Ceci est un hommage à toutes les victimes de ce terrible attentat
Ils auraient dû entendre les feux d'artifices inonder le ciel de couleurs et de lumière.
A la place, ils ont entendu le crissement mortels des pneus sur la route ; ils ont entendu les coups de feu faucher des centaines d'entres eux. Ils ont entendu la Mort venir à pas lourd et prendre leurs vies, leurs rêves, leurs espoirs.
Ils ont brisé la France.
Ce jour qui était un symbole de Liberté, de Délivrance, de Fraternité, est à présent tâché du sang de personnes innocentes.
Une seule personne à suffit à entraîner le massacre. Une seule personne a éteint ce soir la joie dans les cœurs. Pour ne laisser que la Peur et les larmes.
« Unis. »
Ce mot n'a même plus de sens à présent. Le drapeau français parait pathétique, flottant du haut de la mairie.
La colère et la discorde se répandent dans les esprits. Autrefois prête à faire face, à ne pas faillir sous les assauts, la France a ployé sous ce coup bas. Touchée en plein cœur, elle commence à trembler sous les menaces prochaines.
Car la nature de l'ennemi est incertaine. Avant, tout était simple ; tout semblait blanc comme noir.
Mais maintenant, le monde devient gris, vacillant. La menace est partout ; nul ne sait où elle frappera à nouveau.
Blessée, à découvert et terriblement vulnérable, la France et son intégrité vacille.
Les bougies éclairent un peu la noirceur et l'horreur qui a saisi la promenade des anglais.
Hier, la musique s'est éteinte et a laissé place aux cris. Aujourd'hui, la musique renaît, dans les chants de la Marseillaise qui montent pour combattre la douleur de la perte.
Mais cette musique est elle-même teintée de tristesse, de regrets. On chante sans vraiment y croire, aux espoirs d'un monde ou le sang cessera de couler ainsi.
Les visages baignés de larmes, les bougies qui dessinent des ombres mortuaires sur les visages des milliers de personnes réunies pour rendre hommage aux morts. A ceux qui n'ont pas eu la chance – ou ont eu la chance de ne pas avoir à regarder la terreur qui règne à présent.
Car ceux n'étant pas mort ne considèrent pas forcément leur survie comme une chance. Frôlés de près par la mort, cette expérience est gravée à jamais dans leur mémoire...
« Ne laissez pas la peur vous enfermer. Ne laissez pas les menaces vous freiner.
Aujourd'hui, un centre vital, important, de notre pays a été touché. Ils espèrent nous mettre à terre ; ils espèrent nous priver de notre liberté de penser, notre liberté d'être.
Ils ont gagné une bataille. Mais ils n'ont pas gagné la Guerre. »
Le prochain chapitre arrive bientôt ( c'est pour vous faire un peu patienter )
VOUS LISEZ
La Dame Rouge et le Fils de Bastet
FanfictionL'Egypte Antique... Berceau d'une civilisation extraordinaire. Mais... et si on n'y retrouvait un conte que nous connaissons bien ? Au temps du grand Ramsès II, l'Egypte est menacée par d'obscures forces, venues des tréfonds des ténèbres... le maléf...