Chapitre 14.

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Une fois changée, j'entre dans la voiture. Le silence me perturbe, je ne peux pas regarder Nolan, ça me fait trop mal au coeur. Une fois qu'il a fini, il se dirige vers la voiture et monte, il referme la porte et le silence continue, je ne démarre pas. Ses yeux sont encore humides et ses mains pleines de sang. Je lui tend mon bandana. Il repousse ma main sans rien dire, j'insiste.

Moi: J'y tiens... vraiment...

*flashback*

J'entre dans une grande maison. Les hommes me tiennent les bras et me mènent jusqu'à une salle, grande, où se trouve un homme sur une chaise entrain de fumer. Il m'a l'air géant. Il pose son cigare et se lève. Il s'approche de moi et me caresse la joue.

???: Bonjour ma fille.

Je ne répond pas et me frotte les yeux. J'observe la pièce. Il y a tant d'armes.

???: Regardez moi ce petit bout. On va en faire quelque chose de bon, de très bon même.

Il me donne une chaise et se rassois sur la sienne.

???: Comment tu t'appelle?

Moi: R.. Rebecca.

???: Moi c'est Roméo, tu m'as l'air dune véritable petite guerrière toi. Tiens (il se retourne vers son bureau et prend quelque chose) un petit cadeau pour toi, c'est un bandana, signe de notre gang. Toi tu es une battante ca se voit. C'est dommage que ton père ai fait ce qu'il a fait. C'était le sien, prend le.

*fin du flashback*

Moi: Prend le ! (Une larme coule) il était à mon père...

Nolan: Je... Ton père était donc dans un gang.

Moi: Oui mais... Mon histoire est très compliquée...

Nolan: Je veux l'entendre, sinon je ne le prend pas.

Je m'installe mieux dans mon siège et je ne peux retenir mes putains de larmes. Il me prend la main. Je serre la sienne.

Moi: Mon père a certainent dû trahir son gang et... ils... ils sont venus... chez moi... pour le tuer... ainsi que ma mère... ils m'ont kidnappée... sûrement pour se venger... et je suis restée 12 ans là bas...

Nolan: Je suis désolé pour tes parents... je ne te demande pas pourquoi tu n'es pas partie avant... étant une fille, tu ne pouvais rien faire... et... tu t'es fait violée?

J'arrête quelques secondes ma respiration. Tout se bouscule dans mon esprit. Je reste la bouche ouverte en me regardant dans le rétro. Il me tiens le menton et parle calmement.

Nolan: Je sais comment ça se passe dans ces gang... je te promet que ça ne t'arrivera plus jamais d'accord? Je suis la maintenant..

Je fond en larme dans ses bras sans répondre. Nous restons au moins 20 minutes dans cette position. Moment assez gênant. Comment reprendre une discussion après celle ci?

Le malaise s'apaise et le soleil se lève. Nolan regarde l'heure, il est 5h39. En été le soleil se lève toujours très tôt ici. Je relève ma tête doucement et me frotte les yeux pour les essuyer.

Moi: Il faut reprendre la route... on doit trouver un endroit où personne ne nous trouvera.

Nolan: Tu veux que je conduise?

Moi: Non ca ira, en plus avec ton bras tu peux pas.

Nolan: J'ai encore l'autre, en plus j'ai moins mal je te jure je serais bientôt guéri.

Moi: Non je conduis.

Il s'assoit bien, face à la route sans dire un mot. Je démarre. Il regarde une dernière fois la terre où son chien y es enterré. J'accélère et nous reprenons la route. Peu de voitures passent ici.

Après 4h de route, nous sommes très très loin de la putain de ville ou se trouvent nos gang. Mais je suis sûre qu'ils nous traquerons jusqu'au dernier souffle. C'est certain. Nous n'avons plus de boisson et je meurs de soif sous la chaleur. Je trouve un supermarché, j'y vais seule pour voler.

Moi: Je fais vite.

Il me fait un signe de la tête et je pars. J'ai pris avec moi un grand sac de sport puis mis ma capuche. Je rentre et le vigile me regarde déjà d'un air bizarre. Je continue d'avancer, il ne me fait pas peur loin de là. Sa putain de tête me fais même rire.

Je prend tout ce dont j'ai besoin, même des shampoings ! Je suis sure qu'on trouvera un endroit avec une douche !

Le sac est vraiment lourd c'est impossible que je ne me fasse pas repérée. Je sors l'un des téléphone et envoie un message a Nolan.

"Moi: Prépare la voiture je vais sortir, je monterais en vitesse, impossible de passer discret."

"Nolan: Ok princesse."

Je prend une grande inspiration et étire mes chevilles. Le vigile me fixe en préparant son talkie. Je le défi du regard en m'approchant de la caisse. Je le sens bien, je suis prête à courir. J'aperçois la voiture a travers les vitres.

Il bouge pas mais qu'est ce qu'il fait rapproche toi !

Le vigile s'apprête à poser sa main sur moi quand je pars à toute vitesse en bousculant les gens. Il parle dans sa putain de machine de merde et je cours en rigolant. Nolan démarre en faisant un dérapage et me prend au passage. Je monte le plus vite possible. Il est mort de rire. Nous doublons tout le monde sur la route.

Moi: J'en peut plus j'ai mal au ventre tellement c'était drôle.

Nolan: T'aurais encore plus rit en voyant le gars derrière essayer de sortir !

Moi: Y'a les flics, prend l'autoroute.

Les flics sont juste derrière. Il accélère à fond. 160 km/h. Il conduit vraiment très bien. On les sème vite.

En sortant de l'autoroute, on entre dans une petite ville. Je n'ai même pas eu le temps de voir le nom. Nolan ralentit. À la fin de cette ville se trouve une maison à vendre. Pas très chère d'ailleurs. On s'arrête devant.

Nolan: Pas mal.

Moi: Pas mal du tout.

Nolan: On y va?

Je le regarde en souriant, le sac de courses à la main. Nous sortons, ainsi que les chiens et prenons toutes les affaires. Il y en a tellement. A l'intérieur il n'y a rien, plus un seul meuble. On pose tout puis Nolan se dirige vers la fenêtre.

Nolan: Voilà notre nouveau chez nous princesse.

Traquée par mon gang.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant