Chapitre 27

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Point de vue Derek

Stiles n'est pas là. Je vois Sarah qui commence à s'énerver :
- Mais où est-il, bon sang ? Je lui avait dit de ne pas bouger !
- Calme-toi, Sarah, dis-je.
- Mais je suis calme, Derek !
- Oh, vraiment ?
Je la prends par les bras pour la forcer à me regarder. Ses yeux sont violets.
- Si tu étais calme, Sarah, tu n'aurais pas tes yeux de loup-garou. Calme-toi. Calme-toi.
Elle inspire et expire plusieurs fois et finit par éclater en sanglots.
- Eh, Sarah, murmuré-je. Ça va aller. On va le retrouver, ok ?
- Mmh...
Je la prends dans mes bras le temps qu'elle se calme. Je sens nos coeurs s'emballer. Putain, elle me rends dingue, je suis juste fou d'elle.
- J'en ai marre de toutes ces galères, gémit-elle.
- Je sais. Moi aussi.
Je lui prends la main, elle referme la maison et on rentre au loft en voiture.

Fin de point de vue Derek

En arrivant au loft, je déclare :
- Je vais prendre une douche.
Je prends des vêtements dans mon sac et m'en vais quand Derek m'interpelle :
- Sarah ?
- Oui ?
Il s'approche et m'embrasse doucement.
- Maintenant tu peux aller te doucher.
- Tu veux que je vienne avec toi ? Intervient Peter en descendant les escaliers, un sourire collé sur son visage.
- Pervers, grogné-je.
- C'est un oui ?
- Allez vous faire foutre.
Je lui adresse un doigt d'honneur et pars dans la salle de bain. Grâce à mon ouïe, j'entends Peter et Derek :
- Tu devrais éduquer ta copine, Derek. Elle n'est pas très polie.
- C'est toi qu'on devrait éduquer. Arrête de la provoquer sans cesse. Lâche-la.
- Je ne vois absolument pas pourquoi elle se comporte comme ça avec moi.
- Peut-être parce que tu l'as mordue et presque tuée.
- Ah oui, pas faux... Mais c'était il y a longtemps ! Et puis ma morsure l'a rendue meilleure. Regarde-la, enfin.
- Ta gueule, Peter.
- Je l'aime bien, cette petite.
Je me glisse sous la douche, un demi-sourir sur les lèvres. "Je l'aime bien, cette petite."
Bizarrement, je crois que je commence à apprécier Peter.
Ou en tout cas, à le supporter.

Je sors de la salle de bain, le loft est vide. Le truc bizarre, c'est que l'odeur de Derek et l'odeur de Peter sont imprégnées de... de peur ? Qu'est-ce qu'il s'est passé, encore ? C'est là que j'avise un dessin géant sur la grande fenêtre de Derek. Je n'ai aucune idée de ce que ce dessin signifie, mais j'ai la sensation que c'est ce qui a causé la peur des garçons. Je compose le numéro de mon copain. Première sonnerie... Deuxième sonnerie... Troisième, quatrième, cinquième... Répondeur.
- Derek, c'est moi. Vous êtes où ? C'est quoi ce dessin géant sur ta fenêtre ? Rappelle-moi, s'il te plaît.
J'hésite, puis rajoute :
- Je t'aime.
Je raccroche et décide de sortir. Avant que j'ai pu ouvrir la porte, quelqu'un le fait.
- Stiles ? Putain, mais t'étais où ?
- Hum, je sais pas.
- Tu te souviens de notre conversation au téléphone ?
- Quelle conversation ?
- Attends... Pourquoi t'es en pyjama ?  Demandé-je.
- Qu'est-ce que tu dis, je suis pas en... Pourquoi je suis en pyjama ?
Je lève les yeux au ciel en devinant :
- T'es somnambule. Rien de plus.
Je le frappe à l'épaule en m'écriant :
- Putain, Stiles ! On s'est fait un sang d'encre, avec Scott ! On savait pas où tu étais !
- Hé !  Arrête de m'engueuler, je me suis inquiété aussi, j'ai cru que je devenais timbré !
- Tu peux pas devenir taré vu que tu l'es déjà.
Il fixe un point derrière moi et demande :
- C'est quoi ce dessin ?
- Justement, j'en ai aucune idée. Et Derek ne répond pas au téléphone.
- T'as essayé Peter ?
Je le regarde avec des yeux de chouette :
- Tu penses vraiment que j'ai son numéro à lui ?
- Tu me vexes, Petite, intervient Peter en apparaissant.
- Oh, pardon, je voulais pas, ironisé-je.
- Arrêtez un peu, tous les deux, dit Derek en surgissant à son tour.
- C'est elle qui a commencé, plaide son oncle.
J'hausse les sourcils et rétorque :
- En fait, vous êtes vraiment immature.
- Parce que tu penses que toi tu es mature, Petite ?
- Taisez-vous, coupe mon copain en me gratifiant d'un regard lourd de reproches.
Je souffle et marmonne :
- Bon, quelqu'un va m'expliquer ce que c'est que ce dessin qui vous a fait flippé comme des malades ?
Un ling silence s'ensuit, brisé par Peter :
- C'est la meute d'Alphas.
- Pardon ?
- C'est la meute d'Alphas, répète-t-il.
- Oh, je suis beaucoup plus avancée maintenant. J'ai aucune idée de quoi vous parlez, alors pouvez-vous m'expliquer s'il vous plaît ?
- C'est une meute entièrement constituée d'Alphas. Et ils arrivent.
- Flippant... souffle mon cousin.
- Pourquoi viendraient-ils ici ?
- Parce qu'ils veulent faire du tourisme, dit Peter avec sarcasme. A ton avis, Petite ? Ils veulent quelque chose.
- Mmh, répondé-je pensivement. Mais ils veulent quoi ?
Derek n'a toujours rien dit, une expression sérieuse et renfrognée sur le visage. Je me demande ce qui l'inquiète autant...
- Derek, ça va ? M'inquiété-je. Faut pas s'inquiéter pour la meute d'Alphas... On a survécus à un kanima, un Alpha diabolique, et une chasseuse. On peut le faire pour eux.
- Je peux te parler ? Seul à seule ? Demande-t-il.
Peter et Stiles sortent. Ce dernier nous prévient qu'il alerte Scott et tous les autres.
Un silence gênant s'installe. Je finis par le briser nerveusement :
- Tu voulais me dire quoi ?
- J'ai eu ton message, tout à l'heure.
- Et... ?
- Tu m'as dit que tu m'aimais juste avant de raccrocher.
Je fronce les sourcils. Je le sens mal...
- Oui...
- Le truc, c'est que tes sentiments ne sont pas réciproques, lâche Derek d'un ton glacial.
Mon souffle se coupe.
- Quoi ?
- Je ne t'aime pas.
Je pars dans un rire nerveux :
- C'est une blague, c'est ça ?
- J'ai l'air de rigoler ?
Mon rire s'étrangle, ma gorge se noue.
- T'es sérieux, Derek ?
- J'ai l'air de rigoler ?!
- Je comprends pas... Pour... Pourquoi tu es sorti avec moi pendant ce temps, si tu... Si tu m'aimes pas ?
- Par pitié.
Mon Dieu. Je vais pleurer. Non, pas devant lui. J'inspire puis répète :
- Tu es sorti avec moi par pitié ?
- Exactement. Tu me fais pitié, avec tes airs de pauvre enfant virée de chez elle. Je comprends tes parents. C'est fini. On est terminés.
La colère m'envahit : moi, je fais pitié ?
- Je te... Je te DÉTESTE ! Hurlé-je en le poussant tellement fort qu'il tombe sur les fesses.
Je cours vers la sortie et continue. Je laisse mes jambes me conduire où elles veulent tandis que les larmes m'aveuglent. Je sens mes griffes et mes crocs pousser. Une odeur humaine me parvient et je me dirige vers elle, laissant le loup me contrôler. Je vois bientôt une fillette aux alentours de dix ans, seule dans la rue. Je souris et bondit sur elle.

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Coucou mes crèmes chantilly ! 😄
Aloooors ce chapitre ??
Perso je le trouve trop triiiiste 😭😭😭
Que pensez-vous du changement d'attitude chez Derek ? Lâchez des commentaires !
N'oubliez pas : si vous avez des questions, venez me voiir. 😆
Bisous mes crèmes, à bientôôôt 😘💟

"Je T'aime, Toi, mon Alpha." Sarah Stilinski {Teen Wolf Fanfiction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant