Chapitre 4

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Tut tut tut ...tut tut tut.....Proch !

-Saloperie de réveil de mes deux de sonnerie stridente à la con de bordel de merde...

Et voilà, il est sept heures et je marmonne déjà. J'ai mal au crane aussi. Je me frotte les yeux, attrape la bouteille d'eau sur ma table de chevet et me rince ma bouche pâteuse.

Je boirais plus jamais de la bière de ma vie !

Je me lève difficilement, attrape des affaires propres, jette un œil à mon lit, prends de l'aspirine, jette un œil à mon lit, vais ouvrir la porte...

-Oh puis merde à la fin, c'est dimanche !

Je retourne sous la couette en ronchonnant.... Mais de contentement cette fois.

Je m'assoie dans mon lit, regarde bêtement la lumière du jour qui s'infiltre à travers les rideaux. Essaye vainement de comprendre qui je suis, comment je m'appelle et surtout qu'est-ce que je fais là...

Constance... Comment j'ai pût oublier un prénom aussi pourri... chambre de pensionnat au lycée... Il est quelle heure ?

Je choppe mon réveil. Quoi ! Il est trois heures de l'après-midi ! Mais ! Mais ! Mais ! Pourquoi je ne me suis pas levée !

J'attrape les vêtements propres laissés sur mon bureau, choppe mes affaires de toilettes et part prendre ma douche. Dans la cabine, j'ôte mes vêtements. Bah ! Qu'est-ce que c'est que ça ? Sur mon bras gauche, y'a un numéro de téléphone.... Je m'enroule dans ma serviette, part dans ma chambre le noter en speed au cas où puis retourne me laver une bonne fois pour toute.

Je retourne ensuite dans ma chambre, sort mon planning de l'enfer et commence à rattraper mon retard. Mon ventre manifeste soudain son mécontentement, quelque chose du genre « nourrie moi ou je m'auto digère »... Seulement voilà, on est dimanche, hier j'ai pas eu le temps de faire les courses et ce matin, je me suis pas levée, comme une grosse et stupide feignasse que je suis...

Je jette un coup d'œil dans mon porte-monnaie. Misère, j'ai un billet mais niveau pièces, c'est le désert ! Pourquoi moi ! En plus forcément, j'ai boulotté tout ce que j'aurais pût avoir comme biscuits ou sucreries... C'est bien ma vaine tiens.

Alors soit j'attends que le liquide gastrique finisse par ronger les parois de mon estomac, soit je sors du Lycée à la recherche d'un quelconque bouiboui ouvert un dimanche.... Ou alors je fais du porte à porte en priant pour trouver une âme charitable....

Je prends mon sac à dos, mon tèl dans lequel j'enregistre le numéro mystère, mon appareil au cas où il y aurait quelque chose de sympa à prendre et mon courage parce qu'il va m'en falloir pour errer dans la ville en espérant trouver de quoi manger et mon chemin pour rentrer ensuite....

Je commence par me diriger vers le centre ville, je vais bien trouver un kebab ou un mac do d'ouvert non ? Pour plus de sécurité, je suis l'itinéraire de la ligne de bus. Ça me rallonge, mais je ne me perdrais pas comme ça.

Je finis par arriver devant mon seul point de repaire de cette ville, une boutique spécialisée dans le matériel de photographie. Bien, à partir de là, en route pour l'aventure !

Je croise des personnes et leur demande l'objet de mes désirs. Celles-ci m'indiquent le chemin à suivre pour trouver le Mac do le plus proche. Je mémorise le tout et me lance à la recherche du pourvoyeur de gras numéro un.

Trois quart d'heure plus tard, je dois me rendre à l'évidence, je n'ai pas trouvée le Mac-do.

Deux heures plus tard, je dois encore une fois admettre que je me suis perdue.

Un objectif et des clichésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant