"Je ne fais pas de promesses, mais je les tiens."

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De Edouard Balladur

Comme toujours un grand merci à Yukitotoya ^^

Petite question : D'aprés vous qui va mourir ?



Comment dire adieu à un monde qu'on ne connait qu'a peine ? Eirik se posait cette question, puis il se demandait a qui il devait dire adieu ... Cette meute ? Quelque par c'était chose faite, celle Tood ? 

Surement, cette meute de Serbie était la première a l'avoir accepté. Même son Beta au terrible caractère, Olivier. Leur Omega Alin est celui qui lui manquera surement le plus. Cet homme savait voir au-delà des apparences et Tood l'halacha de cette meute ... Lui aussi il lui manquerait.

Au fond de lui, le bipède espérait qu'ils l'avait oublié, cela rendait les choses plus simple, alors il l'espérait de tout coeur tout en s'étalant sur son lit. Ni lui, ni Nautoo ne parlaient, pour dire quoi de toute façon ? ET surtout comment, ils sont maladroit au possible et se brouiller pour une bêtise une veille de guerre n'est pas recommandé, alors ils prenaient le soins de ne pas se parler de longues heures. 

Ils avaient entendu, tout les deux, les pas de Bram avant de le sentir, il se levait donc de son lit pour se diriger vers son salon. Il avait ouvert sa porte d'entrée avant d'aller s'étaler sur son nouveau canapé. Il l'avait fait de sorte que Bram comprenne qu'il pouvait entrer sans toquer.

Eirik n'était pas spécialement nerveux. Il se sentait surtout très lasse. Car il n'était pas un guerrier dans l'âme et pour la simple et bonne raison qu'il n'en pouvait plus de se battre pour un peu de bonheur. 

Mais il n'abandonnerait pas, pourquoi le ferait-il ? Il a tout à gagner ; une vie, une famille, une meute et surtout c'est son destin. Nostradamus l'avait dit. Donc il en sera ainsi. Même si le fait qu'il ne soit qu'un simple acteur dans tout cet énorme engrenage qu'est la vie le contrariait grandement. Il en avait marre de n'être qu'un pion, il voulait prendre ses propres décisions et les assumer ou non jusqu'au bout.

- Après la guerre on sera libéré de tout ce merdier. Gronde le loup en sentant les interrogations de son hôte.

Le viking ne prit pas la peine de répondre, son scepticisme le ferait pour lui. Il ne pensait pas survivre à cette guerre. Il ne voyait pas comment il le pourrait de toute façon. Le poilu ne lui répondit pas. Il manquait encore de mot et de courage quand il fallait s'exprimer avec son cœur. puis il faut se le dire aussi sauvage est il, quand il faut s'exprimer correctement ce loup est aussi maladroit qu'un louveteau qui apprend à marcher.

Quand l'Alpha de la meute passait enfin le pas de la porte, les deux propriétaires de la demeure savaient qu'ils n'aimeraient pas la conversation qui allait suivre, il y avait quelque chose dans l'aire qui faisait vibrer ses sens jusqu'à leur hérisser les poils.

- Je ne te dérange pas ? Demande le chef au crâne chauve tout en s'avançant pour prendre, lui aussi, place sur le canapé.

- Pas du tout. Tu n'es pas là pour une visite de courtoisie j'imagine ? Les yeux dorés du Premier le fixaient alors que le visage de son hôte était tendu pas l'inquiétude.

- Oui ... L'homme de six siècles s'enfonçait complètement tout en soupirant d'aise. Il savait parfaitement par quoi commencer et surtout quoi dire. C'est un chef, il sait toujours quoi faire et comment agir mais, parfois le plus dur est de s'exprimer.

Le viking ne voulait pas rester statique, cela le dérangeait, il se sentait comme une proie pris au piège. Il se levait donc pour aller dans sa cuisine, prit deux grands verres et deux bières qu'il déposait sur la petite table en face d'eux. Bram le remerciait d'un simple hochement de tête.

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