Feu

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- Pourquoi tu es tout seul ?

- Pourquoi t'es là ?

- Tranquille déjà je fais le premier pas.

- Tu le fais parce'que t'es défoncé.

- Comment tu sais ? Je demande, incrédule.

- Tu serais pas venu sinon.

- Pas faux. Tu le pensais ce que tu as dis tout à l'heure ?

- De quoi ?

- Que finalement c'était mieux si on était pas en couple.

- Sasha... On a remarqué que je faisais que de la merde avec toi et que c'est mieux comme ça.

- Non.

- Quoi non ?

- Y'a que toi qui a remarqué ça, parce'que moi je m'en fous que tu me fasses du mal.

- T'as pas assez souffert dans ta vie ?

- Si mais si ça doit arriver encore je préfère que ça soit à cause de toi.

Il fait avancer et reculer son siège de bureau signe de nervosité tandis que je reste debout planté comme un piquet.

- Tu me dis quoi là Sasha ?

- Que je suis prête pour un truc sérieux.

- Tu dis ça parce'que t'es défoncé.

- Je le pense ça m'aide juste d'être dans cet état.

- Tu peux pas de me dire ça quand moi je doute.

- Ouais mais Ken à ce rythme là on a pas finit, parce'que y'en a toujours un qui va douté.

Son regard ancré dans le mien me déstabilise mais pour une fois je ne détourne pas les yeux.

- C'est toi que je veux et pas une autre.

- Alors on attend quoi ?

C'est la phrase qu'il attendait comme autorisation pour m'embrassé. C'est comme une bouffée d'oxygène après de longues minutes d'apnée. On réfléchit pas vraiment à ce qu'on fait tout les deux puisque rapidement on se retrouve à passés une nuit mouvementée.

*****

Vendredi 24 juin.

Une envie pressante me pousse à sortir du lit mais Ken a passé son bras autour de ma taille durant la nuit qui m'empêche de me levé. Je me tortille en priant pour ne pas le réveiller.

- Tu vas où ? Demande t-il d'une voix endormie.

- Pisser.

- Bouge pas.

- J'te fais dessus.

Il enlève directement son bras pour me libéré. Je sors du lit et rougit instantanément en voyant mon corps nu.

- Joli.

- Ferme la, je crache en mettant son t-shirt et ma culotte.

Je vais donc aux toilettes, j'ai pas envie de me recouché alors je rejoins les autres au salon. Il y a Idriss, Hakim, Théo, Mo, Deen et Léna.

- Bah alors réconciliation sur l'oreiller ? Se moque Mo.

Mes joues s'enflamment ce qui fait rire tout le monde et confirme la pensée de Mo.

- Vous êtes ensemble ? S'informe Léna avec un sourire malicieux.

J'hausse les épaules ne sachant même pas et m'affale dans le canapé. Ken débarque quelques minutes après, les yeux à moitié clos, en caleçon, les cheveux en pagaille. Même comme ça il est beau.