Vampire Diaries: Antidote.

. Chapitre 43 .

_« Où vas tu ? » Demandé-je.

_« Nous allons exaucer ton vœux numéro 3 et le 7...» Réponds simplement Damon.

_«Tu m'emmènes aux Appalaches ?» Le questionné-je sourire aux lèvres.

En guise de réponse il se contente juste d'hocher la tête, bien qu'il conduit je me jette à son cou et l'embrasse passionnément, lui arrachant un grognement de plaisir. Nous étions rentrés de Floride depuis 3 mois, et je n'avais toujours aucunes nouvelles de mes amis, à cette pensée, mon coeur se sert douloureusement. Depuis, Damon avait fait son maximum pour me faire plaisir, nous étions partis faire des emplettes pour la chambre de l'enfant à naitre, il avait fait les démarches administratives pour que j'habite définitivement chez lui, et quelle surprise lorsque du courrier à moi et arriver directement au Manoir, je m'étais mise à pleurer je pense, comme d'habitude. Il était au petit soin, chaque moment n'était que pur bonheur et chaque jour me réservait une autre surprise.

Désormais, je ne pouvais plus cacher mon petit ventre arrondis, et les gens ne s'empêchent plus de venir nous féliciter Damon et moi. Nous allions être parents, quelles sensations étranges.

Lorsque les pneus de la voiture grincent sur les gravillons, mon coeur fait un salto arrière dans ma cage thoracique, je ne peux m'empêcher de garder mon excitation pour moi plus longtemps, dans quelques minutes je serais au campement. A peine garée, la jeune Alex me saute dans les bras et pose ses mains à plat sur mon ventre, après quelques minutes à discuter, je relève la tête et aperçois Tyler et Mason en pleine discussion avec un autre jeune homme, vachement séduisant. Damon s'en rends compte et me donne un léger coup de coude dans les côtes.

_«Aïe» Fais-je en riant.

Le son de ma voix se percute contre les parois de la montagne et je vois mon frère se diriger vers moi tout sourire.

_«Je ne savais pas que tu étais là !» Lui dis-je en le serrant dans mes bras.

_«Et si, Mason m'a autorisé à venir»

En parlant de Mason, ce dernier arrive mer sert dans les bras avant d'asséner une tape amicale à Damon qui reste un peu en retrait, esprit de conservation. Un vampire pour trente loups... Assez effrayant. Je le saisis par la main et l'entraine à ma suite, je veux lui faire visiter tout ce qu'il y a de plus beau, les endroits gravés de souvenirs... Je commence par l'emmener au lac, mon ventre m'empêche de monter agilement mais nous y arrivons rapidement. Nous nous asseyons sur une berge, admirant le reflet du soleil briller sur la surface de l'eau. En face de nous, des jeunes loups s'amusent à sauter des falaises, que de souvenirs.

_«Pourquoi font-ils ça ?» Demande-t-il.

Le fait qu'il s'intéresse à ma culture m'emplit de bonheur.

_«Avant tout pour être reconnus courageux, mais aussi pour surmonter la peur...» Dis-je.

_«Tu l'as fait ?» Demande-t-il.

_«Oui, mais pas de cette hauteur»  Du bout du doigt je lui montre un morceau de falaise encore plus haut, surplombant la mer d'une cinquantaine de mètres. Il pose sur moi des yeux écarquillés avant de m'embrasser tendrement. Nous restons ainsi lové jusqu'à ce que le soleil se couche et les premiers rires s'élever dans les airs. Nous regagnons le camp, et tandis que nous prenons place, je capte quelques regards hostiles envers Damon. Je sais qu'il doit prendre énormément sur lui en ce moment même et lui en suis reconnaissante.

_«Merci» Soufflé-je.

En guise de réponse, il embrasse le sommet de mon crâne avant de jeter une couverture sur nos deux corps. La nuit est rythmée par les légendes, contes et témoignages des anciens. Bien que certains dénigrent les vampires, Damon ne relève pas, se contenant d'écouter. Je me redresse sur mes fesses avant de plonger mes yeux dans les siens, le reflet de la femme dans ses pupilles rendes ses yeux encore plus ténébreux. Il est époustouflant. Tyler s'assoit lourdement à côtés de nous et soupire.

_« Alors le vampire, pas trop dépaysé ?» Demande mon jeune frère.

_«Non, j'aime bien apprendre ce qu'il se dit des deux côtés...» Réponds sagement Damon.

Tyler hausse les sourcils mais je sais qu'il n'a pas pris sa méchamment.

_«On va se coucher ? Je commence à fatiguer ...» Demandé-je à Damon.

_« Non attends encore dix petites minutes s'il te plait...»

Je le regarde, étonnée et accepte d'un signe de tête, et je comprends rapidemment pourquoi après quelques minutes. Mon oncle, l'alpha de la meute arrive avec quelque chose dans les bras. Quelque chose de blanc qui semble remuer. Lorsqu'il s'assoit à mes côtés et me tends ce qu'il tenait, j'étouffe un cri surpris. Dans ses bras, une petite louve, à la fourrure blanche immaculée, et aux deux yeux d'un bleus des plus profonds.

_«C'est moi quand je mute ...» Murmuré-je en attrapant le louveteau qui commence à gémir.

_« Voilà... Tu as remplis ton vœu numéro 7» Murmure Damon à mon oreille.

Je secoue la tête en esquissant un sourire.

_«Où l'a tu trouvé ?» Demandé-je à mon Oncle.

_«Lors de notre dernière mutation, leur mère s'est faite tuer par des braconniers, et les petits restaient auprès d'elles, nous les avons ramenés, et celle ci t'appartient désormais.

Je ressert la petite boule de poil dans mes bras, la regardant s'égarer dans un sommeil profond.

_«Melmë Oira...» Murmuré-je.

_« Ça veux dire quoi ?» Demande Damon.

_«Amour éternel» Dis-je en l'embrassant amoureusement.

Sa main gauche se glisse dans les cheveux tandis que la droite caresse ma clavicule. Nos souffles s'accélère tandis que notre rythme cardiaque bats à l'unisson.

_«Allons sous la tente...» Dit-il d'une voix rauque presque suppliante.

J'acquiesce, pars déposé la jeune louve avec ses frères et sœurs et rejoint Damon sous la tente. Il me fais assoir sur lui avant de m'embrasser délicatement chaque parcelle de mon corps qu'il peut atteindre avec sa bouche. D'un mouvement sec il enlève son tee shirt et le mien, et d'un geste rapide dégrafe mon soutien gorge qui vient se perdre entre nous deux. Le signal est lancé, est bien que mon ventre m'empêche certains mouvements, cette nuit est aussi épuisante que les précédentes. Une fois finit, il m'attire dans ses bras, et nous nous endormons nus, avec une simple couverture jetés à la va vite sur nos épaules.