Traquée par mon gang.

Chapitre 15.

Moi: Ouaip, mais faut quand même l'acheter cette baraque, sinon on va avoir encore des emmerdes.

Nolan: T'inquiètes même pas pour ça, j'ai l'argent !

Il fouille dans un des nombreux sacs et sort tout son argent, des billets de chaques couleur et en énorme quantité.

Moi: T'as vraiment pris tout ça avant de partir?

Nolan: Eh j'suis pas une pédale moi, tout ça je l'ai gagné en vendant donc ca me reviens.

Moi: Mais... Tu vas continuer à vendre?

Nolan: Bien sur que oui ! Ça rapporte gros.

Moi: Ça je le sais. Mais tu vas vendre ici?

Nolan: On verra bien, j'irais faire un tour ce soir.

Je lui sourit. Je ne sais pas trop quoi dire, ce sont ses affaires après tout. Je visite un peu toutes les pièces. En priorité la salle de bain.

De l'eau ! De l'eau coule du robinet !

Je m'empresse d'aller chercher les shampoings et retourne aussitôt dans la salle de bain. Nolan entre, je lui montre les produits.

Nolan: Tu fais quoi?!

Moi: Je vais me laver! Il y a de l'eau.

Nolan: C'est vrai? On peut se laver ensemble alors?

Je laisse mes bras tomber le long de mon corps et soupire.

Moi: Non.

Nolan: Allez chérie.

Il s'approche de moi et passe sa main dans mes longs cheveux noirs.

Moi: Nolan fait attention.

Il retire sa main une fois de plus et s'en va. J'ouvre le robinet et commence à me laver. Ça fait un bien fou. Par contre, j'ai oublié des vêtements de rechange.

Moi: NOLAN !

Je l'entend courir a travers les pièces. Il entre.

Nolan: Quoi? Tout vas bien?

Moi: Oui, euhm, juste est ce que tu pourrais m'amener des vêtements?

Il claque la porte.

Euh... d'accord.

Je reste perplexe. Je finis de me laver puis attends, me cachant avec mes anciens vêtements. Nolan arrive avec une des couvertures qui servira de serviette puis des habits. Enfin... des sous vêtements.

Moi: Et les vêtements?

Nolan: Oh t'en a pas besoin tu sais.

Moi: Tu me désespère. Allez dégage.

Nolan: Non.

Mes yeux s'écarquillent.

Moi: Tu joues à quoi là?

Nolan: À rien.

Moi: Dé-gage.

Il croise les bras et sourit en me passant ladite serviette. Je l'attrape et l'enroule autour de moi sans qu'il ne puisse voir quelque chose. Je le pousse vers la porte. Il continue de sourire puis tire sur la serviette. Je le gifle et mets les sous vêtements. Il rit.

Nolan: Je t'ai vu à poil ! T'as la haine?

Moi: Ta gueule je rigole pas avec toi dégage.

Nolan: Oh allez je plaisante ! C'est pas la dernière fois que je te verrais à poil !

Il me prend des dans ses bras. Ses bras musclés. Je me retire et sors de la pièce pour aller m'habiller. Je prend un tshirt et un short. Je donne à manger et à boire aux chiens. On tape à la porte, ils aboient. Je vais ouvrir, je ne sais pas ce que fais Nolan. Un homme en costard se trouve devant moi, une valise à la main.

???: Bonjour, excusez moi mais c'est une propriété privée qui est non vendue je vous demanderez de partir.

Je m'apprête à répondre quand je sens quelque chose me frôler. Nolan tend un chèque vers l'homme. Ce putain de bourge, ses yeux pétillent à la vue de ce bout de papier.

???: Vendu, c'est plus que prévu, on rempli les papiers?

Nolan: Pas besoin on s'en passera.

Il part dans une autre pièce. Je regarde l'homme, il est un peu perdu et perturbé.

Moi: Je vais le faire entrez.

Il me donne son papier, je rempli et signe. Il me donne les clés et repart le sourire aux lèvres avec son putain de pognon. Je rejoint Nolan, il commence déjà à sortir les armes. Je ne lui adresse pas la parole. J'appelle les chiens et sors sans rien dire. Je vais faire un petit tour dans le village. Il ne se passe rien, le putain de soleil brûle juste un peu trop ma peau.

Après avoir fini mon tour il doit être aux environs de 9h. Je commence à avoir faim. En rentrant, Nolan à accroché toutes les armes sur le mur d'entrée. Je prend des gâteaux et marche dans toutes les pièces tout en mangeant.

Le temps passe, Nolan m'observe, je ne lui parlerais pas. Il sort de la maison pour faire un tour lui aussi. En attendant, je compte l'argent qu'il nous reste, en tout cas, bien assez pour acheter des tonnes de trucs. La journée passe et je tourne en rond dans les pièces, personne ne nous a encore trouver. Nolan n'est pas rentré. Je commence à m'inquiéter. Au moment où je veux sortir il entre.

Moi: T'étais long !

Nolan: Et alors? Me dis pas que t'étais inquiète pour moi?

Moi: Pas du tout. Je voulais te dire qu'il faut changer ton bandage.

Nolan: Pas besoin.

Moi: Ça va s'infecter !

Nolan: Du calme bébé je gère.

Je fronce les sourcils et laisse échapper un grognement. Le soleil se couche déjà. Il installe une couverture par terre et s'assoit.

Moi: On va voler un lit?

Nolan: Je savais que tu serais d'accord. On y va?

Moi: Un peu d'action dans cette journée pourrie me ferais du bien ouais.

Nous quittons la maison avec les chiens, nous dirigeant je ne sais où. Vers un entrepôt, sûrement, vers un magasin ou ils vendent des lits quoi. Un petit braquage s'impose.