Mannequins.

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Harry.

Revenant vers l'avion, enragé parce qu'une horde de paparazzis se tenait à l'extérieur, probablement à cause du défilé dans quelques jours, je montai rapidement l'escalier de l'avion.

En y entrant, j'arrêtai de bouger. Adèle était assise sur le sol, le visage en larmes. Elle respirait rapidement et pleurait.

-Adèle, vous allez bien? demandais-je en m'approchant, m'assoyant à sa hauteur.

Elle essuya ses yeux larmoyants, hoquetant un peu.

-Est-ce que vous avez mal? Vous êtes tombée? Vous avez perdu connaissance? demandais-je rapidement, posant ma main contre son épaule.

Elle se recula, en plus de recommencer à pleurer de plus bel. Sa peur de la proximité était revenue.

-Je... Je vais bien, mentit-elle en essayant de se relever.

Au même moment, Tony et Ricco sortirent de la cabine de pilotage. Les deux parurent surpris.

-Est-ce qu'elle va bien? demanda Tony en me regardant.

Pendant qu'il parlait, je remarquai qu'Adèle serra fortement la table de bois, ses jointures devenant blanches. Je crus même percevoir un faible mouvement vers moi, lorsqu'il s'avança vers elle.

-Oui, elle va bien. Vous pouvez partir. Je vous contacte pour le prochain vol. Bonne soirée.

Ricco me fit un signe de tête, avant de fermer la porte de l'avion derrière lui.

-Est-ce qu'il s'est passé quelque chose pendant mon absence? demandais-je sérieusement en la regardant dans les yeux.

Elle secoua rapidement la tête, plaçant furieusement une mèche de cheveux derrière son oreille.

-Non, j'ai juste... je suis juste fatiguée et... je repensais à des trucs.

Elle déglutit, avant de se retourner pour prendre son bagage à main, reniflant. En d'autres mots, la discussion était close.

-Adèle? toussotais-je lorsque nous fûmes prêt à partir.

Elle se retourna, me regardant avec ses yeux rouges.

-Je veux juste vous dire qu'il y a un peu de paparazzis, à l'extérieur. Pas beaucoup, mais c'est énervant. Le défilé est très attendu et les revues de modes rêvent d'avoir un truc à se mettre sous la dent. Vous n'avez qu'à me suivre, d'accord?

Elle hocha rapidement la tête, avant de sortir. Nous marchâmes silencieusement vers la section des arrivées. Lorsque nous fûmes sur le point de sortir, je m'approchai d'elle. Elle tenait son petit bagage et me fit un mince sourire, triste.

-Prête?

-J'imagine, souffla-t'elle en baissant son visage vers le sol, lorsque je poussai les portes.

Rapidement, les flashs se mirent à crépiter. Les questions fusaient de partout, demandant surtout qui était cette nouvelle inconnue.

Le trajet à la limousine était long, compte tenue de la façon dont l'aéroport était construit.

-Harry Styles, êtes-vous encore avec Miss Italie, Elisa Lombardi?

-Harry! Qui vous accompagne, ce soir?

-Monsieur Styles, comment sera la collection hivernale?

Je jetais parfois de rapides coups d'oeil à Adèle, qui regardait le sol. Voyant que les photographes nous suivaient de près, inconsciemment, je pris sa main dans la mienne.

Exorable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant