Donne le doigt au Diable, il voudra toue la main.

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Proverbe Russe. 

Voila un petit chapitre de transition !! Sinon jsp que vos exam se sont bien passés ?? 

Si le cœur vous en dit aller voter pour mon histoire " l'envol du cygne" pour les watts ;)




Sur la Lune Oranda se contraint d'abandonner son Premier fils du regard, elle sentait au plus profond d'elle même que tout irait bien pour lui et son hôte. Hôte dont elle ne se gênait pas le moins du monde a regarder encore et encore. 

Tout au long de sa vie elle en avait vu défiler des hommes, des grands des petits, de gros des maigres ... Mais rare étaient ceux qui lui avait fait tourner la tête. Elle savait bien que tout ça était onirique mais Oranda avant d'être une Déesse et la mère de tout les loups, était une femme. Une femme avec ses émois et ses désires.

 Alors oui elle trouvait plus que charmant cet homme au cheveux blond et aux yeux doré.

 

Elle se mit observer un autre homme blond, mais le reflet de celui ci ne lui inspirait que du dégout et de la haine. Elle sentait sa peau bouillir et ses arabesques a l'odeur de vie lui bruler son âme et sa peau. 

Elle s'assit sur ses talons, sa robe déchirée laissait ses jambes libre de leurs mouvements. 

Elle posa ses mains a même le sol entre ses genoux si bien qu'elle pouvait littéralement sauter sur la Russie. 



La meute de Yata s'était établit dans une petite ville perdu dans les montagnes. Le blond a l'affreux sourire se pavanait ici et là avec toujours le même sourire suffisant que la Déesse haïssait avec tant de force. 



Tout en bas en Russie, Yata, torse nue regardait ses troupes. Les loups qui formaient sa meute étaient tous les même : bruyant, agité et violent à souhait. Il n'y avait aucuns ordre dans ses rangs, aucunes limites. Pour eux le sang appel le sang tel est le mantra qu'ils se répétaient tous. 



Des cadavres ou des bouts de cadavres se faisaient parfois pousser ou écraser. Certains mâchonnaient encore un bras ou quelques doigts. 



- Il s'est planqué dans un petit pays au sud d'ici. Commence un affreux bun en croisant ses bras sur sa poitrine, en face de lui l'Alpha de cet meute pleine de sang sourit d'une façon effrayante.

 
- Tu remerciera ton informateur. Lui dit l'Alpha sans un regard pour lui. 


- Comme si j'en avais besoin. Ose répliquer l'affreux brun.

 

Ils se mirent a rirent sous cape ensemble ce qui leur donnait un aire encore plus lugubre. 

Oranda avait beau chercher, puiser dans ses souvenirs elle était tout bonnement incapable de se rappeler de cet affreux brun et donc de son hypothétique informateur.

 

Elle gronda de frustration, si bien que les âmes errantes préféraient s'éloigner un peu d'elle. Certaines se retrouvaient de l'autre côté de la lune. On est jamais trop prudent quand la Déesse se met en colère. 



- Soldats ! Grogne Yata qui était toujours au côté de l'affreux blrun.


Les autres loups stoppèrent tout mouvants pour pouvoir le regarder et surtout l'écouter, Oranda fronça son nez elle n'aimait pas ce qu'elle voyait. On aurait dit une secte ou pire, il fut un temps ou elle se devait de protéger les êtres humains, elle avait déjà observé un pareil spectacle. Un homme, le plus souvent, s'élevait devant un groupe d'hommes et de femmes pour leur faire avaler des tas d'inepties. Oui, elle avait vu ce triste et inutile spectacle. Ils se soldait toujours par un bain de sang. Elle frissonnait sans pour autant changer de position.

 

- Le Premier fils de cette chienne tombera bientôt sous nos crocs ! Après lui ce sera elle et enfin nous seront libre de choisir qui nous voulons être ! Homme ou bête ! 

Des slaves d'applaudissements, des cris et milles promesses surgirent de tous les coins. 

Tout ce brouhaha semblait ravir cet Alpha. Ce maudit Alpha. 



Oranda ne s'offusquait pas de la façon dont il venait de parler d'elle. Ce qui la contrariait bien plus fut cette histoire de d'homme ou de bête, ce choix. Comment pouvait ils ... ? Elle raffermit sa position avant de les regarder plus intensément. 



- Bientôt le monde saura qui nous sommes ! Bientôt le monde nous craindra !! Cette fausse mère payera de sa vie le fait de vous avoir maudit et délaissé pour sa toute première erreur ! 

Les mots de cet affreux Alpha étaient des insultes mélangé à de fausses promesses ! 

La Déesse manqua de se retrouver sur les fesses tant la violence qui émanait de cet être était atroce. Cela la faisait souffrir, lui brulait la peau, lui irradiait les poumons mais malgré la douleur, malgré son souffle court, malgré la rage brulante qui lui échauffait ses arabesques la Déesse se promit de le tuer de ses propre mains. 



En regardant les autres loups qui buvaient ses paroles, elle eut a la fois de la peine pour eux et la fracassante envie de leur foutre une correction monumental. 

Ces pauvre sots se faisait manipuler ! Au nom de quoi ?! Elle se le demandait bien ! Certes les loups sont nées dans une nuit glaciale, une nuit pleine de haine et de sang mais elle l'avait fait pour ce couple de loup si jeune. Ils étaient si magnifique et pur, ils ne méritaient pas cette avalanche de haine de bestialité typiquement humaine ! Et dans tout cela il ne faut pas oublier que les hôtes ne souffrent, normalement, pas.

 

Par dessus tout ça, il y avait cette menace. Clairement annoncé. Nautoo était menacé, Nautoo et donc Eirik et leur nouveau peuple. 



La nature était elle au courant de tout cela ? Savait elle que son Premier fils Allait être ainsi menacé ? Les avait elle mené jusque dans ce petit pays pour le sauver ? Pourquoi ? 



- Mère nature quel est ton but? Souffle la Déesse en fermant les yeux une seconde. Aucune réponses ne lui vient, juste la certitude que tout ira bien. 



Certitude fondée ou infondée ? personne ne sauraient le dire pourtant elle en était sur, quelque chose au fond elle le lui affirmait.

 


Pendant que les loups s'exclamèrent en hurlant comme des possédés, l'affreux blond leva les yeux, l'Alpha,  sur la lune naissante. Malgré la distance entre ses deux planètes la mère de tous le loups savait qu'il le regardait elle. Elle frissonna et ses arabesque a l'odeur de vie s'enflammèrent. 



- YA nenavizhu tebya*. Lui dit la Déesse en le fixant a son tour, il lui offrit un sourire plein de promesse en réponse. 

Mais avant cela il fallait trouver son informateur, si informateur il existait.

 




A des milliers kilomètres de là, Eirik sortit enfin de la salle de bain les bras découverts. Quand les deux autres loups regardèrent les traces noirs ornés son avant bras ils eurent un sourire soulagé. 



* je te hais en Russe. 

OrandaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant