.*. Chapitre Treize .*.

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Mexique.

Victoria photographie le jeune Diego sortant d'une épicerie. Des sachets aux mains, il marche calmement sur le trottoir pour rentrer dans sa voiture. Une fois à l'intérieur de l'engin, il démarre pour rentrer chez lui.

Victoria regarde le signal du GPS placé sous la voiture du jeune. Elle le suit depuis une semaine, et il vient toujours dans cet endroit pour acheter du pain, du lait, des pommes, de l'eau, et des blocs de chocolats de la Caraïbes.

Victoria le suit discrètement, laissant des voitures et des camions bloquer la vue de sa voiture. Elle fait le tour, elle change de chapeaux et de casquettes, et elle garde de grosses lunettes pour paraitre normale. Elle ne se gare pas devant la maison que Diego séjourne – comme les imbéciles de ces films stupides qu'on voit à la télé. Elle démarre et quitte la rue, pour encore paraitre normale.

Il ne devrait pas tarder... Voila !

Diego sort encore pour marcher au parc, et à chaque fois, il s'assoie sous le même gros arbre. Il nourrit les pigeons, il salut des enfants, et lit un livre. Il lit toujours. Trop mignon, le salop.

Victoria commence à s'ennuyer, et elle veut vraiment laisser tomber la surveillance pour aujourd'hui. Elle a remarqué ce petit club intéressant à quelques kilomètres d'ici. Un club qui anime bien ses 'petits plaisirs.' Elle sourit. Elle prend encore quelque cliches du beau salop, et décide de lui foutre sa paix.

Une fois arrivée dans son excuse morbide de taudis, elle place encore une fois les photos qu'elle a prises de Diego sur la table, a cote des photos des enfants Rocco. Pas vraiment de ressemblance, mais on ne sait jamais. Et puis, ou est-elle, cette fille ? Depuis cette semaine, elle ne l'a pas remarqué – pas une seule fois. Et pourtant, les clichées d'avant montre que cette femme est toujours présente à ses cotées quand Diego revient au Mexique.

Elle reviendra...

Victoria se déshabille pour se déguiser. Une perruque, une fausse denture, des lentilles de contacts aux couleurs différents, et un maquillage qui mincie encore plus ses lèvres, mais agrandis son nez. Elle ne veut rien risquer. S'amuser durant les jours de boulot est interdit, mais elle s'ennuie vraiment !

Il fait soir, et les rues sont vides. L'entrée du club est discrète – les gens rentrent sans faire de ligne, et ressortent comme si de rien n'était. Elle hoche la tête au mec qui garde la porte. Il la laisse entrer rapidement, voyant ses bottes hautes, et sa robe a manche longue, le tout en cuire noire. Une fois rentrée, elle voit les spectacles d'exhibitions. Des femmes et des hommes vêtus bizarrement, des scènes remplies de spectacles qui peuvent hanter pour le restant de ta vie.

Comment a-t'elle put en arriver là ? Ah oui... l'un de ses amants.

Des hommes s'approchent d'elle comme des serpents qui ont trouvé une proie adéquate, pensant qu'elle est une soumise. Et pourtant...

Quand l'un lui touche le menton, elle le gifle et lui tire les cheveux. Il sanglote en se mettant à genoux, et elle l'ignore comme un petit chien. C'est ce qu'ils sont à la fin de la journée...des petits chiens...qui aiment se faire corriger.

Toujours avec une ligne d'hommes derrière elle, Victoria regarde curieusement les alentours. Elle se frotte les yeux quand elle remarque Mr. Igor assis sur une chaise, avec un Arabe en face de lui. Ils sont entouré de femmes en sous vêtement cuire qui les caresses, et qui dansent sur leurs jambes.

Elle s'assoie, et pose ses bottes sur un homme à genoux devant elle. Bonne petite table... Elle remarque un échange d'enveloppe, et des hochements de têtes. Intéressant...

Mon Seul ChoixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant