Deux semaines sont passées. C'est long deux semaines quand on y pense surtout quand tu perds tout ceux qui te servait de repères, celui qui te redonnait goût à la vie. Ils étaient là tout le temps, je ne m'ennuyais jamais avec eux tellement ils étaient présents. J'en voyais au moins un par jour je me sentais accompagné. Le trou dans ma poitrine est présent plus que jamais et Ken est pas là pour le combler. Ni Léna parce'que elle est dans le même état que moi, sans eux elle est perdue. Je suis bancale, elle est bancale on est des fondations fragiles. Les garçons nous rendent fragiles.
- Bon maintenant vous bougez vos boules parce'que on reste pas là ce soir.
Je le regarde et pleure. Il ne se rend pas compte de son jeu de mot. Oui je suis rendu au point de pleuré quand on dit quelque chose comme ça, rien que quand on me parle de feu e l'imagine lui et son succès et j'ai l'impression de perdre pied.
- Non mais vous puez sérieux on dirait vous connaissez pas l'eau quoi.
- Bougez vos culs ça vous ferait pas de mal vu le volume que vous avez prit,continu mon frère.
Je lui lance un regard noir, vexé par ses propos et au bout de trente minutes de négociations on décident d'aller de préparer avec ma meilleure amie pour qu'ils nous laissent tranquille. J'ai pas la tête à ça, faire la fête c'est pas mon objectif. J'ai perdue du poids, les yeux bouffis et rougis ainsi que des cernes violacés comme ceux de Deen. Pourquoi je me compare à lui même ? Faut que j'arrête ils ont décidés de me rayé de leur vie il faut que je le fasse aussi. Adieu tout ces moments. C'est plus que des souvenirs maintenant.
C'est donc à contre cœur que je me maquille comme je peux pour caché mes cernes ainsi que cette tête et ensuite on s'habille.
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L'effort que je fais pour porté une robe est surhumain, j'ai qu'une envie c'est m'enfoncé dans mes couettes et ne plus en bougé.
Point de vue Félix.
Jamais j'ai vu ma sœur comme ça, mal à ce point. A cause d'un garçon en tout cas. D'habitude elle est forte, impassible, on ne peut voir aucune faiblesse sur son visage mais en ce moment elle paraît tellement vulnérable et fragile.
- Les filles ont a ramenés le domac ! Je m'exclame.
Elles arrivent toutes les deux apprêtées mais toujours le visage fermé. D'habitude leurs yeux auraient briller devant tant de nourriture mais pas là. Sasha avait reprit goût à la vie grâce à Ken et aux garçons mais depuis deux semaines j'ai l'impression de l'a revoir coulé et je sais pas quoi faire pour l'aidé. On mange tout les quatre en silence, avant on grognait pour le bruit qu'elles faisaient et maintenant on se plaint qu'elles n'en fassent plus. Beaucoup trop silencieuses. Après mangé on décide partir dans un bar pour commencé tranquillement la soirée.