.*. Chapitre Trois .*.

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[Alentours de la Résidence Familiale des Sarafs - Egypte.]



Ravid observe sa mère. Quelle femme merveilleuse... Elle refuse de faire un enterrement sans avoir un corps, et personne ne peut changer son avis ; il le sait très bien. Il regarde sa chère mère depuis le toit d'une maison a trente mètres de distance qui bouge ses bras pour dire non à sa grand-mère ; pour une raison ou une autre, il aime voir le saahri blanc de sa mère flotter avec tant te grâce. Pas de noir, mais du blanc pur. Comme pour dire qu'elle a confiance en lui, et que tout va s'arranger. Il bouge son viseur et voit sa sœur dans le jardin avec les gardes du corps. Elle est habillée en noir. Elle a maigrit, et elle était déjà mince. Elle a des yeux rouges et sa peau est toute pale. Elle sert fort le téléphone qu'il lui avait offert l'hiver dernier, comme pour attendre un appel. Merde... Il remarque qu'elle s'essuie les yeux, et David, un garde fidèle, ne peut pas l'approcher. Ravid ne veut pas que sa famille se sente si mal et vulnérable, mais il ne doit pas les contacter, aussi tenter qu'il soit. Il doit planifier sa-

Analyssa. Il zoom, et zoom encore. Elle est habillée en rouge sang et elle approche avec précision et finesse. Les gardes ouvrent les grandes portes, comme toujours, sans poser de questions. Elle monte et ouvre la porte avec force tandis que ses gardes à elles restent au dehors. Ravid observe Analyssa qui regarde sa mère. Analyssa court et encercle sa chère mère férocement et en pleurant. Ça lui brise le cœur de voir à quelle point la femme de sa vie est dévastée. Il ressent aussi une jalousie mal-placée : il aurait voulu la serrer dans ses bras a lui et enfouir son nez dans le creux de son cou pour inspirer son odeur enivrante. Il voudrait aussi passer ses doigts dans la belle chevelure de sa femme, etc.

Ravid secoue sa tête un peu. Sa mère est différente : elle caresse tendrement le dos de la femme, sa femme, qui essaie de cesser les tremblements de son corps si souple.

Après une bonne dizaine de minutes, les pleures s'arrêtent et Analyssa quittent la maison en toute hâte.

Ravid en profite pour la suivre sur sa moto ninja noire. Heureusement que son casque peut bien dissimuler son visage, parce qu'il ne veut surtout pas causer un accident ou un arrêt cardiaque. Analyssa se retrouve en plein Caire en Egypte, et elle laisse la route principale pour les nombreuses petites rues encombrées qu'on y trouve facilement par ici. Il la dépasse pour se cacher dans un garage ouvert, et il voit le lieu où elle ralenti pour entrer sa voiture ; il connait cet endroit.

Que fait-elle avec Sergei ?

Tout cela devient intéressant. Alors comme ça, sa chère femme planifie une Revenge... ? Pour quelles autres raisons une personne sort d'Italie pour retrouver Sergei, l'un des plus grands trafiqueurs d'armes et d'outils d'espionnages, dans un coin appauvri du pays, sans personne d'autre avec elle... ? Il n'est pas con, mais pas du tout. Il sourit. C'est toujours bien de voir des preuves d'amour, même si elles étaient brutales. Il adore ça de toute façon.

Il démarre sa moto et va dans son nouveau refuge. Une question lui martèle la cervelle...

QUI est-ce qu'Analyssa va extermine pour se venger de lui ?

***

« Natalia »

« J'ai besoin de toi. Sans ton père, sans ta famille. Juste toi. »

« Et qu'est-ce que j'y gagne, farfalla ? » (Papillon)

« Le plaisir d'utiliser ta mitrailleuse. Ton passe-temps favori non ? »

« Tu sais comment me parler. D'accord. »

« Je t'envoie les infos et le lieu. Je te verrai dans exactement dix heures. Et pas plus. »

Un rire érotique « Farfalllla... »

Analyssa raccroche. Elle oublie que Natalia joue les deux camps à la fois. Peu importe, elle a besoin de son potentiel – surtout pour l'opération qu'elle va mener. La Russe est vraiment très douée pour séduire et tuer ; voilà qui fera parfaitement l'affaire. Pour être honnête, Natalia savait déjà que tôt-ou-tard, elle irait venger son mec ; elle voudrait aider à exécuter ses plans – non pas pour la solidarité féminine, mais parce qu'elle a été amoureuse de Ravid au passé, et que secrètement elle l'aimait toujours.

Un homme visiblement lourd aux cheveux gris et blanc s'approche.

«Pour trois cent cinquante-cinq mille euros. Ta commande est dehors. »

« Pas moins de toi Sergei. » Analyssa sort dehors avec et ouvre le camion.

Elle sourit en voyant qu'après avoir enlever les sacs de riz, on y trouve toutes sortes d'armes. Elle approche un HK 416 DEVGRU en 5.56, et la caresse tendrement avec un sourire malsain. Elle observe un Steyr AUG A1, L85 A1, les fameuses pistoles Uzi, AR15, HK417, etc.

Elle s'approche pour regarder la caisse de grenades et d'explosives. Elle ouvre une petite caisse en cuire noire pour regarder les beaux couteux, alignées par longueurs.

« Petit cadeau de ma part ma chérie. » dit Sergei en l'observant.

« Merci. » Analyssa prend une paire de visions nocturnes et les essaie.

Elle continue de marcher pour jusqu'à ce qu'elle voit les mitrailleuses.

« Elles sont jolies. Et j'aime surtout ce modèle. »

« Elle a aussi un jolie calibre. »

« Intéressant. Beau travail. Tu sais quoi faire. »

« Oui madame. » Sergei répond et indique à ses hommes la prochaine livraison.

Analyssa se sent très bien. Après avoir promis à la mère de Ravid une vengeance, elle se sent prête. Elle fait un dernier coup de fil important avant de démarrer sa voiture.

« Mama ! »

« Piccola mia ! Come va ? »

« Tutto bene mama ! Quand viendras-tu ? »

« Tu me verras ce soir ou demain piccola. »

« Si mama. Ti amo cosi tanto. » (oui maman, je t'aime très fort)

« Ti amo farfalla. » (je t'aime papillon)

Analyssa ferme son téléphone et conduit rapidement. Elle est excitée de commencer une mission...




Enfin,une distraction !


Mon Seul ChoixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant