XVIII. C'est bizarre, je me sens heureuse

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... Je ne veux plus souffrir.
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-Au Starbucks-

On commanda nos boissons, ensuite, on alla s'assoir à une table. On commença à ré entamer une conversation, dans laquelle on se raconte nos vies, un peu de tout. Jusqu'au moment où il me posa la question, cette question que je redoutais depuis notre rencontre sur Tweeter.

Stan : Sinon, tu veux toujours pas me raconter ce qu'il ne va pas à ton bahut ? Tu m'en avais vaguement parlé sur ton tweet.

Cela me bloquai, pleins de souvenirs me reviennent en tête, des souvenirs horribles. Les insultes, les coups, l'hôpital, la mutilation,... Tous ces mots me donnent des frissons d'inquiétude.

Je restai un instant sans voix, effrayée de reparler du passé. Je suis victime d'harcèlement dans le cadre scolaire depuis maintenant quatre ans. J'ai enduré mais je n'ai jamais osé porter plainte, par peur que cela empire encore plus. D'ailleurs, je n'oserai jamais. Malgré que Stan me redonne l'envie de me battre, de me défendre, je resterai une résignée à vie.

Ma maman n'est pas au courant, je ne veux pas l'emmerder avec mes problèmes. Elle ne sait rien et tant mieux, les fois où j'étais à l'hosto j'ai mythonné à gros plein. Je ne veux pas qu'elle sache la vérité car je sais qu'elle réagira tout de suite et que tout partira en mille morceaux, tout ira encore plus mal. Le silence est la seule solution.
Je rêvassai encore quand je sentis une main sur ma joue gauche. Cela me sortit de mes pensées.

Stan me caressant la joue : Steac', ça va ? Tu es tout d'un coup pâle...

Moi : Euh si ça va t'inquiète pas.

Stan : T'es sûre ?

Moi : Oui.

Stan : Donc tu veux bien ? J'aimerais pouvoir t'aider si ça ne va pas bébé.

Il m'a appelée « bébé » ! Oh lala, j'ignore la tête que j'ai en ce moment mais bon.
Bref, chose sérieuse, je pense que je vais lui expliquer tout. Je l'aime et il a le droit de savoir. Mais j'ai peur. Zachari, je lui ai tout raconté et c'est partit en couilles par après... Que dois-je faire ?

Moi rougissant : Je sais pas... Mais j'ai peur...

Stan : Tu changes vite de teint de couleur toi dit-il en rigolant.

Je me sens encore plus gênée.

Moi : Oh désolée.

Stan : T'inquiète pas, t'es mignonne !

Je rigolai.

Stan : Mais pourquoi t'as peur ?

Moi : Que tu te foutes de ma gueule...

Stan vint alors s'accroupir devant moi, mit ses mains sur mes genoux tout en me regardant dans le yeux pour enfin me dire : Tu ne dois jamais penser ça Steacy, jamais je n'oserais, tu entends ? Tu comptes terriblement pour moi et je t'aime.

Il m'aime ?! Mais en tant que... Que quoi ? C'est alors qu'il se leva, prit mes mains dans les siennes et me tira pour me lever de ma chaise.

ONE LIFE, ONE's HOPE [HISTOIRE FINIE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant