Tarte aux pêches.

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Harry.

-Tout va bien? criais-je en regardant droit sur la route.

Adèle était derrière moi, sur la Vespa. Elle tenait mon abdomen et son menton reposait contre mon épaule.

Elle hocha la tête contre mon épaule et je souris, voyant le petit village italien. Rapidement, je décélérai, me rapprochant d'un côté de la rue, pour me garer. Lorsque le moteur de la Vespa fut coupé, je descendis et aidai Adèle à descendre.

C'était une jolie journée d'automne. Les gens se promenaient dans les marchés, achetant des tas de provisions pour commencer les réserves d'hiver.

Adèle, elle avait noué ses cheveux en un chignon bas. Elle portait un jean slim noir et un haut de la même couleur, avec un manteau de feutre.

-Alors, qu'est-ce qu'il faut acheter? demanda-t'elle en souriant.

Elle était beaucoup plus heureuse, depuis que j'avais été la chercher à Londres. Elle souriait plus et lentement, elle devenait plus à l'aise avec elle-même.

Par exemple, hier, elle m'avait pris la main, pendant que nous écoutions un film, dans le salon.

-Tina veut faire une sauce tomate, des pâtes fraîches, un tiramisu, des tartes et de la pâte à pizza. Elle m'a donné sa liste. Après, on est libre de traîner un peu ici. C'est joli, aujourd'hui.

Elle hocha la tête, avant de me suivre dans les petites allées du grand marchés. C'était plein de couleurs, pleins d'odeurs. De grandes tables étaient remplies de tomates et de basilic, de poivrons et de charcuteries.

Les commerçants nous faisaient parfois goûter et Adèle acceptait toujours avec un grand sourire, même si elle ne comprenait pas vraiment l'italien.

-Il faudrait que tu me donnes des cours d'italiens, murmura-t'elle en attendant la mozzarella fraîche.

Je souris, la regardant.

-D'ailleurs, je ne t'ai jamais vraiment entendu parler italien, dit-elle en souriant, me mettant au défi. Si ça se trouve, tu ne sais que les formalités de bases.

J'haussai les sourcils, avant de sourire.

-Tu sauras que j'ai un excellant accent italien. Tu ne me crois pas?

Elle secoua la tête, un sourire aux lèvres, lorsque l'homme du comptoir laitier me tendit la mozzarella.

-Come va, il mio amico? Gli affari vanno bene? E la tua donna? I tuoi bambini?

Le commerçant me répondit, un sourire aux lèvres. Et Adèle nous regardait, étonnée.

-Tu vois, dis-je en déposant le fromage dans le sac réutilisables.

Elle sourit, avant de s'approcher de moi, me regardant.

-Je dois avouer que tu as de bonnes bases, Harry. Maintenant, j'ai un peu faim. Est-ce qu'on peut aller manger un morceau?

J'hochai la tête, l'amenant dans un petit bistro typiquement italien. J'y allais parfois acheter des pâtisseries, en revenant du boulot.

J'ouvris la porte, la tenant pour Adèle, avant de sourire au commis, qui me pointa une table, dans la cour intérieure.

-C'est joli, chuchota Adèle en regardant tout autour d'elle, avec des grands yeux estomaqués.

Nous assoyant sur une petite table de métal, près d'un mur couvert de plantes grimpantes, Adèle me sourit en déposant le sac de provisions sur le sol de de pierres. Une musique italienne sortait des hauts-parleurs et un serveur nous apporta deux menus, ainsi que des verres d'eau fraîche.

Exorable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant