Traquée par mon gang.

Chapitre 21.

Hello tout le monde, je tenais tout d'abord à m'excuser pour le retard mais j'ai eu quelques soucis. En tout cas, merci pour les 3K, ça me fais énormément plaisir! Bonne lecture et bisous!

Je me réveille, la main engourdie et écrasée par le corps de Lexa. J'ai dû dormir un long moment et rattraper tout le sommeil dont j'avais besoin. Je pousse légèrement ma chienne avant qu'elle ne me saute dessus pour me lécher.

Moi: Beurk, oui je sais que tu m'aime.

Je me lève difficilement, tenant mon dos qui me fais atrocement mal. Je crois que c'est entrain de cicatriser peu à peu. En poussant la porte pour sortir, je constate, sans être grandement étonnée, que la voiture n'est plus ici.

Mais quel connard !

Je m'en doutais. Voilà. Je n'aurais jamais dû lui faire confiance. Putain. Je retourne dans le vieux garage puis récupère le peu d'affaires qu'il me reste. Il a pris ses armes mais m'en a laisser une.

Sympa, fallait pas.

Il a aussi pris le nouveau chien, je viens seulement de tilter. Puis bien sur, toutes les provisions ont disparues. Et l'argent. Oui, l'argent aussi, j'ai plus un seul billet. Quand je le retrouve, je vous promet que je vais lui retirer les ongles un par un et le regarder souffrir en souriant.

Je m'apprête à sortir quand je vois sous mes yeux, à l'entrée, mon bandana. Je le ramasse. Mon sac de sport sur une épaule et mes deux chiens me suivant, je sors de ce trou en espérant que personne ne me trouve.

Déjà trois heures que je gambade en suivant la ligne droite de l'autoroute. Le soleil me brûle tellement que je sens les gouttes de sueur glisser le long de mes membres. Avec la poussière qui vole, j'ai remis mon bandana sur ma face et les passagers des voitures qui passent me devisagent.

Après tout ce temps à marcher, épuisée, je vois enfin une sortie qui mène à une petite ville. Je ne veux qu'une chose: boire.

En descendant une petite colline, j'aperçois une supérette et j'y fonce. Je laisse mes chiens dehors en les attachant, je ne vais pas me faire remarquer à nouveau, on va encore me prendre la tête. N'ayant pas d'argent, et le magasin remplis de gens, je peux voler facilement. Je ressors avec deux canettes de coca, une bouteille d'eau et des sandwichs. Le tout que j'avais glisser discrètement dans mon sac. De toute façon, le vigile assez maigre avait l'air tellement apeuré par mon regard noir et mon bandana, que je crois qu'il n'aurait pas chercher à m'interpeller. Je détache les chiens et direction le parking d'en face pour... voler une voiture, et oui. Je fais ça en quelques minutes et nous voilà partis pour un long trajet, il faut sortir d'ici au plus vite, voir même changer de pays. Enfin, il me faudrait de l'argent pour ça. Comment je vais bien pouvoir m'y prendre?

Sur la route, j'ai donné à boire aux chiens qui avaient l'air épuisés, puis j'ai mangé un sandwich, et bu une canette. Je n'ai pas arrêté de penser à Nolan. J'ai aussi pleuré en repensant à tout, et me voilà maintenant garée sur un parking en face d'un parc, dans une ville à 2h de l'autre.

Tu vas le regretter mon gars, ne croise même pas une seule fois mon chemin.

Je suis sûre qu'il est retourné chercher Eliza. Tant mieux, qu'il reste avec. Je suis pas un jouet, tu m'as fais espérer pendant tout ce temps pour m'abandonner à la première pétasse croisée. T'es qu'un lâche, un putain de bâtard. Je m'effondre à nouveau sur mon volant, lui tapant dessus et imaginant à la place la tête de Nolan. J'arrache mon bandana de mon cou et le jette sur le siège passager. Lexa grogne. Un homme s'approche de la voiture, il est grand et assez musclé, ses cheveux bruns me rappellent l'autre con. Il tape à la vitre.

Mais il veut quoi lui.

J'essuie ce qu'il reste de mes larmes et descend la vitre à moitié.

Moi: Tu veux quoi?

???: J'ai vu que vous aviez l'air mal et je me suis dit qu'il vaudrait mieux que je vous invite à boire un verre.

Je le regarde en levant les sourcils, assez perplexe.

Moi: Tout vas bien, j'ai pas besoin d'un verre.

???: Je veux juste m'assurer que vous ne fassiez pas de bêtises.

Moi: Déjà mec, tu m'observe depuis quand? Je suis tranquille dans ma voiture et tu viens, tu me parle d'aller prendre un verre mais t'es hyper chelou mon gars.

Il me fixe avec un léger sourire presque parfait, d'une dentition à en faire rêver.

???: En fait, j'ai déjà vu quelqu'un dans cet état, au volant, puis tellement désespérée, la personne à pris un virage pour y laisser la vie... c'était ma mère.

Je le regarde à nouveau, cette fois assez touchée. Mais quand même... Il est bizarre !

Moi: Oh, désolé.

Je descend un peu mon regard, je n'avais pas prêter attention à ses vêtements assez classes, ainsi qu'une montre Lacoste à son poignet. Une chose est sûre, c'est un bourge. Il a remarqué comment je le reluquait et semble amusé.

???: Allez, venez.

Je déteste qu'on me vouvoie mais venant de lui, je me sens valorisée. Ben oui, dans l'état où je suis, pas lavée, le mascara dégoulinant sur mes joues et des vêtements sales. Contrairement à lui qui est bien habillé, bien coiffé, et au sourire éclatant. Bon, il y a de quoi profiter un peu. Je me décide enfin à bouger de mon siège et ouvre la porte. Lexa et Spike aboient, voulant sortir eux aussi.

Moi: Non, je reviens.

???: Ils ont l'air... agressifs.

Moi: Parle pas de...

Il est gentil avec toi merde !

Moi: Non euh... ils sont adorables.

Il me tiens à présent le dos pour m'inciter à avancer mais je suis prise d'une douleur quand sa main effleur mon pansement sous mon t-shirt.

???: Pardon, je vous ai fais mal?

Moi: N.. non tout vas bien.

Je me force à sourire et continue d'avancer vers un bar. Il tire ma chaise pour que je puisse m'asseoir. Au début, j'avais pas compris. Évidemment, j'ai jamais vécu ça ! Une fois installés, il commande les boissons.

???: Je m'appelle Kyle.

Moi: Moi c'est Rebecca.

Ce moment me rappelle vaguement les présentations avec Nolan.

Kyle: Euhm, tout va bien?

Moi: Oui oui, je pensais juste à... des... choses.

Pas très convaincu par ma réponse, il sourit de nouveau.

Kyle: Vous avez l'air jeune, Rebecca.

S'il prononce mon nom encore une fois en souriant, je crois que je vais définitivement oublier Nolan.

Moi: J'ai 18 ans, alors tutoie moi.

Kyle: J'en ai 24.

Moi: Déjà un grand homme à ce que je vois.

Il sourit sans trop forcer et je remarque une petite fossette dans le creux de sa joue.

Kyle: Je travaille dans l'entreprise de mon père.

Moi: Oh super.

Kyle: J'ai de l'argent mais, je vis simplement tu sais.

Moi: Oh je n'en doute pas.

Les verres sont amenés par le serveur et Kyle paye. En buvant, je remarque qu'il me fixe. Bon, j'avoue que tout le monde me fixe, mais j'ai soif ! Il ris pour la première fois. Son rire doux et rauque à la fois.