Un large sourire

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Je me retourne et vois Mathis un grand sourire sur les lèvres. Instantanément, je le gifle.
-" Mais t'es complètement con ou quoi ? Je t'ai dis de rester à la maison merde !! Il est hors de question que tu te battes !" ,hurlais-je.
Il me regarde avec des yeux consternés et la joue rouge. He merde je l'ai vexé. Et puis zut !
Je pars vers la direction indiquée dans mon téléphone, j'avais pris soin de noter l'adresse et la route. Ce téléphone est très pratique pour les combats, il est très résistant.
Alors que je me dirige dans une rue à gauche j'entends des pas derrière moi, de toute évidence, il me suit. Je n'y prête pas attention. Après vingt minutes de marche je me trouve enfin sur le lieu de rendez vous. Un terrain en travaux. C'est un original celui la.
Je m'échauffe et vois Mathis en faire de même.
-" Arrête ça tout de suite, tu ne te battras pas." Ais je crié.
Il s'approche assez rapidement.
-" Pourquoi tu refuses que je me batte ?"
-" Parce que...je veux te préserver. Je ne veux pas que tu deviennes comme moi. Les combats tout ça. C'est mon univers pas le tient. Donc s'il te plait ,abandonne l'idée de te battre" rétorquais-je.
Il semble assez étonné, mais acquiesce, et je lui en suis reconnaissante. Soudain j'entends un homme s'éclaircir la voix.
-" Bon la louve t'as finis ? Dis adieu à ton ami. C'est sûrement la dernière fois que tu le vois"
-" Il ne se bat pas ! Mais moi oui, alors approche"
Il s'exécute. Les poings au niveau du buste je le regarde dans les yeux, son regard est noir. Il ne m'a jamais battue et ca l'énerve. Je lui met une droite qu'il reçoit en pleine figure. Je le rue de coups au visage puis en reçois un à mon tour qui m'envoie a terre. Il ne m'a pas ratée le con. Je me relève et lui donne un coup de pied dans les parties sensible. Il avait prévu le coup et parvient à esquiver. Maintenant il tourne autour de moi. Je me baisse et lui fais une balayette. Il tombe au sol. Je lui donne des coups de pied dans les côtes et croise le regard de Mathis. Un regard plein de tristesse et de déception. Mon ennemie me tire les cheveux et me frappe la tête contre le sol. Je tombe au sol, moi aussi. Bon ! Finis de jouer. Nous nous relevons. Je lui met une droite dans le nez, suivie d'un coup de pied dans le ventre et d'un autre dans les parties. Je lui coince le bras dans le dos, le mord jusqu'au sang et lui frappe la tête contre un mur. C'est terminé. Je vais rejoindre Mathis qui était avec l'organisateur du combat. Je lui réclame l'argent,qu'il me donne. Et part avec Mathis.
-" On rentre" lui dis je.
-" Quoi? Mais il faut soigner tes blessures ! Et puis maintenant qu'on est la ... Autant en profiter, la ville est grande et il y a plein de choses à faire"
Il m'étonneras toujours.
-" Ce ne sont que des blessures superficielles, j'ai l'habitude. Et si tu crois que j'ai du temps à perdre avec des choses pareilles, tu te trompes"
-" Enfin Amé ! On est à Paris, il y a plein de boutiques, musées, restaurants, cafés. Tu ne veux pas qu'on aille voir tout ça ?"
-" Non, je suis fatiguée et ces choses ne m'intéressent pas." Ai-je menti. Je ne suis pas du tout fatiguée.
-" Allez Amé ! Si on reste j'écourterais peut être mon séjour chez toi"
Avec un condition pareille je ne peut pas refuser. Il me regarde avec un grand sourire sur les lèvres, les yeux brillants. On dirait vraiment un enfant. Sa joie et son optimiste me rendent jalouse. Je n'ai jamais été comme ça.
Nous étions partis pour une longue journée à Paris.

Au péril de ma vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant