Chapitre 16.

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"Il n'y a qu'elle qui peut souffrir autant dans ce monde. La vie est tellement dure avec elle.."

// Gigi et Sarah sont en média //

// PDV DE SARAH //

Il était treize heures et je venais me réveiller quand je descendis Nash était là. Il est resté avec moi depuis vendredi. Il n'est pas parti une seule fois de la maison.  

Nash : Tu as bien dormi?-Dit-il hésitant-

Moi : Oui.

Bien évidemment ce n'est pas le cas. Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit et je me suis fait souffrir. Mais ça, je ne lui dirais pas. Ce matin après que Nash ce soit réveiller, je suis allé dans la salle de bain et j'ai commencé à me mutiler. Je n'avais jamais fait ça auparavant, mais j'avais tellement mal et faire ses traits sur mon bras m'a en quelque sorte apaisé..  

La journée passa vite, non, sans faire de conneries. J'avais beaucoup dormi, récupérant le sommeil de la nuit dernière. J'appelai ma mère, elle avait pris ce qui s'était passé, mais je n'avais pas la force de lui parler. De plus, elle ne pouvait pas rentrer à la maison avant deux semaines.  

* APPEL - MAMAN *

Maman : Oui, allô ?

Moi : Oui, maman, c'est moi.

Maman : Oh. Tu vas bien ?

Moi : Oui et toi ?

Maman : Ne me mens pas.

Moi : Non ça ne va pas..

Maman : Je suis désolée, j'aimerais tellement être là pour toi.

Moi : Ne t'en veux pas. Tu me manques..

Maman : Tu me manques aussi beaucoup. Ne fais pas de bêtises, s'il te plaît.C'est promis ?

Moi : ..

Maman : Sarah ?

Moi : Oui?

Maman : Tu me le promets ?

Moi : Je ne peux pas promettre quelque chose comme ça, tu le sais.

Maman : Alors bats toi pour moi.

Moi : Je te le promets.

Maman : Je t'aime.

Moi : Moi aussi, je t'aime.

* FIN APPEL *

Des larmes coulaient sur mes joues et ma poitrine me faisait souffrir. Je me recroquevillai sur moi-même et j'éclatai en sanglots. Je n'avais pas pu promettre à ma mère que je ne me ferais plus souffrir parce que je ne le peux tout simplement pas. C'est ma façon de vivre la chose. Je n'y peux rien. C'est la seule façon que j'ai trouvée pour dominer la douleur en moi. C'est lâche, tellement lâche, mais je ne peux pas faire autrement. Je suis trop faible pour ça. Je me levai doucement sans prendre la peine d'essuyer mes larmes. Je pris mes écouteurs et mon portable en main et je sortis dehors. Je n'ai même pas laisser le temps à Nash de me parler que j'étais déjà dehors. J'avais simplement besoin de courir, la musique aux oreilles. Mais j'ai surtout besoin de courir pour effacer les paroles de ma mère de ma tête. « Ne me mens pas ». Je l'ai fait. Je lui mens en disant que tout se passera bien, parce que je n'en sais rien.

Me and Cameron Dallas [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant