XXIV. En fait, être heureuse, c'est difficile

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... Pourvu que ça se finisse et qu'on me rende ma meilleure amie.
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Voilà trois jours qui se sont écoulés depuis la disparition de Kateleen.
Je me rends chaque jour à l'école péniblement sachant qu'elle ne sera pas présente à mes côtés. Heureusement que Jack et Harry sont là pour me soutenir ainsi que Stan mais virtuellement, il me manque fort d'ailleurs, lui.

Le groupe des pétasses continue à se moquer de moi, ce n'est pas le moment que je m'en mêle, je pense trop à la disparition de Kate, donc je m'en fous de Charline et sa clic pour le moment, ce qui l'énerve en retour. Elles ne pourraient pas avoir un minimum d'empathie ?! J'ai recommencé à faire des conneries sur mes bras, vous voyez ? Oui, la mutilation. Harry m'a surprise l'autre jour quand il était venu me voir chez moi, il était triste de me voir ainsi. Il me tient à l'œil désormais. Et il a raison, c'est pas le moment de faire encore plus de conneries.

Mais c'est dur, dur sans Kateleen et en ne sachant pas où elle se trouve. Cela me rend folle. J'en fais des cauchemars, ma maman a demandé à faire venir Stan à la maison durant les vacances d'hiver (carnaval) pour me tenir compagnie mais surtout pour me faire « revivre. » J'ai horriblement besoin de lui, ça tombe bien. Merci maman.

Sinon, hier, il y a quand même une fille qui a été gentille envers moi. Elle est venue gentiment me soutenir. Je ne l'avais jamais vue auparavant à l'école. Mais la sociabilité et moi ça fait mille donc, c'est peut-être normal.

*#flash-back*

J'attendais seule sur « notre » muret, « notre » endroit à Kate, Harry et moi. Harry n'ayant pas de première heure ainsi que Jack, je dus attendre le début des cours seule...

J'écoutais de la musique assise sur le petit muret quand je vis quelqu'un se placer devant moi. J'eus peur que ce soit Charline venant encore m'insulter et m'humilier mais non, quand je relevai la tête, j'aperçus une fille aux cheveux châtains clairs, aux yeux bleus et de taille moyenne. Elle me sourit, j'enlevai mes écouteurs.

Moi : Euh tu es envoyée par Charline ?

Que je suis conne de dire ça, si ça se trouve, elle est gentille. Il faudrait que j'arrête de me méfier de tout.

Elle : Bien sûr que non. Je ne suis pas du tout comme elle, rassure-toi. Dit-elle en me souriant toujours.

Moi : Hum désolée... J'ai tellement l'habitude que... Bha voilà.

Elle : Je sais ce qu'elle te fait vivre cette garce, presque toute l'école est au courant mais personne ose réagir, c'est bête. Pourquoi tu ne fais rien contre elle ?

Moi : Super, tout le monde sait que je suis son souffre douleur... Je ne fais rien parce que ça ne sert à rien.

Elle en s'asseyant à côté de moi : Allez, ne dis pas ça. Ça finira par lui retomber dessus. Je trouve qu'il faudrait la remettre à sa place plus souvent. Elle est conne mais elle ne le sait pas parce qu'elle est trop conne pour le savoir. Et toi, tu ne mérites pas cela, tu vaux plus qu'elle.

Je lâchai un petit rire. Elle a vraiment un bon fond.

Moi : C'est gentil. Tu t'appelles comment ?

Elle : Chléo Skott et toi c'est Steacy ?

Genre elle connait mon prénom ? Je pensais que j'étais invisible dans ce bahut.

ONE LIFE, ONE's HOPE [HISTOIRE FINIE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant