.*. Chapitre Vingt Deux .*.

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[Le Lendemain Matin]

Diego s'étire en se relevant de son lit. Il y a une bonne odeur de café dans l'air, qui se mélange avec celle des œufs et du pain. Il se lave le visage et s'essuie. Il s'habille et rejoint sa sœur qui cuisine dans leur petit appartement à Paris. Il regarde le lever du soleil avec un petit espoir, comme tous les matins. Sa sœur vient se ploter sous ses bras, et tous deux restent la, paisiblement content de ses rares matinées ensemble.

« Quel beau portrait. » Maria remarque la scène évidente.

« Ouais. Magnifique. »

Après le petit déjeuner vers 7h AM, les deux rigolent un peu avant de se quitter, pour ensuite se revoir dans la soirée dans le club d'Igor. En sortant de son immeuble, Diego vérifie son portable : depuis hier, aucun appel reçu des agents d'Igor, ou de ses informateurs. Le cargo devrait arriver dans deux jours. La soirée a du vraiment les occupés, surtout avec tous ses transferts qui ont été effectué simultanément.

Durant la journée, les trois clients qui voulaient d'un tueur à gage l'ont demandé de quitter les lieux, sans lui donner la raison de cette demande. Il contacta d'autres clients potentiels qui n'ont pas répondu.

Mais bordel, que se passe-t'il ?

Il obtient sa réponse en passant près d'une petite boulangerie sur la rue Victor Hugo : une présentatrice de nouvelles internationales d'RFI parle du complot du siècle concernant un couple impliqué dans la mafia Italienne et internationale. Des cargaisons de drogues, ventes d'armes illégales, de prostitutions, et aussi fermetures de tous transports publics, incluent voies maritimes.

Bien que Diego n'a rien avalé depuis un moment, il veut à tout prix vomir.

Il tremble. Doux Seigneur. Son portable vibre, et il craint le pire : quelque chose est arrivée à sa sœur.

« Diego. » La voix anxieuse de Maria le console instantanément.

« Oui. J'ai vu. » dit-il en s'éloignant de la boulangerie. « On se voit au club, maintenant. »

« D'accord. » Maria raccroche, et Diego se met en route vers le club fermé.

Diego monte un taxi et donne l'adresse du bar. Une vingtaine de minutes après, il rentre et se serre un whisky fort. Tout le monde déserte l'endroit ; logique, maintenant la police doit surveiller toutes personnes de haut profile associées aux Ebens. L'ironie dans tout cela, c'est que Diego s'en foute parce que son patron est mort. Quand un contact de la police locale l'a enfin appelé, il a vu le cadavre d'Igor qui tournait doucement, et aussi l'image de son épouse morte. Il a aussi vu les images de ses anciens clients arrêtés, entrant dans des voitures de polices.

VICTOIRE disait les titres. Victoire mon cul ouais. Il n'y a que deux possibilités dans ce désastre : soit une guerre vient de commencer, ou encore soit une guerre vient d'être terminé. Pour la deuxième fois de sa vie, il est confus. La première fois fut quand il regarda l'explosion de sa maison, et qu'il n'a pas su comment il allait s'occuper de sa jeune sœur.

Un autre verre. Il en a vraiment besoin.

« N'abuse pas. » Maria touche son épaule.

Il attire sa sœur contre lui et tous deux se serrent fortement. Ils restent silencieux, et laissent le sens du toucher les soulager l'un l'autre. Ils en ont réellement besoin.

« Que va-t-on faire maintenant ? » Diego demande avec pure confusion.

« Ce qu'on a toujours fait. On va survivre. » Maria répond fermement en embrassant son front. « Il y aura d'autres opportunités de contrats, non ? Mais avant, buvons un dernier verre. On en a bien besoin. »

Mon Seul ChoixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant