.*. Chapitre Seize .*.

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[Résidence Familiale des Benedicto. Sicile, Italie – Temps Présent]


Giorgio et Antonio sont enfin en Sicile, se tenant debout devant le grand Mr. Guido.

« Quand que j'aurai ma paix avec cette histoire ? Je deviens trop vieux pour ces choses. » Guido dit, exaspéré de raconter cet immense malentendu a sa famille.

Antonio s'en contre-fiche. « On ne partira pas sans savoir ce qui s'est passé, mio padre. Je veux aider ma sœur, et je veux tout comprendre. »

« Tu peux rester en Sicile ! Ta merveilleuse épouse m'a toujours fasciné, et maintenant qu'elle attend mon nipote, je veux la voir de plus en plus. » Guido rougit et sourit bêtement.

Antonio secoue sa tête, tandis que Giorgio rit. « Padre ! Sois sérieux, on doit parler. »

Guido roule ses yeux, mais les signale de le suivre tout de même. Il descend dans le jardin et embrasse tendrement Angella, qui semble vraiment heureuse de jouer avec les enfants des travailleurs de Guido. Antonio embrasse les lèvres de son épouse, et Giorgio fait de même avec Neiva – qui envoi de l'eau sur les enfants.

Les trois hommes sont enfin dans le bureau, et ils s'assoient tous en versant de l'Amaretto Disaronno sur glaçons. Quelque chose doux pour commencer la conversation - pourquoi pas ?

« Par ou dois-je commencer ? » Guido demande en s'étirant.

Autant être à l'aise.

« Est-ce que Mered a tué Raymundo Rocco, papa ? » Antonio fonce.

« Non. » Guido répond de façon calme et plaisante.

« Alors, est-ce que la même personne qui a tué Raymundo, a aussi tué Mered ? »

Guido exhale. « Je suis certain que oui. »

***

[Résidence Familiale des Benedicto, Italie. 12 ans plutôt]

« Alors augmentons la surveillance sur ses deux, et faisons une réunion extraordinaire avec tous les membres de La Secte. Dites-leur que c'est une urgence d'une grande importance. » Guido dit en buvant un dernier verre.

Josek sort de la pièce, laissant les deux messieurs à eux seuls. Guido regarde son ami.

« Désolé fratello, il fallait que je l'entende de ta bouche. » dit-il doucement.

Mered hoche la tête « Si j'étais à ta place, je douterais aussi. Ce n'est pas grave. »

Tous deux s'empoignent dans une accolade féroce et ne disent rien. Il n'y a ni malaise, ni problème.

« On aurait dit des gonzesses. » Isabella frappe ses mains, et tire la langue sur Guido.

Mered ricane et salue de la main. Isabella lui lance un clin d'œil.

« Tu vas réparer cela, tu sais ? » Elle pointe sur les trois trous près de la fenêtre, et Guido fait une grimace. « En tout cas, le diner sera prêt dans dix minutes, dépêchez-vous. »

Elle sort du bureau, et Guido hausse les épaules. Les femmes...

« Que fait-on maintenant ? » Mered questionne sérieusement, tout humour sorti de son visage.

« On attend la réponse des Familles à la date fixée, et on patiente. On doit juste être vigilent. » Guido appui son dos sur le mur.

Mered regarde la fenêtre. « Je ne suspectes aucun de nos hommes, honnêtement. Ça doit être l'une de ses familles. »

Mon Seul ChoixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant