Chapitre 51

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PDV Dylan

Moi: Appelle Amélia, faut absolument savoir où elle est !

Grace: Oui !

Elle composa rapidement le numéro et je lui dis:

Moi: Met en haut-parleurs pour qu'on entende aussi.

Grace: Oui t'inquiètes.

Amélia n'avait répondu. Cependant elle ne parlait pas. Grace lui dit alors:

Grace: Amélia t'es où ma chérie !?

Amélia: Je vais vous laisser, tous, je ne sers à rien, je ne fais que d'apporter des problèmes à ma vie et aux gens qui m'entourent.

Grace: Quoi ? Mais qu'est ce que tu racontes ? Je suis là ma puce, si tu as des problèmes, tu m'en parles et je te soutiendrai toujours.

Amélia: Non, je t'assure j'ai fais mon choix... je...

Grace: Oui tu ??! (Dit-elle paniquée)

Amélia ne répondait rien. Je commençais aussi à avoir peur. Je coupa le son du micro de Grace pour qu'Amélia n'entende pas et je lança la localisation de l'appel depuis mon téléphone. J'ai appris à faire ça grâce au gang. Pour une fois que leurs conseils me servent dans ma vie. J'avais réussi à localiser l'endroit. On entendait Amélia qui respirait fortement, elle prenait de grandes inspirations et rejetait de longues expirations. Les battements de mon coeur s'accéléraient peu à peu. Je ne savais pas exactement où elle était mais mon téléphone allait m'y conduire. J'avais tellement peur qu'il lui arrive quelque chose. Je dis à Grace et David de me suivre et nous courions jusqu'au point indiqué. Nous avions atterris devant un haut immeuble. Je regardais en l'air par reflex et vis Amélia tout en haut. Je criais à Grace et David:

Moi: Oh putain regardez elle est en haut ! Elle va sauter ! Restez en bas au cas où elle saute, j'y monte !

Grace était paniquée et avait prit David dans ses bras. Il regardait attentivement Amélia et ne la quittait pas des yeux. De plus, Amélia avait peur de la distance et du vide. Elle devait beaucoup hésiter à sauter même si elle avait l'air d'être à 100% sûre d'elle. J'ouvris la porte de l'immeuble et me dirigea immédiatement vers la cage d'escaliers. Je les monta trois par trois et monta ces nombreux étages sans les compter à ma vitesse maximale. J'étais enfin arrivé sur le toit de l'immeuble. Amélia respirait toujours de la même façon. Elle regardait le vide puis regardais en direction du ciel. Je m'étais avancé tout doucement vers elle pour ne pas qu'elle m'entende et pour ne pas que je lui fasse peur et j'avais fini par courir vers elle, je l'avais plaqué par terre et je la serra fortement dans mes bras. Elle se mit à crier et à fondre en larmes dans mes bras, sur mon épaule. Je ne savais pas quoi ou qui lui avait poussé à faire ça mais elle était à un moment de sa vie où elle ne se sentait pas bien. Je serra mon étreinte de plus en plus fort. Je sentais enfin son odeur et sa peau contre la mienne. Nous étions allongés par terre. Nous restions comme ça pendant un moment sans bouger. Elle pleurait. Je la regardais dans les yeux et essuya ses larmes à l'aide de mon pouce. Je lui chuchota:

Moi: Ça va aller mon coeur, je suis là, on est tous là pour toi.

Amélia: Non... personne n'est là, personne n'est là quand il m'arrive des problèmes mais tout le monde est là quand tout se passe bien...

Moi: Quels problèmes ? Raconte moi.

Elle prenait une grande inspiration et pleurait encore. Je ne voulais pas la brusquer, j'allais peut être lui redemander plus tard. Je voulais juste qu'elle se sente bien. Pour la réconforter je lui dis:

Est-il possible d'aimer un Bad Boy ? (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant