"La maison d'un homme est son château."

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proverbe de Edward Coke 

Comme toujours merci a Yukitotoya ;) et tu as vue Love-is-for-children j'ai pensé a toi pour le coup ^^, comme diraitAlphambre lisez, votez, commentez ^^




Le silence qui régnait sur la lune était la fois surnaturel et pesant, même les âmes errantes savaient que quelque chose de mauvais se tramait. Oranda s'était accroupi, ses deux poings serrés même le sol entre ses jambes, ses épaules en avant, sa longue chevelue blanche regroupé en tas informe dans son dos et son regard, surtout son regard ... Il était entièrement noir, plus aucune once de blanc ne venait l'éclaircir. Sa robe longue blanche était remontée sur ses genoux d'une manière disgracieuse et quelque peu inconvenante pour une Déesse. Mais elle s'en moquait, pour elle, tout ce qui comptait, était de pouvoir plonger la tête la première, littéralement, vers ce petit pays, si son premier fils avait des ennuies. Seul ça comptait.

Son allure ne lui a jamais rien apportée de toute façon alors que ces enfants si. Et en cet instant précis, elle aurait donné sa vie par milles fois pour les protéger. Le protéger. 
Les arabesques flamboyaient plus que jamais sur sa peau, la brûlant presque, consumant sa longue robe. Aujourd'hui, en ce début de journée, nous avions à faire à la mère surprotectrice. Celle dont l'instinct de vengeance reprendrai le dessus, comme lors cette fameuse nuit, où tout à commencé. 

Elle se rappela rapidement ce qu'elle avait été durant les années qui ont suivit cette nuit, elle se rappela aussi qu'au fil des années elle n'aimait plus tuer, que sa vengeance était abreuvée mais pas pour son Premier fils. Elle se dit rapidement qu'elle replongerait, sans aucunes hésitations, dans ce monde de sang si quiconque de ce petit pays qu'est le Monténégro touchait a Nautoo. 

Dans son dos elle sentait la présence, désormais, familière de la mère du viking. Elle savait que ce fantôme donnerait sa non-vie pour sauver celle de son unique fils. Alors oui, Oranda se laisserait pousser par cette femme pour atterrir plus vite sur terre. Car après tout, c'est bien pour ça que cette maman est derrière la Déesse, pour la pousser à coup de pied s'il le faut.

Tout en bas, au Monténégro, toujours dans cette forêt, le Premier et son hôte restaient sur leurs gardes. Pourtant ils sentaient bien qu'ils étaient arrivés chez eux. C'était incroyable, magique et tellement réelle. Un soulagement et une joie sans nom, courraient dans leurs veines. Leurs corps fourmillaient d'un bien être jamais atteint ou même connu. Ils étaient enfin chez eux, à leur place. A la maison.

Alors qui pouvait bien être ce blanc bec ?!

Le jeune homme, perché sur son rocher s'amusait beaucoup de cette situation, il eut même le culot d'éclater de rire devant la mine déconfite de Nautoo. Ce dernier se mit à grogner, découvrant ses horribles dents, en entendant un rire enfantin sortir de la bouche de cet adulte.

- Tu le connais ? Demande mentalement Eirik, le viking, qui regardait à travers les yeux du Premier, était septique.

- Non et je ne reconnais pas son loup non plus. Le Premier se tut une seconde pour inspirer avant de continuer. Mais c'est un Beta. Un jeune. Un grognement sourd accompagne sa fin de phrase.

Eirik ne lui répondit pas, une part au fond de lui avait finit par admettre que Nautoo savait bien plus de chose qu'il ne le disait. Il savait aussi qu'un jour, il connaîtrait certains secrets de ce loup sauvage. Quelque chose en lui le lui disait, ce n'était pas un souffle demi étain mais plus une proclamation, une confirmation bien vivante.

OrandaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant