L'Egypte Antique...
Berceau d'une civilisation extraordinaire. Mais... et si on n'y retrouvait un conte que nous connaissons bien ?
Au temps du grand Ramsès II, l'Egypte est menacée par d'obscures forces, venues des tréfonds des ténèbres... le maléf...
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Une nouvelle courtisane était apparue après l'accident de la pyramide ; après que la dénommée Mirage ne s'autoproclame « nouvelle protectrice de la justice en Egypte » grâce au satané Seth et ses manipulations.
Une magnifique jeune femme nommée Volpine, était arrivée en Egypte soi-disant de Grèce.
Même Arion, qui, bien qu'ayant un certain succès à la cour, ne laissait entrevoir aucun sentiment pour une en particulier, avait été stupéfait de la beauté de la jeune femme. Téti s'était vite rendue compte de l'amère jalousie qui la consumait.
Elle venait de Grèce, était apparemment parfaite, autant dans l'apparence que dans la conversation.
De plus, Arion s'était vite tourné vers elle, et lui parlait en ce moment même.
Elle-même avait attiré l'attention pendant quelques instant : mais ce n'était qu'à cause de sa robe, et la beauté de Volpine semblait pouvoir durer mille ans.
Comme si ça ne suffisait pas, elle aurait reconnu entre mille la voix de l'enchanteresse qui s'était si bien vantée quelques semaines auparavant, d'être meilleure que Dame Rouge et Fils réunit.
Du coup, Téti n'en démordait pas.
Et à présent, il apparaissait que sa pire ennemie n'était autre que la fille qui conversait doucement avec celui qu'elle aimait, riant doucement à ses propos, ses charmes pleinement dévoilés.
« Elle est plus proche de lui que je ne le serai jamais... »
Ses yeux la brûlaient. Elle retenait des larmes amères et bouillantes comme la lave.
Volpine, si belle dans sa robe égyptienne qui semblait avoir été conçue pour elle...
Une main se posa sur son épaule.
Douce et réconfortante.
- Viens, dit doucement Bérénice, on s'en va. Il commence à se faire tard...
Une larme comme chauffée à blanc coula sur la joue de Téti.
Au fond de la pièce, Arion portait un masque sans vraiment en porter un.
Il souriait avec le plus de persuasion possible à celle qu'il considérait comme une ennemie mortelle.
Capable d'attenter à la vie de sa Demoiselle.
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- Toi ! dit brusquement Volpine à Téti. Tu es l'unes des servantes qui s'occupent de servir ?
- Non.
La fête battait son plein. S'était un jour particulier pour la reine Néfertari, qui célébrait ses années de mariage avec son époux le pharaon, avec un faste loin de l'ordinaire.
Des servantes habillées de fines robes blanches accouraient partout, répondant aux attentes des courtisant les moins aimable avec un sourire sans faille. Volpine, devenue amie avec la reine entre temps, possédait à présent des privilèges à en faire pâlir la mère de Bérénice, qui bien qu'amie d'enfance de la souveraine, était quelque peu délaissée ces temps-ci.
