L'interview à Triple Voix

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Il y a deux semaines, je vous ai proposé un jeu, une interview à trois voix dont vous seriez les "journalistes".


D'ailleurs, avant d'attaquer, je tiens à vous remercier pour toutes vos lectures ! Avec le chapitre 32, nous avons franchis le cap des 10 000 vues !! C'est ENORME ! Nous en sommes déjà à 11 000 lectures *^*

Je suis carrément aux anges ! Merci, merci ! J'espère que la suite vous plaira toujours autant !



Allez, maintenant, on passe à l'interview :



Vos questions pour Waïtikka :

Question : Est-ce que tu regrettes parfois d'avoir sauter dans ce cercle de champignons ? Genre, pourquoi tu as fait ça ?! Tu n'as pas trouvé ça louche de voir un cercle parfait de champipis parterre ?
Réponse : Pff, si tu savais ! Je me demande constamment ce qu'il m'a pris de sauter dans ces champignons... Avec tous les ennuis qu'il m'arrive à cause de ce tout petit incident...
D'un autre coté, le monde que je découvre fait que je béni ma bêtise profonde (quand je suis pas en train de me noyer, coursée par des BlackDog, attaquée par un monstre à écailles ou par un troll, et que je ne risque pas de clamser d'un instant à l'autre).
En fait, sur le coup, je me suis juste dis que j'avais vraiment pas de bol. Mais genre vraiment, quoi ! Et avec le recul, le fait que je sois l'Élue et la prophétie, j'en viens à penser que me faire plonger dans ce cercle était orchestré. Qui se jetterai de façon si stupide au milieu de champignons, sérieusement ? Personne ! Pourquoi j'ai fait ça ? Parce que quelqu'un ou quelque chose m'y a forcé, selon moi...

Q : Quels sont tes sentiment envers Ezarel et Nevra ?
R : C'est une question très difficile. Je ne vous cacherais pas que j'ai énormément d'affection pour eux. Autant pour l'un que pour l'autre. Mais différemment.
Nevra, je l'ai dans la peau. Il fait partie de moi, si je puis dire. Il s'est invité dans mon âme (en plus de mon lit) et nous avons partagez des moments plutôt intimes. Malgré ça, et en dépit de ce que je pensais quand nous étions au bord du fleuve, le sentiment d'amour que j'ai pour lui s'éloigne un peu du sentiment "amoureux". Il m'électrise physiquement. Sa proximité me coupe le souffle et il me donne terriblement chaud. Cette attirance est charnelle. Mais c'est quelqu'un de très profond contrairement à ce que j'aurais cru de lui au QG. Il a un passé lourd, je le sens. Il en souffre et je veux absolument être là pour lui, comme il a été là pour me soutenir quand je n'étais pas bien. Le voir mal me brise le cœur.
Ezarel, c'est différent. Il est froid, glacial, même. Il se renferme et recule à chaque fois que j'avance vers lui. Et plus il fait ça, plus je suis déterminée à le mettre à nu (métaphoriquement parlant, quoique... j'aimerais bien voir comment il foutu... OMG ! Faut que j'arrête de penser à ce string panthère, ça me perturbe !). Bref ! Plus il fuit, plus je m'acharne. Et le fait qu'il soit si froid en temps normal, quand il fait preuve de tendresse ou de compassion à mon égard me prouve qu'il n'a pas un cœur de glace. Je suis persuadée qu'il y a une raison à son comportement et je veux la découvrir pour l'en libérer. A force de le côtoyer, j'ai développé une très forte affection à son égard. Vraiment, je l'aime beaucoup. Il est drôle, charmant et touchant. Il essaye de le cacher, mais c'est un Elfe en or comme on en rencontre rarement, je suppose.

Q : Ca fait quoi de manquer de se noyer ? Qu'est-ce que l'on ressent ?
R : Oh bon sang ! Je ne le souhaite à personne ! C'est horrible ! La sensation est terrible ! Je crois bien que ça doit être la pire façon de mourir. Quand je me suis rendue compte que j'étais à bout de souffle et que j'étais encore trop loin de la surface, c'est la terreur qui m'a submergée. L'adrénaline m'a poussé à gesticuler davantage, mais j'ai, par la même occasion, dépensé mes dernières ressources. C'est là que c'est pire. Mes poumons me brûlaient, ma gorge me faisait terriblement mal. Mes muscles cherchaient par tous les moyens à me faire respirer, mais je ne devais pas céder sous peine de me noyer. C'est terrible de lutter contre un besoin vital que le corps fait par automatisme normalement.
Quand j'ai enfin ouvert la bouche et que c'est l'eau qui est entrée à la place de l'air, j'avais envie qu'on m'achève sur le coup. Ton corps n'a pas ce dont il a besoin malgré son action. C'est affreux, je ne souhaite ça à personne, la douleur et la terreur surtout sont incommensurable.

[Eldarya] Le Secret des MoraïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant