Le bon général a gagné la bataille avant de l'engager

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de Sun Tzu 

Comme toujours merci a Yuki ^^, si le coeur vous en dit dites moi ce que vous en pensez ^^ 

Tant que j'y suis je me fais un peu de de pub hein ^^j'ai mal nouvelle histoire qui est ligne elle se nome Hippocrate 365 +2 

et aussi il y a notre site a Yuki et moi ;) Bref, tout plein de chose pour continuer a papoter avec vous !!




Depuis la lune, la mère du viking regardait son fils étendu sur son lit. Elle le couvait du regard avec un sourire à la fois tendre et triste. Un drôle de mélange.

La déesse se trouvait à ses côtés, comme souvent. Cette femme l'intriguait, voire la fascinait. Parfois, elle se surprenait également à l'envier, pour des raisons qu'elle se cachait bien de prononcer à voix haute. Elle ne cherchait pas à se cacher pour l'observer. Bien au contraire, elle ne l'avait jamais fait de toute façon. Désormais, ses bras étaient entièrement recouverts d'arabesques à l'odeur de vie. Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : un jour Hana allait devoir prendre sa place.

Pourquoi ? Comment ? Elle ne le savait pas. Mais ce qu'elle sait, c'est que la nature était merveilleusement bien faite. Aujourd'hui encore, elle le prouvait.

- Un jour cette demeure sera la tienne tu sais. Finit par dire la mère de tous les loups avec un calme presque inquiétant.

- Je sais. Fut la seule et unique réponse que cette ancienne morte prononça.


Oranda sentait sa fin approcher. Elle ne pouvait pas dire comment, ni pourquoi ou encore dans combien de temps, mais elle sentait que sa mort approchait. Et même à l'aube de sa disparition, elle avait des peurs bien maternelles. Humaines.

Est ce qu'il va me pardonner un jour de l'avoir créé ?

Est ce que mes enfants vont être heureux ?

Est ce que ceux qui se sont détournés de moi, vont revenir sur le droit chemin ?

Est ce que ...

Est ce que ...

Est ce que ...

Est ce que ...


Ses oreilles bourdonnèrent et ses genoux tremblèrent. Elle finit par s'assoir sur le sol pour regarder tous ses fils. Certains étaient des solitaires, d'autres en meutes parfois père voire grand père aussi. Un sourire de satisfaction vint alors éclairer son doux visage au teint de porcelaine. Toujours assise à même le sol, sa longue robe blanche déchirée remontait sur ses jambes. Elle baissa le nez et salua humblement ses enfants.

Tous ses enfants, petits enfants et arrière petits enfants, sentirent soudain une immense vague de chaleur dorloter leurs cœurs. Les plus âgées expliquèrent aux plus jeunes que leur mère venait de leur montrer son amour. Il était parfait, égal, sans équivoque, simple et pur. Gagnés par cette douce chaleur, nombres de loups, de toutes générations confondues, se mirent en place pour chanter.

Seule la meute de Russie ne prit pas la peine de prendre part au chant des autres loups. Reniant l'amour de leur mère.

Cette mère du fermer ses yeux pour ne pas pleurer de bonheur. Elle leur avait offert une nouvelle vie. Un ami précieux et une seconde chance de vivre une vie paisible. Peut être pas rêvé, mais en tous cas, paisible et libre. Après tout, Oranda avait des sentiments et des actions bien humaines alors, rien n'était parfait.

OrandaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant