De Alphonse Allais
Comme toujours un gros merci a @yukitotoya !!!!! au passage je vous conseil sa fiction " le fil rouge" et vous invite a aller voir ma nouvelle " Hippocrate 365+2"
Petite NDA de fin : ET oui Oranda touche a sa fin ... Que vous dire, Je sais que cette histoire n'est pas vraiment commune et qu'il reste du travail mais j'ai bien envie de croire qu'un jour elle fera son bout de chemin ! En tout cas merci a celles qui m'ont suivit !!!!!!
Une patte arrière en appuie sur l'arrondi de la sphère et les trois autres, bien encrées sur le sol de cette terre sacrée, Nautoo prit une longue seconde pour ressentir l'ardeur qui s'écoulait dans ce sol aux milles vies. Le viking aussi ressentait toute cette force affluer en lui, comme des vagues bouillantes et rassurante. Cela l'entourait et rendait son antre brumeuse, mais pas effrayante pour autant. Cela lui donnait l'impression d'être un volcan en plein éveil.
Il était temps.
Le Premier rouvrit les yeux d'un coup sec, prit appuie sur sa patte arrière, toujours sur la sphère et sourit d'une façon que lui seul savait faire. Il ne voulait pas que son hôte meurt à cause de lui,mais il voulait encore moins perdre face à ce traître. Alors, il se dit qu'il se battrait plus fort que jamais, plus violemment que jamais et surtout plus intelligemment que jamais.
Première inspiration : ses pattes se cramponnèrent d'elles même et formèrent des sillons inégaux sur le sol.
Seconde inspiration : ses genoux fléchirent et ses dents se découvrirent.
Troisième inspiration : ses oreilles couchaient sur son crâne et ses yeux dorés étaient exorbités.
Dans une même seconde, ces trois actions se sont passées. Mais se fut à la suivante que les choses sérieuses commencèrent.
Nautoo, gueule close, s'élança vers son ennemi qui glissait encore sur la terre meuble laissant derrière lui quatre, longues et profondes traînées, qui marqueront longtemps ce lieu bénie. Yata, à peine ferme sur ses pattes, se mit debout pour se laisser tomber de tout son poids, tel un énorme ours sur le Premier. Il était conscient que sa taille imposante lui porterait préjudice, mais ce dernier ne lui laissa pas ce plaisir. Toujours en mouvement vers son ennemi le Premier laissa une partie de son corps à Eirik. L'humain répondit à la demande de son loup sans prendre le temps de réfléchir.
Yata vit devant lui le visage et le torse d'un homme blond apparaître.Son regard était doré et si flamboyants qu'ils aveugleraient tous les fous qui oseraient le regarder droit dans les yeux. Ses bras se terminaient par des mains difformes, velues et dotées de griffes affreusement dangereuses. A partir de son nombril toutes traces humaines disparaissaient pour laisser place à un demi corps de loup tout droit sortit d'un roman fantastique des plus tirés par les cheveux. Les traces noirs de dents, qui ornaient le bras du viking,semblaient absorber toute la lumière qui les entouraient, la stockant au plus profond de leurs âmes conjointes.
Yata eu du mal à en détacher son regard. Tous ici, savaient que quand un loup mord son hôte, c'était une promesse de mort, généralement lente et douloureuse, seulement l'humain était encore là et surtout il se transformait à moitié tout en lui promettant une mort certaine.
Eirik utilisait les puissantes pattes du Premier pour s'élancer vers son ennemi, ses bras griffus battaient l'air devant lui et son regard ...S'il le pouvait, il aurait tué plus d'une âme en un battement de cil. Tel un Rugbyman, Eirik ceintura Yata le faisant basculer en arrière. Et avant que son dos ne touche le sol dans un bruit sourd, Nautoo reprit sa place en entier, étouffant au passage le cri de guerre plein de haine du bipède. L'ennemi, dos au sol, referma ses griffes sur les côtes, atteignant pratiquement les flans du Premier.Ce dernier sentit ses chairs se déchirer de part en part.Contrairement au viking, qui avait prit le temps de l'insulter copieusement, Nautoo se tut sans jamais le lâcher du regard.
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Oranda
Hombres Lobo(finit) Oranda est une divinité amérindienne, elle est présente en chacun de nous, nous épaulant, nous guidant, nous consolant, elle vit en chaque être vivant frôlant notre terre. Aussi abstraite et discrète soit-elle, elle n'est pas dénuée d'amou...