Oranda

Ne coupe pas les ficelles quand tu pourrais defaire les noeuds.

Proverbe indien qui veux dire qu'il faut toujours essayer de résoudre les problèmes.

Allé je me jette à l'eau avec cette nouvelle histoire, ( j'en ai parlé dans mon recueil ) ce premier chapitre sera modifié suivant les retours que j'aurais ! Bon je n'ai pas envie de laisser une NDA de six mètres de long à lors bon week-end ! ;)

- Dis l'ami tu te rappel de nous avant tout ça ? La question silencieuse de l'être humain au yeux doré sort son ami de sa léthargie. Avant de répondre Le loup prenait le temps de bailler a s'en décrocher la mâchoire, il prit aussi le temps de sonder son environnement, tout allait bien. 

- Bien sûr ! L'ami en question lui répond en baillant, une seconde fois, a s'en décrocher la mâchoire. Il en profita un peu, pour regarder le monde qui se déroule devant eux.

le loup s'adonnait a ce plaisir le plus souvent possible, il aimait cette plénitude et toute ces odeurs pleine de vie qui l'entouraient. 

L'être humain avait posé ses pieds sur la rambarde de sa balustrade en bois qui faisait le tour de sa maison. Son trop grand corps était soutenu par une chaise de jardin dont la couleur était passé par le soleil. Devant eux, des enfants jouaient au ballon et une petite fille cherchait désespérément à fuir les bras de sa mère. La première et unique fille de cet homme aux dimensions extravagante. Puis il y avait cette autre femme, celle couvait tout le monde du regard tout en lui gardant une oreille attentive. Il y avait aussi ses deux petits garçons qui jouaient avec d'autres enfants...

- Je vais étrangler ton fils ! La voix de la mère de famille était aiguës comme à chaque fois qu'elle promettait des horreurs à leur fils.  

- L'heure de la retraite n'a pas encore sonné. Grogne l'ami en faisant trembler la poitrine de son hôte, ce dernier se permit de sourire face a sa femme qui était belle comme le jour avant de la prendre dans ses bras, du coin de l'oeil il menaçait son plus grand fils et s'assurait que sa fille était en sécurité.

Sa femme se mit à rire de bon coeur, ce dernier sourit un peu plus et se laissait aller à ses souvenirs.    

*

Les loups communiquent entre eux par des grognements, des jappements et certains gestes, il s'en rappelait parfaitement de tout ça. Comment pourrait il l'oublier ? Il en était un avant, un jeune loup plein de force, de vigueur, d'idéaux et de désirs. À chaque pleine lune il chantait ses souhaits à l'astre brillant en espérant qu'il y réponde par sa magie dont lui seul connaissait le secret. Le loup se souvenait aussi de son père, ce chef de meute, il se rappelait que derrière ses crocs d'acier et ses ordres bruts se cachait un loup aussi doux que son pelage et à la gentillesse aussi grande que la noirceur de sa robe. le Le loup se souvenait de tout cela, il ressassait ses souvenirs jour après jour, mois après mois, années après années puis siècles après siècles en espérant, ne serait ce qu'une seconde, sentir le museau toujours chaud de sa mère le secouer légèrement avant de partir en chasse.

Un déplacement de vent ramenait le loup à lui. Non sans cacher son agacement il levait sa lourde tête et regardait autour de lui, il ne mit pas longtemps pour la voir déambuler de long en large devant lui, le regardant l'air mauvais. Fatigué d'avance il reposait sa mâchoire sur ses pattes et attendit. Comme si cela allait prendre du temps, cette pensée lui fit faire un sourire caustique.

- Sais tu de combien de massacres es-tu à l'origine ? Le sais-tu ? Hurle la déesse en se pinçant l'intérieur de bras pour tenter de se calmer.