Chapitre V : La Magicienne des Mirages

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L'aube se leva, et Téti avec

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L'aube se leva, et Téti avec.

Suite à son rôle de servante et suivante de Bérénice, elle y était habitué, et même bien avant : les égyptiens de basse classe se devaient de savoir se lever tôt pour travailler dans les champs. Heureusement, Téti se voyait préservée de ce travail dur et épuisant.

Elle peignait les cheveux de Bérénice avec dextérité, puis passa à la revue de sa garde-robe pour concocter une petite tenue légère et classe à sa meilleure amie. Elle adorait ça : Si une vie dans les champs ne pouvait pas lui donner les moyens de s'adonner à cette passion, les robes, toutes plus somptueuses les unes que les autres (et aussi terriblement chères) lui permettaient de s'exercer, avec le consentement de sa meilleure amie.

Celle-ci applaudit devant la dernière création de la jeune fille : une robe en gaze noir, qui recouvrait une robe fine de couleur rouge. L'unique robe rouge de la garde-robe de Bérénice : elle s'était gardée de faire ne serai-ce qu'une modification sur celle-ci. Au compliment de son amie, elle ne répondit que par un sourire.

- Je trouve que tu es un peu dans la lune, là, dit gentiment Bérénice, avec un sourire en coin.

- Hum...Non, ça va parfaitement bien !

- Arrête, je te connais depuis trop longtemps pour savoir qu'il se passe quelque chose dans ta petite tête, Téti ! Et je parie que lorsqu'on sera à la Cour, je le saurai...

- La Cour !

Par les dieux! Ils allaient voir Arion, à la Cour ! Et elle n'était même pas habillée correctement !

- Non ! Ne me dit pas que tu vas y aller juste pour le plaisir de me voir bafouiller devant...Lui !

- Tu sais, je crois que j'ai un compromis, dit Bérénice, avec un sourire encore plus tordu que tous les Plaggs de la Terre.

Elle se tourna face à la robe rouge entourée de gaze noire.

- Tu n'y penses pas, Répliqua Téti en rougissant.

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Arion se présenta au milieu de la pièce qui tenait lieu de salle du trône. Le pharaon n'était pas encore arrivé, et il risquait de prendre un bout de temps, avec ses ministres, et les réunions auxquelles il prenait part ce matin.

Il s'avança, et eu alors l'une des plus grandes surprises de sa vie – après la découverte de son miraculous - : Une jeune fille, assise à coté de Bérénice. Elle était habillée de rouge et noir, une couleur peu commune en Egypte, mais qu'Arion adorait : s'était celle de sa Demoiselle.

- Hum...celle-ci ressemble à Isis, murmura Plagg dans son chiton*. C'est vrai qu'il y a peut-être des filles qui égalent Hécate, mais jamais la surpassent !

Arion regarda la fille d'un air un peu surpris.

« Téti. C'est la suivante qui est venue chez moi. C'est vrai qu'elle est mignonne. »

La Dame Rouge et le Fils de BastetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant