- Allô, papa ? Décroché-je d'une voix tremblante.
- Sarah ! Je.. Nous n'avions pas de nouvelles, on s'inquiétait...
"On s'inquiétait."
- Tu te fous de moi, papa ?
- Je... Non ! Pourquoi tu dis ça ?
- Vous m'avez virée de la maison, et tu oses me sortir que vous vous inquiétiez ?! Dis-moi que c'est une blague.
Je l'entends soupirer puis reprendre :
- On voudrait que tu reviennes, Sarah.
Je m'efforce de contrôler le tremblement de ma voix tandis que des larmes coulent sur mes joues :
- Ça ne risque pas d'arriver.
- Sarah, nous regrettons ce que nous t'avons dit, s'énerve mon père. Et puis tu es toujours mineure. Nous sommes tes parents et nous de...
- Arrête. Arrête ! Je serai majeure dans une semaine. Et puis vous quoi ? Hein ? Vous devez prendre soin de moi ? Si vous aviez pris soin de moi, je ne serai pas ici, à...
Je m'interromps.
- Où es-tu ? Sarah, où es-tu ? Dis-le moi, que je vienne te chercher. Je veux vraiment que tu reviennes à la maison.
- Tu sais ce que je veux ? Je veux que tu me lâches. Je vous déteste ! Vous me rayez de votre vie et maintenant vous voulez que je revienne ? Putain mais t'es pas sérieux !
- Ne me parle pas comme ça.
- Oh, mais je te parle comme je veux, papa. Maintenant, si tu veux bien, je vais y aller. J'ai des choses à faire.
- Dis-moi où tu es.
- Tu m'emmerdes.
Je raccroche et essuie rageusement mes larmes. Je regarde mon téléphone et aperçoit mon reflet : j'ai mes yeux de lycanthrope. Dans un accès de fureur, je crie et fracasse mon téléphone par terre, avant de m'acharner dessus avec mon pied droit. Soudain, des bras m'encerclent par derrière et m'empêchent de bouger. Je reconnais l'odeur : c'est Derek. Avant que j'ai pu dire quoique ce soit, il me chuchote à l'oreille :
- J'ai entendu.
- Je les déteste, Derek...
Je ne prends même plus la peine d'essuyer mes larmes. De toute façon, je ne peux pas. Je me retourne et enserre sa taille tandis que ma tête se pose sur son torse. Il pose une main sur mes cheveux et les caresse doucement tout en me berçant :
- Ça va aller, Sarah.
- Comment tu le sais ? Hein ? Rien ne va, Derek. Rien.
Je soupire puis m'écarte.
- Il faut trouver un moyen de supprimer Jackson. Et Kate.
Je renifle et regarde Derek. Mauvaise idée : ses lèvres me donnent envie. Dans un élan incontrôlable, je pose mes doigts sur ses joues et rapproche mon visage en le regardant dans les yeux. J'entends son coeur s'emballer. Est-ce que ça veut dire qu'il a des sentiments pour moi ? Probablement pas. Si ça se trouve, je voulais tellement entendre son coeur accélérer quand je le touche que je me le suis imaginé. Je secoue la tête puis retourne vers les autres.
- Bon... Dis-je en les regardant. Désolée pour... le bruit. Vous avez trouvé quelque chose contre le kanima ?
- Oui, répond Lydia. Je suis une banshee, un être surnaturel. Comme toi et le kanima. Peut-être que si je hurle comme une banshee, ça attirera Jackson et on pourra se débarrasser de lui.
- Mais si tu revois Jackson, tu va pas perdre tes moyens ? Demande nerveusement mon cousin hyperactif.
- Non. Ne t'inquiètes pas, Stiles.
J'entends Derek arriver et se placer derrière moi sans rien dire.
- Au fait, c'est dans combien de temps la rentrée ? Demandé-je.
- Deux semaines et demi, répond Kira.
- J'ai teeellement hâte.
- Oui ben toi ton prof d'histoire c'est pas ton père, rétorque-t-elle.
Je me fige, cille et déglutis difficilement. Derek me prends la main sans que personne s'en aperçoive.
- Pardon, dit aussitôt Kira. Je vois bien qu'il y a quelque chose avec ton père.
- C'est pas grave. Quand est-ce que ton plan va marcher, Lydia ?
- Si tout se passe bien, ce soir.
- Alors préparons-nous. On a un kanima à tuer.
- Sans oublier ma tante, ajoute Allison.○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○
Coucou mes crèèmes !
Voilà, j'ai réussi à poster le chapitre ce soir 😥😄
Par contre, je ne sais absolument pas quand je pourrais poster le chapitre 18...
J'espère que ce chapitre vous a plus, sinon !
Gros bisous mes crèmes 😉
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"Je T'aime, Toi, mon Alpha." Sarah Stilinski {Teen Wolf Fanfiction}
FanfictionMes parents m'ont virée de chez eux le soir où je suis rentrée à 3h du matin, totalement bourrée. Faut dire que j'enchaînait les conneries depuis quelques temps... Je n'avais nulle part où aller, alors j'ai sonné chez mon oncle, le shérif Stilinski...