Il est pétrifié d'horreur, je vois du dégoût et de la peur dans son regard.
Il hurle :
-" Mais enfin Amé t'es malades arrête ça enfin !!"
J'éclate de rire, ce qui le surprend.
-" Calme toi Mathis, je ne sens plus rien sur ce genoux. J'ai eu un accident, une opération et depuis je ne ressens rien"
Il lâche un souffle de soulagement. Je décide de le remercier pour les dessins.
-" Merci pour les portraits, ils sont superbes"
Il ne répond pas. Il est bizarre depuis que je l'ai surpris en train de peindre. Je ne comprend pas. Bon peu importe. Je prend mon petit déjeuner et rejoins David à l'hôpital. Il à l'air plutôt content de me voir. On discute un moment et je lui parle de Mathis.
-" Comment ça ? Y a un mec qui squatte chez toi depuis des jours et tu ne me dis rien!"
-" Je le connais t'en fais pas"
Il marque un silence.
-" Amé je peut te demander un service ?"
David demander un service ça n'arrive qu'une fois par mois. J'accepte sans hésiter.
-" Faudrait que tu butes un cousin. Il m'a appelé et a des comptes à régler avec moi, mais comme tu le vois, le je suis pas trop apte"
J'accepte de nouveau. Je dois le retrouver dans une demi heure derrière le supermarché. Je retourne chez moi pour me changer. J'enfile mon pantalon noir et retire mon collier. Je prend mon sac dans lequel je garde toujours une canette de bière, un livre, des clopes. Et quelques pansements au cas ou. Je préviens Mathis de mon départ. Et j'ai comme une impression de déjà vu.
-" Tu pars encore te battre ? La dernière fois ne t'as pas suffit ?"
-" Idiot, c'est pas pour moi que je vais me battre cette fois, et je n'ai pas de comptes à te rendre"
-" Tu vas aider ton David j'imagine"
Je ne répond même pas, je n'ai rien à lui dire. Alors que je franchis le pas de la porte j'entend Mathis crier :
"Inconsciente".
Et je pars.
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Au péril de ma vie
Ficção AdolescenteSalut ! Je me présente j'ai 17ans, je suis en première et je m'appelle Amé Kathlyn, mes amis ne me surnomment pas, je n'ai pas vraiment d'amis, mais cela m'importe peu. Par contre mes ennemis, qui eux sont nombreux, me surnomment "La louve ". Au fi...