Vampire Diaries: Antidote.

. Chapitre 30 .

De Damon à Joey.
Salut petite Louve, je t'emmène à l'hôpital ?

Je ne peux m'empêcher de sourire à son sms et au surnom qu'il me donne, exactement le même que Mason. Je décline la proposition en l'informant que c'est Bonnie qui m'emmène aujourd'hui car elle connait la doc et je pense que ça me mettrai plus en confiance... Ou pas. Bonnie arrive sur les coups de 10h tapante et, nous nous mettons en route dans un silence morbide.

_«Tu es sûre de toi?» Demande-t-elle.

Tête collée à la vitre et contemplant le paysage, je me contente d'hocher la tête pour lui répondre. Oui j'étais sûr, et de toute manière je n'avais pas le choix, je ne l'ai jamais eu. Lorsque nous nous garons sur le parking de la clinique. L'angoisse, la tension gagne 10 crans d'un seul coup. «Tu n'en sortiras pas vivante» murmure une voix dans mon cerveau, je me gifle intérieurement et tourne sur moi-même, absorbant chaque détails de ce qui m'entoure. La forêt, l'air pur, les animaux, mais aussi chaque personne qui passe dans mon champ de vision, souriez bordel, la vie est belle. Je croise enfin le regarde de Bonnie et lui sourit faiblement alors que mes yeux commencent à s'embuer. Nous nous mettons en route vers l'entrée et gagnons rapidement l'accueil où nous sommes accueillis par une vieille femme potelée à la voix stridente qui nous demande de patienter. Nous prenons place dans la salle d'attente et je ne peux empêcher mes jambes de tressauter sur place, attirant quelques regards curieux. La pièce est blanche, sans décoration, ce qui m'étouffe rapidement, je sens une boule se former au coin de ma gorge tandis que mes yeux s'humidifient.

Enfin, et au bout d'un laps de temps qui me semble être une journée complète, une jeune femme brune aux cheveux bouclés apparait derrière le bureau. Elle attrape un tas de feuille, les regarde longuement avant de poser ses yeux sur la salle d'attente et d'appeler mon nom. Bonnie me serre le poing avant que je ne me lève et ne déambule à la suite de la doctoresse. Nous n'échangeons aucunes paroles ce qui me met mal à l'aise, et enfin, nous arrivons à destination. Derrière une porte de couleur rose flashy (une horreur) se trouve ma chambre. De forme carrée, avec une immense baie vitrée dans le fond sécurisée par de grandes barres de métal... Je grimace. J'enlève ma veste que je pose sur un porte manteau et rive mon regard sur la jeune femme.

_«Je sais qui tu es, je sais de quoi nous sommes entourés, je sais aussi pourquoi tu es là, es-tu sure de ta décision ?» Me demande-t-elle.

_«Ai-je vraiment le choix ?»Murmuré-je tristement.

Elle relève la manche de ma chemise et m'enroule un élastique autour du bras avant de me percer d'une fine aiguille, rapidement 5 petits tubes emplit de mon sang sont disposés sur un plateau.

_« Tu à le choix, toujours. Soit tu es égoïste et tu fermes les yeux sur tous les proches que tu peux sauver, soit, de par ta vie tu les soignes tu as le choix Joey» Ajoute-t-elle calmement.

_«Sauf que je ne suis pas égoïste donc je n'ai qu'une seule solution. Comment connaissez-vous tout ... Tout ça ... Nous ?» Me risqué-je à demander.

_«Mon frère, Joseph s'est fait transformé par un vampire un jour, pas question pour moi de trahir mon frère bien qu'un tas de victimes gisaient derrière lui, et là j'ai était égoïste, et puis un beau jour, il s'est coupé avec une lame tranchante, et en quelques secondes, la plaie avait disparu alors j'ai menée quelques examens sur lui, en prélevant son sang et en le transfusant dans d'autres patients, et tous on miraculeusement guérit, mais rien de tout ça n'est naturel...» Souffle-t-elle.

J'hoche la tête silencieusement alors qu'elle me ramène de quoi grignoter, une bonne bouffe bien dégueulasse digne des hôpitaux. Je grimace et repousse le plateau du bout des doigts.

_«Je vais examiner ton sang je reviens dans quelques heures... Et Joey ... Merci» Ajoute la doc.

_«De quoi ?» Demandé-je.

_«De te sacrifier pour tes amis, ta famille et des inconnus» Puis elle referme la porte.

Le mot sacrifier me gifle d'une force inouïe, oui je me sacrifier c'était ça le mot. Je me laisse lourdement tomber sur ce qui me sert de lit et soupire profondément alors que Meredith revient, déjà. Je pose sur elle des yeux interrogateurs.

_«Nous allons devoir te brancher à plusieurs machines, ton sang contient des molécules bien trop complexe pour y comprendre quelques chose, tu seras perfusé d'un produit qui va énormément te fatiguer, c'est normal.» Ajoute-t-elle les bras remplit de tubes et de seringues.

J'hoche la tête comme pour lui donner mon consentement et elle commence à me brancher à des machines qui émettent une multitude de bruits aussi agaçants que stridents. Une fois finit, elle me sourit faiblement avant de fermer la porte, me laissant seule avec mes 50 tuyaux qui sortent de mon corps. Je sombre rapidement dans un demi sommeil, et, lorsque la porte s'ouvre brusquement que je reprends peu à peu conscience. Ma vue floue devient de plus en plus nettes au fil des secondes, ma peau se réveille, et je vois enfin le visage inquiet de Tyler dans mon champ de vision.

_«C'est quoi ce bordel Putain ?» Crie-t-il hystérique.

_«Tyler calme toi...» Déclare Bonnie.

Je lui souris faiblement et pose une main sur sa joue, tandis que le bip bip des machines s'accélère. Il me caresse les cheveux, et je peux voir passer dans ses yeux une douleur infinie. J'arrache le fin tube qui m'empêche de parler, me brulant la gorge au passage et déclare.

_«Ma mère était une sorcière, elle a mis en moi une sorte de remède pour soigner les éléments paranormaux, tu pourras ne plus être un loup garous, et Caroline pourrai redevenir humaine, tout le monde pourrai être soignés grâce à moi !» Soufflé-je.

Il me regarde les yeux brillants, ne s'attendant surement pas à ce que je vais lui annoncer.

_«Mais toute magie à un prix Tyler, je suis le remède mais je suis mon propre meurtrier, si nous trouvons, je vais mourir ».

A l'instant où je prononce cette phrase son visage se décompose avant de devenir aussi blanc que les murs de la chambre d'hôpital. Je glisse ma main au creux de ses siennes et lui murmures.

_«C'est mon choix ... Ça va aller...»