- Vous êtes censé être mort, dis-je froidement.
Derek n'a toujours pas réagi.
- Je ne veux pas d'embrouil... commence Peter.
Il n'a pas le temps de finir sa phrase que je l'ai plaqué contre le mur, complètement transformée.
- Vous pensez vraiment que je vais vous croire ? Grondé-je. Vous ? L'Alpha qui m'a transformée pour un projet de meute qui n'a pas marché ? Dites-moi que c'est une blague.
- Je ne suis plus un Alpha. Pourrais-tu retirer ton bras de ma trachée s'il te plaît ?
Je reserre ma prise en montrant les dents. Le visage de Peter rougit et Derek intervient finalement :
- Lâche-le, Sarah. Tu vas le tuer si tu continues.
- Nan mais c'est une blague ? M'écrié-je en lâchant le mort-de-retour-chez-les-vivants. Tu te préoccupes sincèrement de sa vie ou de sa mort ? Toi qui l'a déjà tué ? Sérieusement, les gars, dites-moi que c'est un gag. Une caméra cachée. Et puis vous, vous pouvez m'expliquer comment vous êtes revenu des morts ?
- Longue histoire, répond Peter en se massant la gorge.
Il renifle légèrement puis se moque :
- Vu les phéromones qui emplissent l'air, j'ai interrompu votre moment.
- Si vous continuez, je vous renvoie à la morgue sans possibilité de retour, menacé-je en montrant les dents.
Derek passe un bras autour de mes épaules pour me calmer et demande :
- Tu veux quoi, Peter ?
- Un toit.
- Allez vous abriter sous un pont. Ou dans un grotte, c'est plus adapté pour les loups-garous. C'est pas une auberge ici.
- Elle a de la répartie, ta copine. Et puis tu as bien choisi, niveau physique. Mieux qu'Alyson.
Mieux qu'Alyson ? C'est qui, Alyson ?! Derek grogne :
- Ne t'avises pas de parler d'elle. Pourquoi tu es venu me voir ?
- Je te l'ai dit, pour un toit.
- On ne fait pas hôtel, rétorqué-je.
- Tu peux rester, me contredis Derek.
- Quoi ? Derek !...
Ce dernier me prends la main et m'entraîne à l'écart.
- Je peux savoir pourquoi tu acceptes, Derek ?
- Je sais pas non plus, à vrai dire.
- La question est réglée, alors. On lui botte le cul et on le fout dehors.
- Sarah, ça a beau être un enfoiré, c'est ma famille. La seule qui me reste. Je peux pas juste le foutre dehors.
- Derek, tu l'as tué une fois. Je peux le faire une deuxième fois. Je vois pas pourquoi tu chipotes.
Il soupire et me prends par les épaules :
- Pas de meurtre ce soir, s'il te plaît.
- Après tout, tu fais comme tu veux. C'est chez toi, soufflé-je.
Je repars vers Peter mais il me retient par la main :
- Je voudrais que ce soit chez nous.
- Pardon ?
- Viens habiter avec moi.
- Ne dis pas ça sur un coup de tête...
- Ce n'est pas un coup de tête, j'y pense depuis longtemps. Et puis ça changera pas beaucoup, vu que tu passes ton temps ici.
- On en parlera plus tard, au calme. Ok ? Dis-je doucement.
- Comme tu veux, soupire Derek.
- Hé, murmuré-je. Ça veut pas dire que c'est non.
Je l'embrasse doucement sur la joue et on repart vers Peter.
- Alors ? Je peux rester ? Demande-t-il.
- Oui. Tu prendras l'étage du haut.
L'étage du haut... Ça fait deux mois que je traîne ici, et je n'y suis toujours pas montée. Je me demande ce qu'il y a là haut. Derek me lance un regard et me demande de venir avec lui, puis il ordonne à Peter de rester là. On monte donc à l'étage... qui est rempli de cartons, posés à même le sol, sur un lit, sur une commode... Je remarque que malgré la couche de peinture qui la recouvre, la commode a des traces de brûlé. Je jette un coup d'oeil à mon petit copain, qui paraît plongé dans ses pensées en ouvrant un carton posé sur le lit. Il en sort des vêtements de femme, à peu près à ma taille. Wow, il a les larmes aux yeux. C'est la première fois que je le vois comme ça...
- Hé, murmuré-je en mettant mes mains sur ses joues. Ça va ?...
Derek ne répond pas et me prends dans ses bras en me serrant fort.
- C'était à ma soeur Cora. Elle est morte.
- Oh...
Il renifle, s'écarte et essuie ses yeux avant de déclarer :
- On va mettre tous les cartons dans un coin.
Étonnant comme il se reprend vite. On se met donc à déplacer les cartons vers le coin de droite, au fond. De temps en temps, il ouvre un carton, soupire puis le referme. Dans le dernier, il prend un cadre avant de poser le carton. Il s'assoit sur le lit et regarde le cadre. Je m'approche, m'assois, et je vois une photo de Derek quand il avait 15 ans environ, avec une fille qui lui ressemble un peu. Certainement Cora. Il y a également une femme plus âgée, probablement leur mère. Ils ont l'air heureux. Derek sourit sur la photo, chose qui lui arrive rarement maintenant. En même temps, il a perdu toute sa famille. Je serai probablement comme ça aussi à sa place. Je me lève, lui prends la main et descends.
- Votre chambre est prête. Vous mettrez les draps vous-même, dis-je à Peter.
Derek n'a rien dit depuis les cartons. Sans un mot, il me suit dans la cuisine, pose le cadre et je commence à préparer le repas : des pâtes carbonara. Basique mais troooop bon !
Quand je regarde mon copain, il s'efforce d'adopter une expression neutre. Ça m'énerve, parce que je voudrais qu'il n'ait pas peur de montrer ses sentiments. Qu'il ne s'efforce pas de les cacher à moi.
- Tu sais, dis-je doucement. Tu n'as pas à cacher tes sentiments face à moi. Tu es humain, c'est pas un crime. Combien de fois t'ai-je montré comme je suis faible ?
En parlant, je me suis rapprochée de lui.
- Tu n'es pas faible, rétorque-t-il en prenant mon visage entre ses mains.
- Mais je ne suis pas forte pour autant.
Il se penche et m'embrasse tout doucement, comme si j'étais une petite chose fragile capable de se briser s'il appuyait un peu trop fort.
- Hu-hum. Excusez-moi d'interrompre de nouveau votre moment mais... Je voudrais savoir ce que j'ai raté pendant que j'étais mort ? Intervient Peter.
Son neveu soupire :
- T'as loupé un kanima et une chasseuse.
- Raconte-moi.
C'est ce qu'il fait.○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○
Mes crèmes !!!!💟💟
MERCI pour les 1,07k c'est juste trop bien,
Vous êtes les meilleures crèmes chantilly du monde je vous aimmmme 😭😭😭😭😭 (pleurs de joie)
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Bisouuuus mes crèmes chantillyyyy je vous aime énormément 😄😘😘😘😘💟💟
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"Je T'aime, Toi, mon Alpha." Sarah Stilinski {Teen Wolf Fanfiction}
FanfictionMes parents m'ont virée de chez eux le soir où je suis rentrée à 3h du matin, totalement bourrée. Faut dire que j'enchaînait les conneries depuis quelques temps... Je n'avais nulle part où aller, alors j'ai sonné chez mon oncle, le shérif Stilinski...