.*. Chapitre Sept .*.

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[23 ans plus tôt.]


La Famille Rocco se trouve en Espagne pour discuter affaire avec les autres Familles d'Europe. Elle a besoin d'aide pour faire stopper certaines Familles Arabes qui kidnappent et vendent les jeunes filles Mexicaines comme esclaves sexuelles.

Elle se trouve aussi en Espagne pour négocier une entente ferme et claire avec la Famille Juive Saraf pour arrêter leurs ventes de substances hallucinogènes dans leurs territoires sans leur donner un pourcentage.

« Donc on conclut que la vente des filles et des femmes de nos territoires seront dorénavant interdites. Si on attrape les coupables, on s'en débarrasse. Qui est en accord, et qui refuse ? »

Tout le monde lève la main pour démontrer un accord, et personne ne refuse. Il y a longtemps que cet acte a été rejeté par de nombreuses Familles Latines et Européennes – grâces aux femmes courageuses qui ont persuadées aux maris de cesser ces actes ignobles. Pourtant, il y en a beaucoup d'autres qui continueront.

« Maintenant, concernant les ventes répandues dans mes territoires » continue clairement en Espagnol « tous les fournisseurs que j'ai attrapé font partie de la Famille Saraf. » Il regarde directement le patriarche Saraf. « Je ne me rappelle pas avoir donné mon accord a cette Famille de vendre dans mes territoires sans donner le pourcentage que tout le monde sur cette table paie. »

« Mr. Rocco, il y a-t'il un problème ? »

« Oui, et je viens de l'adresser. Arrêtez vos idioties chez moi sans jouer le jeu correctement, en suivant les règles. Je vous ai prévenu devant les autres Familles. »

Tout le monde reste muet. Le patriarche Rocco n'a jamais amincie ces mots pour qui que ce soit – même pour le grand et violent Mered Saraf. Les deux hommes tiennent leurs regards sans flancher un seul moment.

« Je comprends très bien. » Mr. Mered répond froidement.

« Le jeu, les règles, ou les conséquences ? »

« Le tout. » répond Mered.

Mr. Raymundo sourit amèrement. « Très bien alors. Dinons tous ! » dit-il avec beaucoup de faux enthousiasme.

L'atmosphère change avec la musique de salsa et la nourriture qui vient de plus en plus. Les serveurs s'activent et tout le monde rit. Tout le monde, sauf Mered. Il est dans l'irrespect, plongé dans le monde de la provocation et de la honte.

Malgré tout, il sourit et embrasse sa femme, la merveilleuse Naami. Elle a dû ressentir son malaise caché, cette femme, parce que ce regard est un avertissement qui devra être disputé plus tard. Il hoche la tête. Au moment du dessert, les hommes se déplacent pour fumer ou pour boire. En d'autres termes, pour discuter.

Raymundo approche le groupe composer de Guido Benedicto, , et finalement Mered Saraf.

Joao rit doucement en soufflant sa fumée de Marihuanilla. « Messieurs, je vous laisse. Comme vous le voyez, je me rends au septième ciel.» dit-il en levant sa belle roulée, et en se dirigeant au salon.

Guido reste en place avec son meilleur ami, Mered.

« Mered, puis-je m'adresser à toi en prive? »

« Guido est mon frère depuis naissance. Tu peux tout me dire devant lui, Raymundo soupire et le regarde droit dans les yeux. « Très bien. Je veux -»

Mon Seul ChoixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant