Chapitre 38

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-Constance, c'est toi ?

-Oui Maman !

Je venais de rentrer du travail, il faisait une chaleur torride cet été et je servais en terrasse, je n'avais qu'une envie, prendre une douche pour me délasser les muscles et rafraichir ma peau moite.

-Quelqu'un a essayé de te joindre aujourd'hui, le papa de Castiel, il voudrait que tu le rappelle.

Ma mère sortait de la cuisine en s'essuyant les mains sur un vieux torchon.
Pourquoi le père de Castiel voudrait me parler ? Est-ce qu'il lui serait arrivé quelque chose ? Mon cœur se serrait à l'idée qu'il ai eu un accident ou autre chose de grave.

-Il a dit pourquoi ? Ça semblait important ?

-Il a parlé d'un anniversaire mais il n'est pas rentré dans les détails. Il avait l'air d'être très pressé, j'ai laissé son numéro près de téléphone.

-Merci maman.

Je jetais un œil à ma montre, il était 15h30, le temps que le service du midi se termine et qu'on range tout puis que je rentre chez moi. Je me rendais vers le fixe, composait le numéro griffonné sur le bout de papier. J'étais un peu stressée à l'idée d'appeler le père de Castiel avant même de l'avoir rencontré.

-Allo ?

-Mr Teller ?

-Oui, qui le demande ?

-Constance Hunter Monsieur, vous avez demandé à ce que je vous rappelle.

-Oui, j'ai entendu parler de vous par Marigny, il semblerait que vous soyez une amie de mon fils, c'est exact ?

Ok, alors ce n'est pas Castiel qui lui a parlé de moi...

-Oui, c'est exact.

-Bien ! C'est bientôt l'anniversaire de Castiel, et ce garçon peut être très secret, est-ce que vous le saviez ?

-Non monsieur.

-Il va avoir 18 ans et je pense qu'il devrait les fêter correctement, seulement jusqu'ici, il ne nous a jamais parlé d'ami quelconque et c'est un peu difficile à admettre comme ça au téléphone à une inconnue mais je crois qu'il nous en veut à sa mère et à moi. Est-ce que vous pourriez lui organiser une fête pour son anniversaire ?

Je nage en plein délire là ou quoi ? Quel trou du cul ! Il aurait pût me le dire que ça allait être son anniversaire ! Mince, il va falloir que je pose deux jours...

-Mlle Hunter ? Vous êtes toujours là ?

-Euh... Oui ! Mais vous pouvez m'appeler Constance.

-Alors ? Qu'en dites-vous Constance ?

-Je m'en occuperais avec plaisir. C'est quand exactement ?

-Le 12 aout.

Aie ! C'est pas gagné pour avoir mon week-end....

-Je vais faire de mon mieux.

-Vous avez un papier et un crayon sous la main, je vais vous donner le numéro de téléphone de la maison à Vannes, notre majordome suivra vos indications à la lettre, ne regardez pas à la dépense.

-Euh... D'accord.... Vous serez des nôtres ?

-C'est malheureusement impossible, nous sommes surchargés de travail.

-Bien, je comprends.

-Constance ?

-Oui ?

-Merci beaucoup. J'espère que ça lui plaira. Vous voulez être photographe il me semble non ?

Un objectif et des clichésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant