Quentin et Finnegan regardèrent leurs pères avec les yeux écarquillés, la bouche légèrement ouverte et les bras ballants. Ils ne s'attendaient clairement pas à revoir leur « Papa » après cette journée de cours éprouvante pour les deux jeunes. Ils ne s'attendaient pas à le revoir avant au moins 2 mois, donc ils étaient sous le choc et c'était justifiable. Le premier à réagir fût sûrement Finnegan, parce qu'il avait toujours été un peu plus proche du métis que son jumeau puisque c'était celui qui lui ressemblait le plus. Puis Quentin était légèrement plus attaché à Liam puisqu'il lui ressemblait plus aussi. Ce n'était que très léger, la différence n'était même pas notable mais elle était quand même là.
Zain serra Finnegan dans ses bras aussi fort qu'il le pouvait parce que son fiston lui avait énormément manqué. Son petit bout de peau qu'il chérissait tant et qu'il avait un peu laissé tout seul avec les deux autres qui se ressemblaient étrangement. Il n'avait plus envie de le laisser tomber, à présent. Il n'avait plus envie qu'il se sente seul et isolé. Il n'avait plus envie de le perdre et de le laisser tout seul à essayer de se créer un monde, à essayer de se sociabiliser, à essayer de se trouver lui-même et de se trouver une place dans ce monde. Il avait besoin de savoir que son fils savait qu'il pouvait compter sur lui, autant maintenant que lorsqu'environ 385 miles les sépare. Il n'avait pas envie de lui annoncer qu'il était là pour deux semaines à tout casser avant de devoir repartir pour la Belgique pendant presque 2 mois et de revenir une nouvelle fois et ce, normalement, définitivement.
Quentin lui sauta carrément au cou et il le serra aussi fort dans ses bras que Finnegan qui était encore tout contre lui. Ils avaient beau avoir 13 ans, ils avaient toujours besoin d'un père et ils avaient toujours besoin du métis. Alors lui faire un câlin comme s'ils avaient 8 ans, ils s'en foutaient éperdument. Et le spectacle était sûrement émouvant et beau à voir pour l'anglais qui le regardait un peu à l'extérieur avec un sourire large et énorme qui prend tout son visage et le fend. Puis, quelques perles salées humidifiaient ses yeux plus qu'ils ne le devraient l'être. Il était ému comme jamais il ne l'avait été auparavant, même lorsque l'anglo-pakistanais lui avait passé la bague au doigt ou lorsque les jumeaux étaient venu la première qu'ils s'étaient directement habitués à eux, mais avaient quand même prit presque un an avant de les appeler « Papa » et « Papou » respectivement ; ce qui l'avait énormément ému aussi. Il en avait pleuré la nuit, de joie, avec le métis qui faisait de même et tout en se serrant dans leurs bras.
Ils se retrouvaient enfin tous ensembles après 4 mois où il y en avait trois d'un côté et un tout seul de l'autre côté de la mer. C'était un mal pour un bien en fin de compte, parce que si le métis n'était pas partit pour le boulot jusqu'à la Belgique, peut-être qu'ils en seraient à un divorce maintenant. Et ils pensaient tous les quatre que c'était une belle connerie, un divorce, lorsque les deux mariés s'aiment toujours mais ne le font juste pas de la bonne manière. Encore, si l'amour n'était plus au rendez-vous, mais comme c'est toujours le cas pour Zain et Liam, il n'y avait pas vraiment de raisons à ce qu'ils divorcent, surtout si c'était pour des malentendus qu'ils pouvaient arranger maintenant. Ça aurait été de divorcer si c'était pour finir par se remettre ensemble même pas 6 mois plus tard parce qu'ils ne savaient techniquement pas se passer l'un de l'autre.
-Papa, tu m'as vraiment manqué, s'enquit Finnegan, étonnant tout le monde parce qu'il n'avait pas vraiment l'habitude d'ouvrir la bouche et encore moins si c'était pour s'exprimer sur ses sentiments surtout des comme ceux-ci.
Zain le serra tout fort contre lui et releva la tête pour regarder l'anglais qui avait un sourire encore plus large dessiné sur les lèvres si seulement c'était possible. Il ne s'attendait pas à ce que son fils lui dise qu'il lui a manqué. Ce dernier était son portrait craché, réservé et évitait le plus possible de se mettre en avant. Enfin, quand il pouvait ne pas l'être, il faisait tout pour ne pas l'être. Il préférait nettement se fondre dans la masse et essayer d'être le plus discret possible plutôt que de se mettre sous les feux des projecteurs parce que ce n'est clairement pas quelque chose qui lui va. Il ne pouvait pas plus ressembler au métis que cela. Il était comme son père –dont il portait le nom de famille- au même âge.
-Toi aussi Finn', renchérit le métis en déposant un baiser sur son front.
Zain fit un signe de tête à son époux pour qu'il vienne les rejoindre dans le câlin parce que ça faisait sûrement des lustres –façon de parler- qu'ils n'avaient pas fait de câlins familiaux comme ça. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient plus eu l'occasion d'en faire un, alors l'anglais se joignit à eux sans broncher et avec un sourire qui fendait toujours son visage en deux et qui ressemblait étonnement à l'idée qu'on se fait d'un sourire avec l'image d'une banane. La comparaison entre le sourire de son époux et le fruit jaune arriva directement dans l'esprit de l'anglo-pakistanais qui fit un lien très sexuel dans sa tête et ne pu s'empêcher de rougir à cause de cette pensée malsaine. Ils ne l'avaient plus fait depuis 4 mois et il rêvait presque du moment où ils se retrouveraient seuls et où ils pourraient enfin s'adonner à nouveau à ce genre de contact et d'acte.
Ils se serrèrent les uns contre les autres le plus possible, parce qu'il n'y avait rien de mieux qu'un câlin familiale après avoir cru que c'était la fin de cette belle famille. Ils s'aimaient trop que pour se perdre totalement. Ils s'aimaient trop que pour se faire du mal constamment. Ils s'aimaient trop que pour se dire « adieu » ou « à la prochaine » alors qu'il n'y aurait jamais de prochaine fois. Ils avaient besoin les uns des autres. Ils étaient encore soudés, quoiqu'il arrive entre eux. Ils étaient une famille, une véritable famille qui venait encore de braver une douloureuse étape. Ils s'étaient enfin retrouvés et cela s'annonçait prometteur pour l'avenir.
L'amour est parfois meurtrier, destructeur, nocif, inflammable, corrosif. Parfois, il blesse et brise des cœurs. Et dans leurs cas, ils en avaient subit des blessures dû de près comme de loin par l'amour. Ils en avaient bavé à cause d'elle, juste pour ses beaux yeux et maintenant ils comptaient bien ne plus se laisser faire, ne plus se laisser manipuler du bout des doigts. Ils étaient des humains, pas des machines à aimer et à ne plus aimer. L'amour leur en avait fait baver, mais maintenant, ils comptaient tirer le bonheur et plus le malheur de cette dernière. Ils comptaient vivre, plutôt que d'essayer de vivre. Vivre de leur amour et plus de leur peine. Vivre de leurs cœurs et plus de la distance qui les sépare.
***
Musique ; Sounds Like Heaven - Marina Kaye ft. Lindsey Stirling
NDA ; Alors comment allez-vous ? Et qu'avez-vous penser de ce nouveau chapitre ? La fiction arrive tout doucement à la fin et réellement à sa fin car il n'y aura pas de quatrième tome. Mais je vous réserve une surprise pour bien plus tard encore et seulement une lectrice en est au courant, donc si elle se reconnaît, il ne faudrait pas qu'elle vende la mèche.
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Disaster//Ziam [Hater 3]
Fiksi Penggemar❝C'était une véritable catastrophe cette histoire. Parce que cette idylle prenait fin et chutait dangereusement. ❞ ©Copyright 2016 ©CrazyWildUnicorn Sequel To Hater & Lover [ H o r s - s é r i e ] Tome 1 : Hater Tome 2 : Lover Tome 3...