"Je T'aime, Toi, mon Alpha." Sarah Stilinski {Teen Wolf Fanfiction}

Chapitre 22

*Flashback n°2*

- Allison, appelle ta tante et dis-lui que tu as capturé un loup-garou, dit Derek. Attache-moi.
- Quoi ? Tu vas faire l'appât ? M'écrié-je. Hors de question !
- Et pourquoi pas ? Tu feras pas l'appât, ça j'te le garantis.
- Bon, Derek fera l'appât et puis c'est tout, intervient Allison. Je l'appelle, taisez-vous au lieu de vous disputer.
Je fusille Grincheux du regard et croise les bras sur ma poitrine en boudant.
- C'est bon, elle arrive chez moi dans un quart d'heure. Suivez-moi, nous dit Allison.
On se dirige vers le sous-sol et elle ouvre une porte. Derrière, il y a la salle où Kate m'avait torturée. Je frissonne et place ma main sur mon ventre sans le vouloir. Derek me regarde et soulève mon tee-shirt juste au-dessus du ventre en demandant :
- Ça va ?
- Mmh. Je repensais juste à... tu vois.
Il hoche la tête.
- Derek, viens. Il faut que je t'attache, rappelle Allison. Le plus vite sera le mieux.
Il avance, mais je le retiens et le serre dans mes bras en murmurant :
- Reste en vie, d'accord ?
Il me rend mon étreinte et répond :
- Je vais essayer.
- Je ne te demande pas d'essayer, je te demande de le faire. S'il te plaît.
Il hoche la tête en se séparant de moi et m'embrasse sur le front. J'ai la gorge nouée. Il y a tant de scénarios catastrophiques qui passent dans ma tête en ce moment...
- Tu pourrais y rester, murmuré-je en le regardant se faire attaché par la chasseuse.
- Si c'est le cas, je te donne mon loft.
- Arrête de déconner, Derek ! Tu sais combien de scénarios catastrophiques passent dans ma tête en ce moment ?! Des milliers !
- Hé, tout va bien se passer, intervient Allison en me prenant par la main.
Elle m'entraîne dehors et me dit :
- Cache-toi à proximité. Il faut que tu puisses intervenir si jamais ça tourne mal.
J'hoche la tête et me cache derrière un buisson, pas très loin de la maison. Une voiture arrive, et Kate en descend.
- Ma nièce préférée ! Alors, montre-moi le loup-garou que tu as attrapé.
- Je l'ai attaché comme toi tu l'as fait l'autre jour. Il est au sous-sol.
Je les entends s'éloigner et bientôt une porte coulisser.
- Ouh, mais qu'avons-nous là ? S'exclame Kate. Le jeune et beau Derek Hale. Comment vas-tu, après tout ce temps ?
Derek ne répond pas et grogne.
- Tu as tellement changé. En mieux, bien sûr.
Je l'entends se rapprocher de Grincheux. Je peux imaginer sans peine son visage et ses yeux remplis d'intérêt, et de désir.
- Tu te souviens du bon vieux temps ? Tu sais, quand on sortait ensemble ?
"Pardon ? Ils sortaient ensemble ?!"
- Nan, rétorque Derek. Je préfère oublier cette partie.
- Tu me faisais confiance, à l'époque... Tu m'aimais.
Un noeud se forme dans ma gorge.
《 Sarah, je sais que tu peux m'entendre. Entre dans la maison et dirige-toi au sous-sol.》
C'est le chuchotement d'Allison. Sans bruit, je fais ce qu'elle m'a dit, quand Kate affirme :
- J'ai entendu un bruit. Allison, garde Derek. Je reviens dans une minute.
Merde. Si ç'avait été Allison, ça aurait été simple. Mais non, bien sûr, c'est Kate. Putain, des milliers de scénarios catastrophes se bousculent dans ma tête. Je ne vais pas fuir. Je vais me battre. Je regarde le plafond : des tuyaux. J'espère qu'ils sont suffisamment "puissants" pour supporter mon poids... Je m'y accroche en mode araignée et j'attends la salope. Qui ne tarde pas à s'arrêter... juste en dessous de moi. Parfait. Je me laisse tomber sur elle en grondant. Elle se retourne sur le dos et je lui bloque les bras avec mes jambes tout en plaçant un bras sur sa trachée.
- Mais qui voilà ? C'est la petite louve ! Toujours vivante, à ce que je vois, ironise Kate.
- Je vais te tuer. Lentement. Pour que tu souffres à tel point que tu me supplieras de t'achever. Et à ce moment-là, je continuerais à te tuer lentement, grondé-je.
Elle me crache au visage et je rugis :
- Je vais t'arracher les doigts un par un. Puis les pieds, les jambes... Je vais te déchiqueter, sale ordure.
《Sarah, ce n'est pas toi qui parle. C'est ton côté loup. Ne te laisse pas submerger.》C'est la voix de Derek. Il continue :《Tu es sûre de vouloir la tuer ? Tu devras vivre avec ça chaque jour de ta vie. Je peux le faire, si tu veux. Allison est en train de me détacher.》
J'hésite. Suis-je vraiment capable de la tuer ? J'en sais rien.
- Alors, petite louve, tu vas te décider à me tuer ?
Je baisse les yeux sur Kate. Elle a le visage rouge, à cause de mon bras sur sa gorge qui l'empêche à moitié de respirer.
- Même en train de crever, tu continues à la ramener, pouffiasse ? Soupiré-je.
- Ouh, mais c'est qu'on s'énerve ?
- Elle cherche à te provoquer, Sarah. Ne rentre pas dans son jeu, intervient Derek en apparaissant, suivi d'Allison.
La panique et la peur suintent par tous les pores de la peau de Blondinette.
- Allison, ma chérie, pourquoi l'as-tu libéré ? S'exclame Barbie. Tu fais une grossière erreur. Tu te trompes de camp.
- On panique, Blondinette ? Me moqué-je. Tu vois bien que tu n'as personne. Rien. Tu es seule.
- Sarah, arrête. Ne rentre pas dans son jeu.
Je relève la tête vers Derek :
- Tu le fais ou c'est moi qui m'y colle ? Attends, j'ai envie de le faire. C'est entre toi et moi, Barbie. Relève-toi.
On se redresse en même temps et je n'attends pas : je lui donne un coup de pied en plein estomac suivi d'un coup de poing. Elle tombe à genoux et crache du sang. Puis elle ricane :
- C'est tout ce que tu peux faire ?
- En fait, c'était juste un avant goût.
Je la prends par les cheveux et lui envoie mon genou dans le nez. Un craquement se fait entendre et Barbie lâche un cri. Je jette un coup d'oeil à Allison : elle est impassible.
- Tue-la, s'il te plaît. Elle a tué ma mère, parce que c'était un loup-garou. J'ai raison, tante Kate ?
- Tu ne comprends pas, Allison. Les loups-garous sont des abominations. Ils ne méritent pas de vi...
- Toi non plus tu ne mérites pas de vivre, coupé-je. Dis bonne nuit, Barbie.
Je sors mes griffes et lui déchire la gorge. Le sang gicle, et Blondinette s'écroule.
- Partons, dis-je d'une voix neutre.
- Sarah...
- Je vais bien, Derek. Enterrons-la, pour Allison.
- Je voudrais l'enterrer en famille, si ça vous dérange pas, dit cette dernière.
- Alors partons, tu diras à ton père qu'un animal l'a attquée. C'est vrai, au fond.
Derek me fixe sans rien dire. Je souris à Allison et Grincheux et moi partons.
Arrivés au loft, il va chercheemr un truc dans la cuisine et revient avec un sopalin humide. Sans dore un mot, il m'essuie doucement les joues, le nez, le cou...
- Tu avais du sang sur ton visage, se justifie-t-il.
D'un coup, je me mets à sangloter :
- J'ai tué quelqu'un. Un humain.
- Je t'avais dit que je pouvais le faire...
- Je pleure pas parce que je l'ai tuée. Je pleure parce que je ne regrette pas. Pourquoi je ne ressens rien, Derek ? Je suis malade, ou un truc comme ça ?
- C'était une salope. Je te comprends.
Je pleure de plus belle.
- Pourquoi tu es si gentil avec moi ? Je suis pas franchement sympa avec toi.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Dit-il doucement en mettant une mèche de cheveux derrière mon oreille gauche. T'es plus gentille que n'importe qui. Avec tout le monde. Arrête de pleurer.
Il essuie délicatement mes joues avec ses mains. Puis il m'embrasse le front et me berce le temps que je calme. Ce que je finis par faire, mais mon coeur ne suit pas : il continue à battre la chamade. On finit par aller se coucher.

* Fin du Flashback n°2*