Je me réveille en sursautant quand j'entends quelqu'un passer à côté de moi. Je regarde l'heure sur mon portable : 7h30. Bon. J'ai passé la majeure partie de la nuit tenter de m'endormir avant se réussir vers 4h. Je n'ai pas dormi longtemps... Mais c'est pas grave. Je me lève difficilement, attache mes cheveux en une queue de cheval et mets mon sac sur mes épaules. Puis je me remets à marcher dans la ville, en demandant à toutes les personnes que je croise où se trouve la maison de Stiles Stilinski.
Ça fait une demi-heure que je demande aux gens et une demi-heure que l'on me répond la même chose : "Je ne sais pas." J'aperçois un adolescent qui doit avoir 17 ans, comme moi, au bout de la rue. Il a des cheveux noirs et une peau assez bronzée, et quand je me rapproche de lui je vois qu'on a un peu les mêmes yeux en amandes, sauf que lui les a noirs. Je l'interpelle :
- Salut. Je cherche la maison Stiles Stilinski, tu sais pas où elle se trouve ?
Le garçon me regarde bizarrement avant de me répondre :
- Si. Je suis le meilleur ami de Stiles, Scott. Et toi, tu t'appelles comment ?
Wow. Quelle chance ! Je suis tombée sur son meileur ami ! Je réponds en souriant :
- Je m'appelle Sarah Stilinski, je suis sa cousine.
Il me dit qu'il va me conduire en moto jusqu'à mon cousin, ce qui est très gentil de sa part.Il me dépose devant la maison de mon cousin, et, avant qu'il reparte, je lui dit :
- Merci beaucoup, Scott. Tu n'étais pas obligé de me conduire, d'autant plus que tu travailles... Si ton boss n'est pas content, dis-lui que c'est ma faute. J'irai m'excuser en personne.
- T'inquiètes, il comprendra. Il est cool. Par contre, si tu veux un conseil, attends un peu avant de frapper chez Stiles. Il n'est que huit heures et ton cousin se lève minimum à neuf heures en vacances.
On se sourit et il repart. Je m'assois sur le perron, pose mon sac et appuie ma tête dessus. Je regarde mon téléphone une fois de plus. Rien. Je soupire et le range. Je sors mes écouteurs et patiente jusqu'à ce que ce soit neuf heures.Neuf heures. Je range mes écouteurs, respire un coup et frappe trois fois à la porte. Quelques instants après, j'entends des pas puis une clé tourner dans la serrure.
- T'as oublié quoi cette fois pa... Sarah ? S'écrie Stiles en me voyant. Mais... Qu'est-ce que tu fais là ? Où sont tes parents ?
Je fonds en larmes quand j'entends la dernière question.
- Ils... Ils m'ont virée de... De chez eux.. hoqueté-je. Et.. Je savais pas... Où aller... Alors je... Je suis venue i-ici...
Mon cousin me prend dans ses bras, me fais rentrer et me dit :
- Ça va aller... Tu vas manger un peu, et tu vas m'expliquer pourquoi ils t'ont virée... Ok ?
Je hoche la tête en reniflant et il me conduit dans sa cuisine, où je m'affale sur une chaise pendant qu'il me sert un bol de lait avec un pain au chocolat. Tout en mangeant, je lui explique tout : la soirée, quand je suis rentrée bourrée, toutes les conneries que j'enchaîne depuis quelques mois... Puis je lui raconte comment j'ai fait pour venir ici. Quand j'ai fini, il me reprend dans ses bras en me disant que je devrais me reposer jusqu'à ce que son père arrive. Il me conduit dans sa chambre et je m'allonge sur son lit encore chaud, preuve que Stiles venait de se lever. Ce dernier s'allonge à côté de moi et m'enlace. Épuisée, je m'endors, la tête sur son torse.
C'est plus que mon cousin, c'est mon meilleur ami.
Et, en un sens, je suis contente d'être ici, avec lui.
Stiles m'avait manqué.Quand je me réveille, Stiles n'est plus là. J'entends du bruit dans la maison, et il y a une merveilleuse odeur qui flotte dans l'air. Je me frotte les yeux et me lève en me dirigeant vers la cuisine. Je reste dans l'encadrement de la porte et je regarde mon oncle aux fourneaux et Stiles qui se moque de lui. D'un coup, le shérif se retourne et s'exclame :
- Bon, Stiles, ça suffit maintenant, sinon je t'assure que tu vas passer la nuit en tau... Sarah ! (Il s'avance pour me faire la bise.) Comment vas-tu ?... Stiles m'a raconté...
- Je... Je vais bien, je crois. J'ai voulu venir ici, mais... je ne vous ai pas prévenu, et... Vous devez être trop occupés pour vous occuper d'une pauvre fille virée de chez elle alors... Je vais me débrouiller pour trouver un endroit.. répondé-je.
Stiles se lève et s'écrie en même temps que son père :
- N'importe quoi ! Tu vas rester là et on va te bichonner.
Mon oncle ajoute :
- Stiles va te conduire dans la chambre d'amis, et à partir de maintenant c'est ta chambre. Et ta maison.
Je souris et embrasse mon oncle sur la joue, puis j'empoigne mon sac et suis Stiles. On traverse un petit couloir et au bout il y a une porte, la chambre d'amis. On pénètre dans une chambre avec un mur sur deux qui sont bleu clair avec un peu de violet dedans. Les deux autres murs sont sont couleur crème.
- C'est ma mère qui avait décoré et peint cette pièce... murmure mon cousin.
Je lui caresse le dos en répondant :
- C'est très joli. Imagine si ça avait été ton père !
Il me regarde et éclate de rire, avant de me proposer de m'aider à m'installer. Je lui dit que ce n'est pas la peine, je vais m'installer toute seule et je les rejoindrai après. Il sort de la chambre et je m'assois sur le lit deux places en regardant autour de moi : il y a une table de chevet blanche, une lampe posée dessus. À l'autre bout de la pièce, il y a un grand bureau blanc, et en face du lit un grand placard avec un miroir psyché. Je me dirige vers ce placard, ouvre ma valise et commence à le vider. Je suspends les pantalons, pose mes tee-shirts et mes shorts sur des étagères, ainsi que mes sous-vêtements. Je m'apprête à refermer la porte quand j'aperçois une photo tellement poussiéreuse qu'elle est de la même couleur grise que le placard. Je la prends et l'essuie. C'est une photo de ma tante. Je la regarde et soudain mon coeur s'arrête. Ses yeux...
Ses yeux sont jaunes.
Et brillent.
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"Je T'aime, Toi, mon Alpha." Sarah Stilinski {Teen Wolf Fanfiction}
FanfictionMes parents m'ont virée de chez eux le soir où je suis rentrée à 3h du matin, totalement bourrée. Faut dire que j'enchaînait les conneries depuis quelques temps... Je n'avais nulle part où aller, alors j'ai sonné chez mon oncle, le shérif Stilinski...