Oranda

Donne un doigt au Diable et il voudra toute la main.

Eirik ne se rappelait plus d'avoir relevé ses manches sur ses bras, mais le regard froid et haineux  de l'autre type le lui rappelait. Un frisson glacial lui grignotait chaque millimètres de sa peau quand il s'aperçut que le petit écureuil les regardait sur le haut d'une branche.

Le petit animal ne laissait paraitre aucune émotions, pourtant Oranda avait le cœur en feu, au fond elle même elle souhaitait que tout se passe bien entre ses fils, ses frères. Mais elle n'était pas dupe pour autant, quelque chose n'allait pas.

Nootau, fusillait ses adversaires à travers les yeux du bipède. Le viking mît une large main sur son ventre et serra le tissus de son vêtement, quelque chose en lui, lui disait qu'il était temps de faire demi tour ; étonnamment le monstre au fond de lui partageait son avis.

Le choque passé, il entamait un rapide demi tour sans un mot.

- Hey ! Toi le blond ! Le dit blond fut aussi surprit d'avoir comprit la langue de l'autre homme que de la férocité de son ton, dans d'autres  circonstances il lui aurait bien mit son poing dans la figure.

- Je suis juste de passage. Clame le viking en enfonçant ses mains dans ses poches, ce geste eu pour effet de faire tomber son sac à dos sur son coude, personnes ne remarquait sa couleur flashi. Le loup grondait et ne pouvait pas rester en place, son pouvoir se mît à transpirer de lui même à travers le corps du bipède. Pour la première fois, Eirik n'en soufrait pas, il accueillit cette sensation chaude et réconfortante  avec joie.

- Le premier ne se déplace jamais pour rien. Souffle l'autre en montrant ses dents, dans un geste plus animal qu'humain.

Nootau, prit cette phrase pour une déclaration de guerre. Il prit la place de l'humain en un souffle si bien  que ce dernier n'vaita pas eu le temps de souffrir. En face de lui pas moins de trois loups avaient prit la place de leurs bipèdes dans un craquement écœurant.

Tous étaient énorme, les dents à découvert, la robe allant du blanc le plus impure un brun le plus foncé et arboraient un regard plein de haine. Tant, que l'humain eu un mouvement de recule dans le corps du loup.

Oranda, sur sa branche, sentait l'atmosphère s'épaissir de secondes en secondes. Elle délaissait le petit rongeur pour posséder un gros oiseau de proies. En un coup d'aile elle se mît entre les loups, si elle ne pouvait pas intervenir auprès des humains, elle le pouvait auprès de ses loups. Du moins c'est ce qu'elle se disait.

Sur terre, tous sont capable de sentir sa force et de voir la forme qu'elle arbore, mais seul le premier pouvait communiquer avec elle qu'importe le lieu et la forme.

Tout se déroulait trop vite. Un battement de cœur tout au plus. Le loup d'en face reconnu sa créatrice, Nootau le vit ans son regard, et se jeta sur elle tout crocs dehors. L'oiseau eu à peine le temps de reprendre son envole que le premier sautait sur la nuque de l'autre.

Oranda ne se fit pas aux plumes manquantes sur son aile ni au filet de sang qui ruisselait sur le sol, seul l'atroce douleur de voir deux de ses enfants s'entre-tuer comptait. En bas, au pied de l'arbre, le premier  et l'autre loup se battaient sans aucune violence retenu. Elle s'interdit de réaliser qu'un de ses loups a voulu la tuer, même si c'est impensable, ce geste fut fait.