*Retour au présent avec Sarah*
Je papillonne des yeux et finis par les ouvrir. Ooooh, j'ai l'impression d'avoir du béton dans le sang. J'ai du mal à bouger, mes jambes sont tellement lourdes... Ma langue est comme du papier de verre, mais ce n'est pas la gueule de bois, c'est le poison. Toujours immobile dans le lit, je me remémore lentement la veille : la dispute, la soirée, les cocktails... le gui. Quelqu'un a essayé d'empoisonner tous les loups-garous qui étaient à la soirée. Je sais que c'est débile, mais la peur m'envahit. Je crois qu'il n'y a personne au loft à part moi.
- Derek ? Appelé-je faiblement.
Ma gorge me brûle. On dirait vraiment une grippe. J'entends du bruit et la porte s'ouvre.
- Sarah, t'es réveillée, s'exclame Derek. Comment tu te sens ?
Il se rapproche pendant que je réponds :
- Bof. Je me sens barbouillée.
Il me soutient par la taille :
- Mais ça va mieux ?
- Oui.
Il m'embrasse sur le front en m'enlaçant et je lui rends son étreinte en posant ma tête sur son torse. Je me sens tellement bien dans ses bras, tellement en sécurité...
- Pardon pour hier, répété-je.
- Arrête de t'excuser, Sarah. C'est moi qui devrais le faire.
- Pourquoi ?
- Pour ma réaction quand tu as été exclue. C'est pas mes affaires, j'ai pas le droit de t'engueuler pour ça.
- Tu sais pourquoi je m'excuse, Derek ?
- Pour le gui.
- Non... Je m'excuse parce que quand je dansais, quand je buvais... C'était l'ancien-moi, la fille pour qui les gars pleurent. Je recommence à partir en sucette.
- Ne dis pas ça, Sarah. Tu étais en colère, c'est tout.
- Mais qu'est-ce que tu en sais ? Chuchoté-je. Tu ne me connaissais pas, avant.
Je soupire et m'écarte. Je fais quelques pas pour dissiper mon mal de jambes, et bientôt il ne me reste plus que mon mal de tête.
- Ça va ? Me demande Derek.
- Oui. J'ai faim. J'ai envie de pâtes.
- Des pâtes ? À dix heures du matin ?
- Bah ouais. Mon seul repas d'hier était composé de gui. Pas franchement agréable.
Mon portable sonne
- Allô cousin ? Décroché-je.
- Sarah ? C'est Scott. Tu sais où est ton cousin ?
- Non. Pourquoi ?
- ...
- Scott qu'est-ce qu'il y a ?
- Personne ne sait où est Stiles. Il a disparu depuis hier après-midi...
- Quoi ? Mais... Comment... Je vais essayer de l'appeler sur le fixe, ok ? Peut-être qu'il est chez lui.
- Ça marche. Tu me rappelles sur mon portable si tu as des nouvelles.
Il raccroche et je compose immédiatement le numéro du fixe de Stiles. Ça sonne... Ça sonne... Et quelqu'un répond d'une voix tremblante :
- Sarah ?
- Stiles ? Où étais-tu passé ? Personne ne t'a vu depuis hier, on s'inquiétait !
- Je sais pas où j'étais, Sarah. Je n'ai aucune idée de là où j'étais hier et cette nuit.
- Pardon ?
- Entre la soirée et aujourd'hui, je ne sais pas où j'étais. Aucun souvenir.
- Stiles, ne bouge pas. Ne bouge pas, ok ? J'arrive chez toi dans cinq minutes.
- Ok.
J'envoie un sms à Scott pour lui dire que j'ai eu Stiles et je me tourne vers Derek :
- Derek, je peux prendre ta voit...
- Je viens avec toi.
- Je peux conduire ?
- Hum... Ouais, si tu veux.
Je souris et prends ses clés de voiture avant de m'y engouffrer. Je démarre dès qu'il est attaché.
- Je suppose que tu as écouté la conversation ?
- Oui.
J'hoche la tête et accélère. Trois minutes plus tard, je me gare juste devant la maison de mon cousin. J'insère la clé dans la serrure, ouvre la porte et appelle :
- Stiles ? C'est Sarah.
Pas de réponse. Je vais dans sa chambre : personne.
- Derek ? Tu l'as trouvé ? Crié-je.
- Non. Y'a aucun signe de lui.
Je retourne dans le salon rejoindre mon copain.
- Mais je lui ai dit de ne pas bouger... Il est peut-être dans le jardin.
Je me précipite dehors : rien, personne.
Il faut se rendre à l'évidence :
Stiles a encore disparu.○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○○
Coucou mes crèmes !
Désolée du retaaaard 😓😓😓
J'étais dans la montagne, sans wifi ! C'était affreux 😭
Breff, j'espère que vous allez l'aimer !
Bisous mes crèmes ! 😘💟
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"Je T'aime, Toi, mon Alpha." Sarah Stilinski {Teen Wolf Fanfiction}
FanfictionMes parents m'ont virée de chez eux le soir où je suis rentrée à 3h du matin, totalement bourrée. Faut dire que j'enchaînait les conneries depuis quelques temps... Je n'avais nulle part où aller, alors j'ai sonné chez mon oncle, le shérif Stilinski...