.*. 23 SPECIAL .*.

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Tout le monde est mort. Ouf, quel soulagement !

[Flashback]

Analyssa sort de l'immeuble, et presse trois détonateurs différents qui secouent le quartier. Quelle belle ironie ! Faire exploser ce foutue immeuble comme ils ont fait exploser le ranch de mon homme. Voilà qui va alerter les flics. Elle monte dans son véhicule et quitte les lieux tranquillement. En chemin, elle passe dans un incinérateur public et jette les habits qu'elle a utilisés pour accomplir le sale boulot. Après une trentaine de minutes à conduire et à construire des nouveaux alibis, elle rentre dans son hôtel, salue la réceptionniste avec un grand sourire, et monte dans sa chambre. Elle va directement dans sa salle de bain luxueuse et fait couler un bain très chaud.

Dans la baignoire, elle laisse tous ses idées paranoïaques lui envahir l'esprit : quelqu'un savait qu'elle était présente ce soir, et l'a aidé à éliminer Diego. Elle a entendu des coups, et des cris. Qui est-ce ? Merde... Qui a pu l'aider depuis tout ce temps ? Est-ce que son double a bien fait son boulot ?

Après une douche pour un dernier rinçage, Analyssa retourne dans sa chambre pour se changer et se mettre au lit. Mais tout d'abord, elle téléphone son frère.

« C'est fini mio fratello. Je suis tellement soulagée. »

Antonio rit « Moi aussi ma chérie. Et maintenant, que vas-tu faire ? »

« Retrouver ma famille. Ciao amore. »

« Ciao sorella. » Antonio raccroche le téléphone, et se recouche près de son épouse qui dort paisiblement.

Analyssa commande une bouteille de vodka, et boit en se rappelant du désastre qu'elle venait de créer. Que tout le monde qui vit dans son monde tordu comprennent ce qui vient d'être réalisé : elle est la Maitresse de cet Univers, et PERSONNE ne s'attaque à elle sans en recevoir dix fois pire. Elle sent le sommeil l'envahir, et dépose la bouteille.

Enfin...un bon sommeil.

***

Ravid enlève ses vêtements, et les brules dans sa cheminée. Il rentre dans sa chambre et prend une longue douche chaude. Analyssa...

Comment va-t-il se présenter à elle, maintenant que tout est terminé ? Et les Familles-Membres ? Quelle situation ! Est-ce qu'elle l'acceptera ? Elle le pardonnera ? Pourrait-il enfin voir sa fille ? MA FILLE...

Ravid finit sa douche et se change. Il réfléchit, et décide enfin qu'il était trop fatigué pour faire cela aussi. Trop de complications. Comment va-t-il faire ?

Je suis fatigué...

Ok je vais au lit.

Je suis dans la merde.

Ravid éteint les lumières de sa chambre et se met au lit, et le sommeil l'envahit tout de suite.

***

Natalia s'étire au beau levé de soleil Italienne devant la grande fenêtre d'une très belle chambre... Quel beau portrait ! Elle essaie de se relever, mais le moment qu'elle pose ses pieds pédicures au sol elle tombe face à terre.

Nom de Dieu, quelle migraine atroce !

Et ou suis-je de toute façon ?

« Hey, hey ça va ? »

Natalia reconnaitrait cette voix parmi des milliers... Oh non. Oh non oh non non non non non non oh non ! Combien de bouteille d'alcool a-t'elle put avaler pour se retrouver au lit de Malik... ?

« Fais chier... » Natalia murmure en hochant la tête.

Malik l'aide à se relever, mais ses jambes deviennent molles au moment de rester debout. Ah oui. Hier elle a finalement touché le gros lot ! Malik est... incroyable au lit. Il lui faut un bon rappel d'esprit.

« Qu'est que tu m'as fait Malik ? » ronronne Natalia.

Malik rit doucement en la tenant dans ses bras. Il la pose sur son lit, et ce n'est qu'à ce moment qu'elle voit la raison de son infirmité temporaire – du moins elle espère.

« T'as toujours eu trois pieds ? Non je repose ma question, est-ce que t'es humain ou a moitie cheval comme dans ces foutues mythes grecques ? Qui est ton père, Pegasus ? » Natalia regarde avec stupéfaction en se léchant les lèvres.

« Pourtant hier soir tu criais mon nom. Tu me demandais de continuer, tu m'as ordonné de ne pas m'arrêter. »

« Je n'en doute pas du tout. Non attend, j'en doute. Cette...chose, ce monstre était en moi ? Je m'en serai rappeler, vu la grosseur de cet engin. » Natalia ricane de plus belle.

Malik la retourne soudainement, et presse son engin entre ses fesses. Natalia ronronne de plaisir et d'excitation.

« Te rappelles-tu maintenant ? Ou devrais-je t'aider ? » Malik murmure en mordillant les oreilles de Natalia.

Elle est essoufflée, et elle hoche la tête. « Je t'en prie, aide-moi. »

Elle ressent tout ce qui se passe : les caresses le long de son dos, le poids de Malik sur son corps, le positionnement de son membre entre ses murs de chaire, et finalement...

« Ah... » Natalia cri doucement.

Tous deux bougent en parfaite synchronisation, et la soumission ou la domination qui est présent n'est pas disputée. Malik prend soin de cette femme qu'il a eu le bonheur de remarquer depuis quelques temps. Natalia ne semble pas comprendre sa valeur ou ses capacités, mais lui il cherche à les connaitre sans autant l'approcher. Elle est vigilante quant il s'agit de sécuriser un périmètre, mais pas quand il est questions de ses insécurités dans ses pensées.

Des gémissements, du désir, du plaisir, tout se fait entendre dans cette chambre. Malik mort l'épaule de Natalia qui cri son nom. Tous deux jouissent, et tombent ensemble sur le lit.

« Je me rappelle de TOUT !Pourquoi m'as-tu mordu ? » demande Natalia, toute essoufflée et rougie.

« Pour te rendre la pareille. Tu m'as blessé hier. » Malik répond en prenant la main de Natalia pour la déposer sur son torse.

Automatiquement, elle ressent ses abdominaux creux et caresse son torse.

« J'aime quand tu me touches ainsi. » Dit-il en fermant les yeux.

« J'aime le faire. » dit Natalia en embrassant son épaule.

Ils ne disent rien, et observent ensemble le changement de couleur qui se fait autour de la chambre. Le soleil est finalement au ciel bleu, et la journée peut commencer.

« Tu veux manger quoi ? » Malik demande en caressant le ventre de Natalia.

Maintenant il joue dans son nombril, et tous deux rient. La main de Natalia descend pour presser le sexe de Malik, et il grogne.

« Je veux te manger. » Natalia mord sa lèvre inferieur.



En fin de compte, ils n'ont jamais quitté la chambre.

Mon Seul ChoixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant