Chapitre 30: Soeur

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Vendredi 14 Avril

Depuis que ma rupture je n'ai plus vraiment goût à rien. J'essaye de continuer de suivre en cours, de participer aux discussion avec mes amies andin que d'être présente pour ma famille mais j'en ai assez. Assez de faire semblant d'être heureuse alors que ce n'ai pas le cas.

Tout le monde se doute que je fait semblant qu'en réalité rien ne va, pourtant ils me laissent continuer à agir dans le déni tant mieux. Je sais que je ne devrais pas me voiler la face mais c'est trop dur pour moi. Je ne peut pas me lâcher car je sais que si je le fait j'exploserais comme la semaine dernière.
J'aurais jamais dû laisser Sergio rentrer dans ma vie. Il a tout brisé, il y a toujours une place où je ne cesse de pensée à lui, nos baisers, nos moments. Trop de souvenirs tournent en boucle dans ma têt , ils sont gravés comme la fissure qu'il a laisser en me quittant.

Aujourd'hui mes parents partent au restaurant que papa a rénover depuis quelques semaines, donc ils ne seront pas là de la journée. Je compte rester à la maison car je n'en peut vraiment plus d'aller en cours, j'essaye de ne pas faire attention au moindre faits et gestes de Sergio mais j'y arrive pas. C'est insupportable pour moi d'être à quelques mètres de lui et ne pas pouvoir le voir. Quand je me suis levée ce matin je me suis poser dans le canapé. Je zappe de chaîne en chaîne afin de faire passer le temps, ou  consulte aussi mon téléphone puis remarque que j'ai eu deux message et un appel manqué.

Appel manqué de Kendall
2 Messages Kendall & Dave.

J'ouvre alors mes messages me doutant de ce qu'ils m'ont envoyer.

De Dave:
T'es où bitch Kendall s'inquiète et moi aussi. Tien moi au courant bisou

De Kendall:
Aiden ou est-ce que t'es bordel ??? Pourquoi t'es pas venue en cours s'il te plait rappelle moi. Surtout ne fait pas n'importe quoi <3

Je repose mon téléphone et continue de zapper jusqu'à ce que j'entende la porte claqué. Oh merde me dite pas que c'est ma mère !

Je constate que ce n'ai qu'Aria. Dès qu'elle me remarque ses yeux s'écarquillent.
- T'es pas en cours toi ?
- Non je ne pouvais pas y aller aujourd'hui je me sentais pas bien.
Elle s'assoit à mes côté avant de prendre ma main dans la sienne.
- Je suis désoler ma chérie. Je sais que je n'arrête pas de te le répéter depuis une semaine mais est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ?
- Non.
- Bon, je vais quand même profiter du fait que tu ne sois pas en cours pour passer du temps avec toi. Habille toi à moins que ce soit ta nouvelle tenu de l'année un short à rayure et ce t-shirt..euh c'est à Amery ?
En fait le t-shirt que je porte et qu'elle décrit avec dégoût s'arrête à mi-cuisse c'est bien un t-shirt pour homme. Il n'appartient pas à notre frère.
- Non c'est à Sergio j'ai oublier de le lui rendre.
En réalité de je n'ai pas oublier, juste je ne compte pas lui rendre. Je met ça sur le compte de la phase d'acceptation.
- Bon va juste t'habiller je t'emmène déjeuner.
Je suis contente qu'elle n'ai rajouté aucun commentaire.

Je fonce alors dans ma chambre et m'habille. Je me brosse les dents et les cheveux puis je suis prête.

[...]

- Comment est ta salade de fruit ? Me demande t-elle tout en enfournant une bouchée de glace à la vanille.
- Bonne. Enfin c'est une salade de fruit..
Elle repose sa cuillère et me regarde attentivement.
- Quoi ?
- Sa va faire une semaine que tu es comme ça et les parents n'ont rien remarquer ?
- Je suppose oui.
- Ils te laissent comme ça ?
- Ça veut dire quoi comme ça ?
Elle croise les bras sur sa poitrine et se renfonce dans son siège.
- Je sais pas moi renfermée, maussade, tu es dans une bulle quoi.
- Peut-être qu'il vaut mieux me laisser dedans.
Aria hoche négativement la tête, plante ses coudes sur la table tandis que j'engloutis un morceau de pastèque. Le goût m'est aussi semblable que du papier mâché. Quand je disais que je n'avais plus goût à rien.
- Au contraire je crois qu'il faut t'en faire sortir sinon
- Sinon quoi ?
- Arrête de te braquer tu veux je ne suis pas Sergio moi, je suis avec toi pas contre toi.
- Peut-être mais je refuse qu'on m'aide, merci pour le déjeuner.
Je me lève rapidement et prend mon sac afin de sortir.

Au plus vite plus je marche plus le bruit de ses satanés bottines à talons raisonnent dans mon dos.
- Aiden !
Elle assume ses talons elle aussi. Je me retourne avant qu'elle n'arrive à moi.
- Arrête de repousser les gens qui veulent t'aider tu veux.
- Pourquoi ? Dit moi ce que ça changerais ! Sergio et moi c'est fini, on ne peut plus revenir en arrière bon sang.
Elle place ses mains sur mes épaules et me regarde attentivement.
- Oh je suis pas cupidon je ne peut sans doute pas changer ce qui se passe dehors, mais je peut changer de qui se passe dans ta tête. Et sa c'est très simple tu agis comme si tout aller bien alors que ce n'ai pas le cas. Arrête de t'aveugler et laisse toi aller. C'est fini Aiden c'est dur mais le temps guérit les blessures, c'est comme ça.
Ces mots sont dure je sais au fond de moi qu'elle a raison, en prenant compte de tout sa mes larmes commencent à monter.Pour une fois depuis une semaine je craque, je pleure, je sanglote mais ça me soulage.

Aria me prend dans ses bras et me caresse les cheveux.
- Continue ma belle ça va aller. Tu vois tu pouvais pas garder tout sa éternellement.
J'hoche la tête tandis que mes larmes redoublent , je m'en fiche. J'ai l'impression de me sentir mieux. Peu de temps après j'essaye de reprendre mon calme.
- Bon je te ramène ?
- Oui.
- Aller on y va.

[...]

PDV de Sergio

Dans la tête de Sergio rien n'allait non plus. Il pensait Aiden, rêvait Aiden, vivait Aiden. Même si elle n'était plus avec lui, avoir blesser son cœur était la dernière chose qu'il désirer. Il n'avait pas le choix il avait ses raisons qu'Aiden ignorer. Il passait son temps à retaper sa voiture dans son garage, essayer de se concentrer en cours pour ne plus penser à elle. Ou la plupart du temps à taper dans son sac de boxe tellement il avait une rage contre lui même d'avoir tout gâcher.

La nuit il en fessait même des cauchemars il n'arrêtait pas de penser à elle mais il ne s'autorisait toujours pas à l'approcher. La seule chose dont Sergio était sur c'est qu'il aimait Aiden, il l'aimait comme un fou mais il préférait d'avantage la protéger plutôt que d'agir en égoïste.. Seulement encore pour combien de temps, réussira t-il à rester loin d'elle ?

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