No happy ever after, just disaster

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Liam souriait doucement, regardant son mari qui essayait d'attirer l'attention des garçons. Ils étaient beaux, tous les trois, à se mouiller le plus possible et à n'en avoir rien à foutre de probablement finir enrhumé ou d'attraper la crève –ce qui est encore mieux pour ne pas se rendre au boulot ou à l'école. Il les contemplait, alors que son cœur battait un peu plus fort dans sa poitrine et rougissait à vue d'œil à chaque fois que le métis tournait la tête et le regardait. Ils étaient heureux, tous les quatre, même si l'anglais préférait assister à la scène de loin parce qu'il n'avait pas envie d'être malade lui aussi puisqu'il avait un travail important à faire le lendemain et aussi, il fallait bien qu'il y ait quelqu'un pour s'occuper d'eux lorsqu'ils seront tous cloués au lit. Et c'était pour sa pomme, comme toujours. Il était toujours le plus responsable, Zain étant resté le même éternel gamin qu'il était avant.

Liam retourna à l'intérieur pour terminer de ranger la vaisselle. De la cuisine, il entendait les éclats de rire des trois autres membres de cette famille très unie et soudée. Il sourit niaisement, en coin parce que cette vie le rendait plus heureux que jamais il n'avait pu l'être jusque là. Il essuyait une assiette lorsqu'il sentit des mains entourées sa taille et un torse légèrement plus petit et moins massif sur le sien se coller à son dos. Le parfum de son mari l'enveloppa complètement. Il sourit encore plus niaisement qu'avant, parce qu'il ne pouvait pas faire autrement en présence de « l'homme de sa vie » comme il aimait l'appeler.

-Pourquoi tu ne viens pas jouer avec nous, monsieur Malik ? Demanda l'anglo-pakistanais en insistant bien sur les deux derniers mots comme il aimait le faire depuis qu'il avait passé la bague au doigt de son amoureux.

Liam sourit encore plus niaisement, se retournant pour faire face à son homme. Il déposa un léger baiser, telle une petite brise de vent, sur la joue gauche de son homme. Il lui sourit et resta bien sagement bloqué entre l'homme qu'il aimait devant lui et le meuble de la cuisine derrière lui. Il aimait tellement que son amoureux l'appelle « Monsieur Malik » et il le lui avait dit aussi. Il aimait tellement parce que ça montrait à quel point son petit ami –enfin son mari depuis même pas un an- était super possessif, hyper jaloux et surprotecteur. Il ne voulait pas que quelqu'un d'autre que lui posent ses mains sur le brun et c'était réciproque. Ils ne se doutaient pas encore qu'ils étaient sur un petit nuage, comparé à la catastrophe que deviendra leur couple chamboulé.

Aussi, personne ne pourrait jamais se douter de ce que peut lui réserver l'avenir, autant proche que lointain. Et bien évidement, les deux amoureux en faisaient partie de ces personnes qui ne pourraient jamais savoir ce que leur réserve l'avenir, surtout qu'ils ne croyaient ni l'un ni l'autre en la voyance. Ils s'embrassèrent ensuite, s'en foutant un peu que l'anglais n'ait pas répondu à la question du métis. Elle n'avait pas vraiment d'importance non plus, parce que c'était juste une question comme ça, dont le plus âgé avait déjà la réponse. Il savait très bien pourquoi alors, s'il embrassait son mari plutôt que de l'entendre dire quelque chose qu'il savait déjà, il préférait énormément cela.

-Crois-tu qu'un jour où ne s'entendra plus ? Demanda soudainement l'anglais qui se posait la question depuis trois petits jours.

L'anglo-pakistanais fronça les sourcils. Il ne voyait pas vraiment pourquoi son homme posait la question. Il comprenait qu'il pouvait avoir des doutes, mais assez fort que pour en parler ? Il ne s'en doutait pas du tout. Il avait juste envie de l'embrasser encore et encore, parce qu'il le trouvait mignon à être aussi gêné de poser une telle question. Pourquoi n'aurait-il pas le droit de douter ? Parce que ne le lui montre pas alors qu'il doute aussi, peut-être ? Le métis n'en savait rien et n'avait pas vraiment envie de savoir pourquoi son amoureux était aussi gêné de douter alors que le doute est humain et naturel. Il avait le droit de douter sur l'éternité de leur amour, mais sur sa sincérité ou encore sur le fait que le métis pourrait aller voir ou non ailleurs. Il ne cautionnait pas un tel doute et heureusement pour l'anglais, il doutait sur l'éternité et non la sincérité de cet amour ou de son compagnon.

-Sûrement, parce que l'amour n'est pas éternel mais mon amour pour toi l'est, répondit l'anglo-pakistanais en déposant un léger baiser à la commissure des lèvres de son époux.

Liam souriait de plus belle, parce qu'il savait que ce n'était pas courant que le métis se comporte de cette manière. Ce n'était pas très courant qu'il prenne les devants, qu'il dise des paroles gentilles, qu'il lui dise des mots doux, qu'il se comporte comme un parfait gentleman et surtout, qu'il se montre romantique. C'était rare, non qu'il soit un mauvais mari et petit ami pour autant. Mais c'était plutôt qu'il se laissait faire par l'anglais, parce qu'il n'avait pas envie de merder et de faire un faux pas. Il déplaça une mèche de son mari qui lui tombait sur les yeux.

Il était plutôt du genre à se taire, à bouger un peu son cul. Il n'était pas du genre à dire des mots doux à tout, il était plutôt du genre à embrasser langoureusement et à faire l'amour à chaque fois encore mieux que la précédente pour prouver son amoureux à la personne dont il est amoureux. À Liam, surtout parce qu'avant lui, il n'avait jamais eu d'amoureux et n'avait jamais été vraiment amoureux.

-Liam, tu sais que tu es mon premier véritable amour ? Et que j'aimerais que tu sois le dernier ? S'enquiert Zain en collant son front à celui du brun.

L'anglais sourit toujours mais l'étonnement était lisible sur ses traits faciaux. Il ne s'y attendait pas à non plus, à celle-là. Il ferma un instant les yeux et avala difficilement sa salive. Il n'avait pas vraiment l'habitude que son mari soit aussi entreprenant, sincère, honnête, doux, romantique mais surtout aussi amoureux. Il essayait la plupart du temps de cacher ses sentiments, mais là, il les laissait clairement prendre le dessus sur lui. C'était agréable, mais c'était aussi déstabilisant. Il l'embrassa pour répondre à ces deux questions plus oratoires qu'autre chose. Il n'y avait pas plus beau couple qu'eux, ça c'était sûr. Enfin, à cette époque-là, bien évidemment.

***

Musique ; JoJo - Disaster
NDA ; Bonsoir ! Je m'excuse de poster à une heure pareille mais je n'en avais pas eu l'occasion avant... Aussi, la victoire de Trump me sidère complètement. Moi qui ne pouvais pas saquer sa tête, je vais devoir la supporter pendant 4 ans... Alléluia ! Bon parlons, d'autre chose, comme le fait que le meilleur commentaire sur cette partie recevra la dédicace du prochain mais aussi que la prochaine partie n'est pas un chapitre mais... L'épilogue ! Et oui, nous arrivons à la fin de ce troisième et dernier tome !

Disaster//Ziam [Hater 3]Where stories live. Discover now