"Je T'aime, Toi, mon Alpha." Sarah Stilinski {Teen Wolf Fanfiction}

Chapitre 24

Seize heures. Je sonne chez ma meilleure amie et elle ouvre immédiatement.
- Ma chérie ! Rentre. Tu étais où aujourd'hui ? Tu sais pas ce qu'il s'est passé ?
- Raconte-moi, chérie, dis-je avec curiosité. C'est avec Stiles ?
- Comment tu sais ?
- Vous sortez ensemble ?
- Ouais, intervient Allison en apparaissant, un sourire collé sur le visage.
- Oh mon dieu. Je le savais ! M'écrié-je.
Je serre Lydia dans mes bras et elle rit :
- Je suppose que je dois te remercier.
- Oh, ma chérie, pour quoi ? Vous allez tellement bien ensemble. Je l'ai juste un peu poussé.
- Bon, il faut qu'on se prépare, dit Allison en se frottant les mains. Et au fait, tu étais où aujourd'hui, Sarah ?
- Je suis exclue pendant trois jours du lycée.
- Pourquoi ? Demande Kira en arrivant derrière moi.
- Parce que j'ai insulté le prof de maths.
- Oh mon Dieu, j'aurais aimé être là ! Rigole Allison. Tu lui as dit quoi ?
- "Je vous emmerde."
- T'es vraiment un phénomène, ma chérie, me complimente la banshee.
- On est pas mal dans le genre, toutes les quatres, répliqué-je. Bon allez ! On va se préparer. J'ai pris des robes, ajouté-je en soulevant un sac en plastique.
- On en a toutes prises, m'affirme Kira avec un clin d'oeil.
On se dirige vers la chambre de Lydia et tout le monde sort les robes des sacs. Puis on se prépare.

20h15. Les gens arrivent peu à peu. Je repère pleins de garçons mignons. Tant mieux : j'ai besoin d'une distraction, pour oublier ma dispute avec Derek. Des garçons me font des sourires, des clins d'oeil... Il y a déjà une cinquantaine de personnes.
- Lydia ! Crié-je pour couvrir le bruit de la musique. T'as invité combien de personnes ?
- Beaucoup ? Je sais pas, mais ils viennent tous accompagnés, alors...
- Ça va être cool ! Hurle Allison.
Je ris puis lui dit dans l'oreille :
- Tu viens au bar avec moi ?
- Avec plaisir, ma belle.
On se dirige vers le bar et je prends un cocktail avec de l'alcool.
- C'est dommage que les loups-garous puissent pas sentir les effets de l'alcool, soupiré-je.
- Moi je peux les sentir, me nargue la chasseuse.
- Je me suis disputée avec Derek. À propos de mon exclusion.
- Oh...
- Il se comportait comme mon père, et ça m'a énervée. Et on s'est engueulé.
- Je suis désolée, ma belle.
J'hausse les épaules et déclare :
- J'ai besoin d'une distraction.
- Moi je vais attendre Isaac, ok ?
- Vas-y, dis-je en souriant à un garçon.
Ce dernier s'approche et m'aborde :
- Salut, toi. C'est quoi ton p'tit nom ?
- Sarah. Et toi ?
- David. Tu veux danser ?
- Avec plaisir, sourié-je.
Il me prends la main et on se dirige vers le centre de la pièce. Et me voilà à danser chaudement avec David. J'aperçois de loin Stiles, Scott et Isaac, chacun avec sa copine respective. Une heure passe. C'est bizarre, j'ai bu au moins six verres. Mais le truc, c'est que je ressens les effets de l'alcool. J'hausse les épaules et continue à danser avec des tas de garçons, à boire verre sur verre. Je me sens ivre, et ça me fait du bien. Un autre garçon m'aborde. Kévin. Beau gosse, le gars. Et il en est conscient. Je vois Allison me regarder, elle est au téléphone. Malgré mon ouïe surdéveloppée, je ne peux pas entendre ce qu'elle dit. Je la vois se diriger vers moi. Elle me prends par le bras et me crie :
- Tu devrais arrêter de boire et danser comme ça avec des garçons.
- Pourquoi ?
- Parce que... Ça ne se fait pas, t'es en couple.
- Lâche-moi, Allison. J'ai réussi à être bourrée, et ça me fait du bien. Je m'amuse. Y'a rien de mal à ça.
Je titube en arrière et elle me retient. Je me fige : Derek est là, le visage impassible.
- Tu l'as appelé ! Hurlé-je à la chasseuse. Tu l'as appelé ! Pourquoi t'as fait ça ? Je croyais que t'étais mon amie, Allison ! Vire-le. Éloigne-le de moi.
Il se dirige vers moi et me prends le bras sans un mot avant de m'entraîner vers la sortie.
- Au secours ! On m'enlève, aidez-moi ! Crié-je en essayant de me diriger dans la direction opposée. À l'aide ! Je le connais pas, il va me violer dans un buisson comme les chats !
- Ta gueule, Sarah ! Me gronde Derek.
On est maintenant dehors. Il me met de force dans sa voiture et démarre sans attendre.
- Je peux savoir pourquoi tu dansais comme ça ?
- Parce que c'était une fête. Dans les fêtes, on danse, on boit, on s'amuse.
- Comment t'as réussi à être bourrée ?
- T'as déjà pensé à être flic ? Avec tous tes interrogatoires... Oh mon Dieu, arrête-toi. Derek, arrête-toi. Je vais vomir.
Il freine brusquement et j'ai juste le temps de sortir et de me plier en deux. Je sens des mains retenir mes cheveux. Dans mon vomi, il y a des espèces de boules blanches.
- Du gui, gronde Derek.
- Quoi ?
- C'est du gui. C'est du poison pour nous. Tu m'étonnes que t'ais eu l'impression d'être bourrée.
- Je me sens pas bien, gémissé-je. J'ai mal au ventre.
À peine ai-je fini ma phrase que je vomis de nouveau du gui. Mon copain me caresse le dos d'une main en retenant mes cheveux de l'autre.
- On va chez Deaton, dit-il quand je me redresse.
Il redémarre dès qu'on est dans la voiture et cinq minutes plus tard, on est chez le vétérinaire. Quand je sors, mes genoux se dérobent et je tombe. Derek me porte comme une enfant. Je mets mes bras autour de son cou pendant qu'il frappe à la porte.
- Pardon. Excuse-moi, sangloté-je.
- Pourquoi tu t'excuses ?
Il me caresse doucement le dos.
- Pour aujourd'hui. Pardon...
- Chut, c'est pas grave. C'est pas grave. Tu te sens mieux ?
- Non... J'ai mal partout.
- C'est le poison. Ça va bientôt passer, avec Deaton.
Ce dernier apparaît et ouvre en disant :
- Derek, Sarah. Ça faisait longtemps. Que se passe-t-il ?
- Elle a avalé beaucoup de cocktails qui contenaient du gui.
- comment c'est possible ?
La surprise se lit sur son visage.
- Je sais pas. J'ai mal partout, Deaton, murmuré-je, la tête sur l'épaule de Derek.
- Derek, posez-la sur la table.
Une fois que c'est fait, il m'interroge :
- Dis-moi exactement comment tu te sens.
- J'ai l'impression d'avoir du béton dans les veines. Le sang bat dans mes tempes et ça me fait mal à la tête. Je vois tout flou. J'ai la tête qui tourne. J'ai mal aux yeux, j'ai mal partout. Un peu comme si j'avais une grippe, mais en pire.
Il pose sa main sur mon front. Je suis saisie par le froid qu'elle dégage.
- Elle est brûlante, dit Deaton.
- Vous pouvez faire quelque chose ? S'inquiète Derek.
- Elle est immunisée contre l'aconit. Le poison du gui s'éliminera par lui-même d'ici demain matin. Sarah j'ai bien peur que ta nuit soit agitée. Derek, ramenez-la chez elle.
Je me retrouve dans les bras de Derek.
Et en effet, ma nuit est agitée. Je n'arrête pas de vomir du gui.
- Elle est enceinte ? Demande Peter.
- Ça vous arrive de fermer votre gueule ? Je suis pas enceinte, hoqueté-je.
- Va te coucher, Peter, renchérit Derek. Je m'occupe d'elle.
- Elle est pas très sage, ta copine.
Sur ces mots, il monte rapidement à l'étage.
Au bout d'une heure, mes hauts-le-cœur se calment et je bois un verre d'eau.
- Tu veux manger quelque chose ? M'interroge Derek.
Je secoue la tête en grimaçant. Alors Derek me porte jusqu'au lit. Il me remonte les couvertures et vient se coucher à son tour.
- Désolée, murmuré-je.
- Pour quoi ?
- Pour aujourd'hui. Et pour cette nuit.
- C'est pas grave, je t'ai dit. Dors, maintenant.
Il éponge doucement mon front avec un gant frais et je me blottis contre lui tandis que ses bras m'enlacent. Je tombe immédiatement dans un profond sommeil.