L'ombre d'un inconnu

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Je sors du café, trempée, et je rentre chez moi. La maison est vide et une odeur de renfermé s'en dégage. Il serait temps que je pense à ouvrir les fenêtres et faire un peu de ménage. Mes parents ne sont jamais à la maison ils dorment toujours dans des hôtels près de leurs travail. Je me demande même si ils se voient. Cette question m'arrache un léger sourire, je trouve ça ridicule de se dévouer au travail à ce point. Enfin bon, après avoir nettoyé je décide de soigner un peu mieux mes blessures. Mais à peine ai- je sorti des compresses que mon téléphone sonne. C'est David, je répond.
-" Amé j'ai un gros problème, i-ils sont deux je peut rien faire" crie il.
-" Quoi ? Attend David t'es ou la ?!"
-" je me dirige vers le parking de la pizzeria. Ils me courent après"
"D'accord je te rejoins la bas essaye de gagner du temps !", dis je avant de raccrocher.
Quel idiot ! Qu'est ce qu'il à encore fait pour se mettre dans une situation pareille. Peu importe, je sors de chez moi sans prendre la peine de fermer la porte. Et je cours vers le parking, après 10 minutes de course folle je le vois adossé à un mur en train de se faire frapper par les deux mecs. Je cours vers eux, frappe le premier à la tête avec un enjoliveur que je venais de trouver. Il est choqué et tombe à terre. Je tire David des coups du second. Je le laisse reprendre son souffle et ses esprit en m'occupant du mec encore en bon état. Je le frappe lui aussi avec l'enjoliveur puis le frappe au ventre et a la tête. Il crache du sang. David me rejoint et s'occupe du premier que j'avais déjà mis à terre. Après plusieurs minutes de combats ils sont hors d'état de nuire. Je raccompagne David chez lui.
-" Alors, c'était quoi cette fois ?"
-"Une partie de poker qui a mal tournée",me dit il.
J'éclate de rire.
-"On fait vraiment la paire tout les deux. Toujours à se mettre dans des situations pas possibles"
Il acquiesçât.
Une fois devant chez lui je le salue et rentre chez moi à mon tour. Ce type de journée, c'est mon quotidien. Et j'en suis plutôt satisfaite, je ne suis pas ce genre de filles qui courent après le bonheur,les garçons, les amis, les études et une vie social. Bien au contraire, je préfère largement la solitude. Une fois chez moi je monte immédiatement dans ma chambre et m'assois au bord de ma fenêtre. Je me roule un joint, c'est mon petit rituel après chaque victoire. Puis soudain j'entends du bruit en bas. Mes parents ? Non ils auraient appelé. Je décide de descendre, ma batte de baseball à la main. Mieux vaut prévenir que guérir. Dans la cuisine j'aperçois une silhouette qui me semble inconnue. Je décide, par réflexe, de la frapper d'un coup de batte. Après tout, amie ou ennemie, cette personne est entrée par effraction. Je l'ai assommée. J'en profite pour regarder son visage...

Au péril de ma vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant