[Deux jours plus tard. Paris, France. ]
Analyssa se retrouve avec Natalia, et tout deux surveillent le clan de Ravid qui traine dans un club à Paris. Après dix jours à surveiller les autres clans en Inde, elle est rentrée en France pour continuer les observations sur les hommes qui s'étaient déplacé étrangement. Le plus étrange dans tout ce charabia était de voir le cousin de Ravid, Igor Eben, parler a plusieurs d'entre eux. Mais c'est quoi ses foutaises ?
« Mais c'est quoi ses foutaises ? » Natalia demande doucement quand elle zoom sur les vitres du club.
Elle peut lire dans les pensées, la pétasse.
« Je m'demande la même chose. Essaie d'identifier tout le monde – si tu les connais. »
« J'les connais pas. »
« T'as pas lu les profiles que j't'ai donné ou quoi ? »
« Non. » répond Natalia.
« Arrête de faire la salope avec moi et -»
« J'fais la salope si je veux. »
Analyssa murmure « T'as pas besoin, t'en es une. »
« J'ai entendu... »
Après avoir identifié tout le monde, elle remarque que Josek et David Eran sont absent. Même Diego est présent, à observer intensément la distribution des enveloppes oranges – surement rempli de liasses. Les traitres, les chiens les-
« Petits misérables mendiants, tas de merde, » et Natalia continue le reste de ses insultes en Russe.|
Analyssa comprend sa réaction. Natalia a une fois été éperdument amoureuse de Ravid. Une autre raison est qu'un mafioso déteste la trahison.
Les hommes sortent de la salle – à l'exception de Diego. Lui et son nouveau maitre s'empoignent fermement la main. Igor chuchote, et Diego hoche simplement la tête.
Ennemi.
Bizarre, bien que l'ennemi en question ait été vu dans l'acte, c'est le silencieux qui inquiète Analyssa.
« Je crois qu'on a trouvé nos victimes. » Analyssa dit finalement après un sourire.« On va s'amuser. » Natalia répond.
Analyssa et Natalia monte dans leur petite voiture et rentre tranquillement dans leur appartement.
« Igor... »
« Ce petit salop. Il n'a jamais été dans le besoin, et a même parut de bien s'entendre avec Ravid. Pourquoi voudrait-il faire une telle idiotie ? »
« L'apparence est trompeuse. »
Natalia secoue la tête. « Non, il y a une histoire derrière toute cette affaire. On a toute les deux vérifier leur passé : il n'y a absolument rien, et je dis, RIEN qui aurait pu faire Igor devenir ainsi. Ce n'est pas la première fois que je le vois. Il n'est pas trop doué pour les trucs de notre monde mais il est très focaliser sur la finance de la famille. Il sait où et quand s'investir dans le marché financier. Lui et Ravid ont toujours été de bons amis, donc c'est soit- »
« Quelque chose ou quelqu'un l'influence à se comporter de cette façon. » Analyssa répond attentivement.
« Touchée... » Natalia finit en réfléchissant de plus belle. « Ou peut-être les deux... ?»
« Je ne suis pas certaine, mais je crois savoir qui. On devrait vérifier encore une fois les antécédents de tout le monde dans son clan- »
« Non Natalia. Trop de boulot. On devrait revérifier juste pour deux personnes. Diego Rosso et Igor Eben. »
« Tu as raison. » Natalia répond.
« Spécialement Diego. Ce petit homme à beaucoup à offrir.Ça ne veut pas nécessairement dire que c'est à notre avantage. » Analyssa bouge son nez de dégoût.
***
Maria n'a jamais eu pitié de qui que ce soit. Elle déteste la pitié, elle hait la pitié. Alors quand elle regarde ces enfants qui traînent dans la rue à jouer dans la boue pour s'amuser, elle ne ressent pas de la pitié. Elle ressent une fierté immense. Elle est fière d'avoir tout fait pour sortir de cette merde de vie boueuse. Elle a menti, volé, trompé, truqué, falsifié, et tué pour se retrouver dans sa position actuelle.
Elle veut aussi aider ses enfants, mais pas comme le reste du monde. Elle veut élever des soldats intelligents et autonomes qui n'auraient jamais besoin l'aide de qui-que-ce-soit au dehors de leur cercle – leur solidarité serait leur plus grande force, et l'ambition financière individuelle ne serait jamais un problème.
Dans le groupe d'enfants de rue se trouve une fillette. Les autres garçons la poussent fâcheusement dans la boue, et elle commence à pleurer. Une femme – surement sa mère – la prend dans ces bras et critique les garçons férocement en cajolant sa fillette.
Maria se rappelle vaguement l'amour d'une mère. Elle n'a malheureusement aucun souvenir de la dame, mais elle a dut être aussi fantastique que cette femme-là en dessous de son balcon. Si Maria vit assez longtemps pour fonder ce refuge, elle entrainerait les filles deux fois plus que les hommes. Trop longtemps elle a subit l'abus des hommes de cette foutue terre de mec. Et puis on ose demander pourquoi la planète est si laide aujourd'hui. Donner un homme une goutte d'importance et il avalera la bouteille, le capuchon, le reçu, et pourquoi pas tout le magasin.
« Pfff. »
« Hey, c'est quoi le problème ? »
Maria se retourne pour regarder son frère. Elle sourit tendrement en regardant le gardien de sa vie. Le seul homme qu'elle admire, et qu'elle n'a pas envie d'abuser. Le seul qui la comprenne. Le seul qui se fout vraiment de sa santé et de ses problèmes. Le seul qu'elle obéit sans réfléchir. Son grand frère...
« Rien frangin. Je regarde un truc c'est tout. »
« Ça m'inquiète... Quand tu regardes quelque chose tu fais des plans. » répond le jeune homme en lui lançant une pomme. « Dis tu aimes le nouveau magasin de fruit ? »
« Bien sûr, j'aime mes fruits tous frais. » Marie croque sa pomme en souriant.
Chaque matin elle vole une pomme a ce pauvre marchant toujours étourdie de la regarder. Ces Italiens...
« Notre lunch est ici. Viens déguster ma princesse. »
Maria sourit. « D'accord. Il y a quoi dans le menu mon grand chef ? » elle taquine son grand frère.
« Un cassoulet, tagliatelles à la carbonara, et une fondue bourguignonne. J'ai apporté du pain chaud et du lait et de l'eau. On est bon pour 3 ou 4 jours, ou plus si tu ne dévores pas toute la bouffe. » Il sourit et elle envoie un coussin sur son visage. Soudainement ils jouent comme des enfants puis elle le sert très fort.
« Je t'aime Diego. »
Il soupire. « Je t'aime aussi petit chaton. » dit-il en lui caressant le dos.
Ils sont reste ainsi pour quelques minutes jusqu'à ce qu'ils mangent devant la télé en regardent un film de Gérard Depardieu. L'humour est dans l'air, mais secrètement elle repense à la petite fillette qui s'était fait poussée dans la boue. Si c'était elle, elle se serait relevée et pousser ses garçons, et elle les aurait quittés.
On ne reste pas avec ceux qui t'abusent. On les quitte ou on les tue.
La fillette est bien trop jeune pour connaitre la dernière option.
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Mon Seul Choix
Любовные романыLivre # 2 de la série Benedicto - l'histoire d'Analyssa, enfant aîné de Guido, soeur d'Antonio et de Frederico. Femme d'affaires aux looks merveilleux, bénévole, sexy, et débrouillarde dans un monde ou les hommes dominent incessamment. Bien sur, ce...