Chapitre 19

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Vendredi matin, je fis ma routine du jour et quand j'avais fini de me préparer je pris un pain au chocolat car j'étais un peu à la bourre. Je partis de la maison et me dirigea vers le bus. Il passa devant moi sans s'arrêter à la station. Je devais aller au lycée à pied... super. J'étais en train de marcher, une voiture s'arrêta devant moi et klaxonna. J'avançais plus vite, je ne regardais pas la personne, j'ai peur des choses comme ça. La voiture avançait tout doucement et une vitre s'ouvrit. Cette personne me dit:

Dylan: Putain Amélia ! Tu fous quoi là !?

Moi: Bah je vais chasser un zèbre et toi ?

Dylan: Tu te fous de ma gueule !? Monte !

Moi: Ok, calme toi, on dirait que tu te force à vouloir que je monte.

Dylan: Ne commence pas à dire des choses comme ça et monte !

Moi: Je ne suis pas ton chien !

Dylan: Monte tout de suite, sinon je t'attrape par la peau des fesses.

Il se prend pour qui lui !? Je continua ma route, il croit être le centre du monde, que tout le monde l'écoute, mais je ne suis pas comme ça moi ! Je ne suis pas les autres. Il roula encore doucement à côté de moi et sortit de sa voiture. Il couru vers moi et me dit:

Dylan: Tu l'auras voulu !

Il me prit par la taille et me tira jusqu'à sa voiture. Il mit sa main sur ma bouche pour que je ne crie pas. Il ferma la portière et s'installa à côté de moi et démarra. Il me dit:

Dylan: Tu vois, j'obtiens tout ce que je veux.

Moi: C'est normal, tu m'as porté, tu as vu la force que tu as !

Dylan: Merci, pour une fois que tu me complimente !

Moi: Tais-toi ! C'était pas un compliment mais une affirmation. On va au lycée maintenant ou tu compte te venter toute la journée comme tu sais si bien le faire ?!

Dylan: Oorh, pour une fois que je veux être gentil avec toi, tu me traite de cette sorte, je suis outré par ce comportement ma chère.

Moi: Ta gueule.

Il rigolait, le son de son rire était vraiment magnifique. Voyant que je le fixais, il me sourit et me dit:

Dylan: Tu m'admirais encore !? Je sais que je suis beau mais il y a des limites quand même.

Moi: Non, j'étais dans mes pensées...

Dylan: Oh putain !! Il nous reste 2 min, on va être en retard !!

Il commença à accélérer, il brulait les feux rouges et avait failli renverser 2 personnes, tout ça pour être à l'heure. J'avais eu tellement peur, je n'arrivais pas à respirer, je voulais pleurer, mais pas devant lui. Nous étions garés devant le lycée, il sortit de la voiture, commença à avancer, il vit que j'étais toujours à l'intérieur, il ouvrit ma portière et me demanda:

Dylan: Qu'est ce qu'il t'arrive, pourquoi tu flippes comme ça !?

Moi: Euh... je n'ai pas flippé, c'est pas vrai, je... je pensais à... rien ! J'étais dans la lune.

Je riais nerveusement, je devais paraître très conne, il continua:

Dylan: Tu es bizarre. L'autre jour aussi, quand je t'ai rammené du supermarché, tu étais aussi dans cet état... qu'est ce qu'il te fait peur ?

Moi: Oh, vite, ils vont fermer la grille !

Je sortis de la voiture, pris mon sac et passa la grille, tout en courant, je monta les escaliers et arriva en classe à temps. Je dis bonjour au professeur, m'excusa de mon retard et m'installa à ma place, sortis mes affaires et écouta le cours. Dylan arriva 5min après, il avait tellement l'habitude d'arriver en retard qu'il n'avait même pas prit la peine de courir. Il arriva, mains dans les poches, sourire arrogant, il fit un clin d'oeil à Amanda et s'assit à sa place sans même dire bonjour au prof d'histoire. Mr Craik lui dit:

Est-il possible d'aimer un Bad Boy ? (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant