I Hate U

Chapitre 17: Keith

Vendredi 16 Décembre

Aujourd'hui c'est les vacances ! Évidemment Sergio n'ait pas revenue en cours, il me manque mais je ne le montre pas, je ne le dit pas. Pendant les vacances je reste à L.A je comptes passer le plus de temps possible avec ma famille pour profiter d'eux. En même temps oublier certains événements que je n'ai toujours pas ravaler dernièrement.

En ressortant des cours je croises Dave sur la pelouse du lycée, je décide de me joindre à lui.
- Ça va grosse tête ?
- Bah oui pourquoi ?
- Oulah je te connais Dave t'as pas l'air bien.
- C'est juste.. non rien.
- T'es mon meilleure ami, aller déballe t'façons t'as pas le choix.
- Je crois bien que mes parents vont divorcer.
- Quoi ! Mais t'ai pas sur ?
- Non mais ils s'embrouillent pratiquement tout le temps, les seul moments où ça se passe c'est quand ils dorment j'ai l'impression.
Je dépose amicalement ma main sur son épaule pour le réconforter.
- Dave peut-être que ça va s'arranger. Tu n'ai pas sur les choses peuvent changer.
Il m'observe quelques secondes et son sourire revient.
- Ouais t'as raison merci.
- De ?
- D'être la pour moi de m'avoir écouter .
- Lmao mais ça c'est normal. Même si il m'arrive de me plaindre je suis toujours présente pour mes amies. Tes problèmes comptes autant que les miens même si je ne les vis pas.
Je reste avec Dave quelques minutes et j'ai enfin bouger mes fesses pour rentrer chez moi.

Je me demande si Sergio passera les fêtes à L.A..

PDV de Sergio

Je sort une tasse du placard et verse du café dans celui-ci je le boit d'une traite.

J'a intérêt à assumer cette journée.
- Et bah dit donc.
- Quoi ?
- Bah rien, calme toi mon fils on dirait que tu est vraiment sur les nerfs en ce moment.
Je soupire intérieurement avant de reposé ma tasse dans l'évier.

Pourquoi tout le monde pense que je suis sur les nerfs putain ! Je vais bien, j'ai juste blesser une fille auquel je tiens mais sinon tout va bien. Pourquoi ça existe l'amour vous pouvez me le dire ? Évidemment que non. Ça fait seize jours que je ne lui est pas reparler.

Seize putains de jours que je n'es pas senti son parfum qui me rend fous quand je l'embrasse dans le cou. Seize jours ou je n'es pas pu frôler son corps contre le miens. Merde seize jours où je parle d'elle comme une pédale dans ma tête. Elle m'as réellement reconditionné. Je ne sais pas comment elle a fait, mais elle l'a fait.

Je repenses tout le temps a elle, dès que je la croise dans les couloirs je n'ai qu'une seul envie la tirer vers moi et l'embrasser afin de ressentir cette connexion qu'elle seule peut me faire sentir. Sous la douche, l'eau qui ruisselle m'aide à essayer de penser à autre chose pendant que mes muscles se relâchent.

Je me brosse les dents et enfile un T-shirt noir, mes converses et ma veste en cuir.
- MAMAN !
- Rentres pas tard !
- Comment d'habitude !
Je referme la porte derrière moi et me rend dans le seule endroit où j'aurais la paix.

[...]

Je m'assoie sur l'un des tabouret près du comptoir, attendant patiemment qu'on prenne ma commande.
- Ah te revoilà fiston.
- Pas le temps pour les mots doux Keith. Un shot de Vodka.
Il se met à rire et me sert quand même mon verre avant de le déposer sur le comptoir. Je le boit cul sec, l'alcool qui d'habitude me brûle la gorge ne me fait pas grand effet aujourd'hui. Je repose mon verre, Keith semble étonné que je ne grimace pas comparer à d'habitude.
- Bah dit donc on dirait que le petit Sergio commence à tenir l'alcool.
- Tais toi Keith.
- Qu'est-ce que t'a gamin ?
- Je crois que je deviens fou.
Je comprend rien Keith se met à rire comme un barge et continue de nettoyer le comptoir à l'aide de son chiffon qui a l'air plutôt sale d'ailleurs.
- Oh non gamin je te rappel qu'on ne devient pas taré car on naît taré.On est tous un peu taré si tu y réfléchis bien tu sais. Nous somme tous fou, tant mieux car maintenant sa peut rassurer certaines personnes dans cette société de merde.
Ça c'est du Keith tout craché. Et vous savez quoi c'est pour sa que je l'apprécie autant.

Vous avez pus remarqué que oui je n'ai pas l'air de le montrer mais Keith sait que je l'apprécie énormément. Il ne mâche pas ses mots et ne parle pas pour rien dire. C'est simple pas besoin de mots.

Pourquoi s'embêter avec des phrases toute faite quand on est sur de ce que ressent l'autre personne ?
- C'est pas faux. Un autre s'il te plait. Dit-je en pointant mon verre de la main.
Keith me ressert et repose un autre verre à côté de celui qui se retrouve vide.
- Bon tu vas dire a Keith ce que tu as oui ?
- C'est à propos d'une fille.
Je bois mon second verre et le repose d'un coup, Keith se met à sourire avant de se pencher vers moi.
- Dit moi cette fille ce serait pas la petite Hadid dont tu me parlais y a pas si longtemps ?
Je sourie c'est vrai que j'avais déjà mentionnée Aiden auprès de Keith. Enfin ça c'était avant notre embrouille et me revoilà à lui parler d'elle quand même.
- Je comprend plus ce qui m'arrive Keith je te jure.
- Moi je pense que tu es amoureux mon petit. Tu auras beaux dire le contraire ça ce voit et c'est comme sa.
- Peut-être mais je ne peux pas.
- De quoi as-tu peur ?
Sa y'est c'est repartit.
- Je n'ai peur de rien !
- Oh non Sergio me l'a fait pas à moi, tu as peur et c'est flagrant.
Il commence sérieusement à m'énerver.

Je dépose un billet de vingt dollars sur le comptoir et me lève du tabouret.
- T'es vraiment une pédale. T'a peur de ce qui pourrait t'arriver si tu te met avec elle. Dans le fond ça crève les yeux que t'es qu'à ça de plonger dedans.
Je ne l'écoute plus puis resort du bar. Je branche mes écouteurs à mon iPhone et marche en direction de chez Simon.

Il sera probablement trop ivre pour me donner un avis similaire à Keith. Putain pourquoi Keith a raison !