I Hate U

Chapitre 26: Pourquoi

Samedi 4 Mars
9h23

Je marche le long de la plage. Il n'y a que le bruit des vagues qui m'entoure.
A l'horizon j'aperçois une silhouette masculine, je me rapproche et m'aperçoit que c'est bien lui.. Je cours envers sa direction tandis qu'il s'arrête avant de se retourne. Ce n'est pas lui, son visage est si pâle, les yeux violacés de cernes comme si il n'avais pas dormi durant des nuits complètes. Son regard complètement avide.

Quand je le vois comme ça, mon cœur se fend, je me sens mal de ne pas pouvoir être proche de lui.
- Sergio !
- Laisse moi..laisse moi..laisse moi partir..
Sa silhouette commence légèrement à s'estomper comme si il disparaissait totalement. Mon visage se décompose devant cette scène inimaginable.
- Sergio non !!!! SERGIOOOOO !!!!!
Reste avec moi je t'en prie !!

J'ouvre les yeux, je suis pleine de sueur et ma respiration est saccadée. Ce n'était qu'un rêve.
Un rêve angoissant même.
- Putain de cauchemar !
Je passe mes main sur mes cheveux, tic de stresse qui ne me quitte plus depuis quelques jours a présent. Je prends une grande gorgée d'eau qui me désaltère instantanément puis fixe l'heure sur ma radio.

5h05 am

En trois semaines TOUT à complètement changer. Simon a fini par déménager sans laisser de nouvelles hormis une lettre destinée à Kendall, ainsi qu'un message pour moi me demandant de bien veiller sur elle malgré tout. Elle c'est retrouver anéanti et elle l'est toujours, elle a perdu du poids, elle ne dors plus beaucoup et s'isole elle qui avait toujours son énergie de vivre.

Désormais elle regarde ces anciennes photos et vidéos où Simon était encore avec elle, sans sortir de chez elle. Ses parents s'inquiètent beaucoup et moi aussi. A chaque fois que je passe elle ne fait que de fixer le plafond le départ de Simon la rendu barge, ce n'es plus une vie. J'essaye de l'aider mais je sais que c'est encore compliqué pour elle j'espère qu'elle réussira à faire son deuil..

Je n'ai plus de nouvelles du tout de Sergio. Je l'harcèle tous les jours sauf que monsieur a changer de numéro je suis alors passer chez lui le lendemain de l'hospitalisation de Simon, il était parti. Sa mère m'avait dit qu'il était partit chez sa tante, elle n'avait pas son nouveau numéro en revanche. Je ne comprend pas pourquoi il me rejète comme ça, il me manque et je sais que lui aussi souffre.

Nous ne sommes que des êtres semblable à tout le monde quand nous sommes éloignés l'un de l'autre. Avec cette distance que je réalise combien Sergio est vitale pour moi, c'est une partie de moi. Partout où je passe je pense à lui, à nos moments et sa me tue qu'il m'ignore je l'assume. Plus les jours passent et c'est comme si il jouer avec mon cœur tel un sorcier je suis une putain de poupée vaudou, lui le piqueur d'aiguille.

Je me lève de mon lit, fonce à la douche. L'eau arrive à me détendre même si mes pensées sont toujours préoccupées par mes démons. Je m'habille rapidement, me brosse les cheveux. Je m'arrête là pourquoi faire d'efforts.

En ouvrant le frigo je me demande ce que je pourrais manger. Je n'ai clairement pas faim mais je me force, je décide de prendre des Oréos. Beurk ! Le goût en devient dégueulasse, je croîs que je deviens vraiment dépressive pour même ne plus apprécier les Oréos.

Ma sœur arrive soudainement.
- Hey toi.
- Hey.
- Oh merde, ça recommence.
Elle s'approche de moi puis observe mon visage attentivement.
- De quoi tu parles ?
- Tes cauchemars.
Oui parce que mes cauchemars sont fréquents. J'ai commencer à en avoir dès que j'ai su que Sergio était partit c'est assez consternant.
- Comme tu peux le constater.
- Je te jure que tes cernes sont grave marquer, il faut que tu te reposes Aid.
Je soupire et me relève.
- Pourquoi faire ? Aria à chaque fois que je ferme les yeux je ne vois que lui et sa continue, je me réveille en sursaut et c'est la même routine.
Je repousse les Oréos sur le comptoir puis saisi une tablette Milka dans le placard.
- Aiden.
Je me retourne.
- Je suis désolé si je peux faire quelque chose dit moi.
- Non tu ne peux pas.
Je me retourne puis replace mes lunettes sur mes yeux.

[...]

En franchissant sa chambre tout les volets sont fermés. Il n'y a qu'une seul lueur de luminosité qui traverse le store. Je sais qu'elle est réveillée. Je l'es ouvres ainsi que les rideaux et trouve Kendall qui me regarde attentivement, allongée sur son lit.

Elle a exactement la même posture qu'hier.
Je m'approche avant de  m'assoir à ses côté.
- Hey honey je t'ai apporté du Milka Oréos.
Je le sort de mon sac et lui tend la tablette. Bien sûr elle ne réagit pas. Je me contente alors de lui poser sur sa table tandis que je prend sa main dans la mienne.
- Ça va faire trois semaines Kendall et tu ne parles plus trop. Tes parents vont finir par penser que tu devient folles, tu me manques.
Elle me regarde attentivement mais ne prononce aucun mots.
Je lui raconte un peu les conneries qui circule aux lycée.

Les nouveaux potins des stars, j'essaye de lui faire la conversation complètement naze afin qu'elle réagisse mais aucune réaction de sa part.

[...]

En regardant ma montre je me dit qu'il est peut-être temps que je bouge.

Je soupire quand même de devoir la laisser toujours aussi bloquée mais je n'ai pas le choix.
- Bon je vais te laisser Kenny.
Je lui fait un bisous sur sa tête et me lève.
- Mer..ci.
Je me retourne alors subitement me demandant si je n'ai pas rêvée, elle est cacher sous sa couette.
- De rien.
Je quitte sa chambre espérant comme à chaque fois que peut-être demain elle me parlera.

[...]

21h34

En sortant de table je m'assois sur ma chaise de bureaux et compose le nouveau numéro de Sergio. Vous vous demandez sûrement comment je l'ai eu et bien Alma m'a appeler en fin d'après-midi afin de me le transmettre. J'imagine que je lui ai fait pitié ces derniers jours-ci mais j'ai sauté sur l'occasion. Je croise les doigts pour qu'il décroche et qu'il me parle enfin.

Je patiente quelques secondes qu'enfin la personne décroche, je suis soulagé mais en même temps paralysée pour que les mots arrivent à sortir.
- Sergio ?
Je n'entend rien juste un léger soupire mais sinon rien jusqu'à.
- Pourquoi tu m'appelles Aiden, laisse moi d'accord. Laisse moi.
Puis il raccroche. Je me retrouve comme une conne, le téléphone toujours contre l'oreille essayant de réaliser la scène.

Je balance mon portable sur mon bureau puis fonce dans mon lit. Je ne comprend plus rien pourquoi bordel ? Pourquoi il me rejète. Je m'endors alors la tête pleine à cause de tout ce qui m'arrive, les joues trempée de larmes.