- Exprime toi, souffle t-il une fois derrière le volant.
- Plus jamais tu me fais un coup comme ça putain !
- Quoi c'était pas bien ?
- Tu te fous de ma gueule j'espère ? T'as vu la scène que t'as tapé ? Pour de la merde en plus.
- Oh ça va on c'est expliqué avec Aïcha.
- Et tu m'as parler comme si c'était une sous-merde wesh ! Pis d'où tu balances à ta mif que je suis vierge ? Non mais sérieux ça t'as pas suffit de faire la boulette devant les gars faut que tu le dise devant des personnes que je connais à peine !
- Gueule pas wesh c'est bon tu casse la tête.
- Je gueule si je veux putain tu fais n'importe quoi aussi tu réfléchis pas à l'impact de tes gestes et de tes paroles on dirait un gamin.
- Vas-y ferme ta gueule.
- Arrête la voiture.
- Pardon ?
- Arrête toi tout de suite.
- Je vais pas faire ça wesh.
- Ken même pas je rigole.
- Vas-y ferme là tu dis de la merde comme d'habitude.
- Enfonce toi vas-y tu me gaves.
- Finalement heureusement qu'on est pas ensemble parce'que tu prends trop la tête pour de la merde.
- Ouais heureusement parce'que si je te saoule au bout d'une dispute on aurait pas été loin.
- Mais aussi Sasha tu pètes des câbles pour rien wesh.
- Ouais pour rien, ouais.
Je n'ouvre pas la bouche du reste du trajet, décidé à lui faire la tête, blessé par ses mots. Je veux bien qu'on se parle mal des fois pour rire mais y'a des limites faut pas trop me prendre pour un caillou non plus. Quand on arrive devant l'immeuble je ne prends pas la peine de lui dire au revoir et cours me réfugier dans ma chambre en évitant les trois personnes qui étaient déjà là à mon départ. Une fois dans celle-ci je me laisse glissé contre la porte et éclate en sanglots. Beaucoup trop d'émotions pour aujourd'hui, les souvenirs, ressassés les accidents, ma dispute avec Ken c'est trop pour moi. Je pleurs tellement que j'en arrive à suffoqué, j'arrive tout juste à me déplacé quand Léna réclame à entrer. Au final Félix et Quentin sont aussi avec elle. Ils me regardent tous avec incompréhensions, Léna tente de calmer mes larmes qui diminuent doucement.
- C'est Ken ? M'interroge Félix.
- Pas que.
- Parle nous.
Je secoue la tête négativement ne voulant pas raconter mes aventures aux garçons. Ils se résignent et partent en voyant que je leur dirais rien. Seule Léna reste et je lui raconte mon après-midi.
- Il t'aime Sasha retiens juste ça, il sait pas comment gérer tout ça et toi non plus mais vous allez apprendre ensemble tu vas voir. Vous êtes faits pour être ensemble.
- Le délire des âmes-sœurs Léna c'est pas pour moi tu sais bien.
- Pourtant c'est le tien.
- Je le hais d'avoir autant foutu le zbeul dans ma vie.
- Tu seras reconnaissante plus tard quand tu verras qu'il te comble.
Ses yeux pétillent quand elle dit ça, elle pense à Deen, elle l'aime ça en crève les yeux. Ils sont heureux tout les deux et ça me comble de l'a voir comme ça.
- Aller on va aller chez les gars.
- Je sais pas Lélé.
- T'as pas le choix, va te changer si tu veux on va y aller.
Je lève les yeux au ciel ayant tout sauf envie de voir Ken ce qui va se produire vu qu'il est toujours aux soirées. Je prends des vêtements voulant être à l'aise et trouvé une tenue avec laquelle je pourrais cacher mes mains.
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Je me démaquille vu que tout avait coulé et de toute manière on va que voir les gars puis on se met en route. On arrive une vingtaine de minutes plus tard, je fais tout pour ne pas montrer mon stress à meilleure amie même si elle me connait par cœur. Je dis bonjour à tout le monde, ce que ça me soulage de les voir. Puis je m'affale dans le canapé en m'appuyant sur Mo.
- Vous avez changez ma vie Mo.
- T'as bu combien de verres ?
- Je viens d'arriver comment tu veux que je sois bourré ?
- Bah j'sais pas mais t'es pas le genre de meuf qui dit ses sentiments.
- Oui mais je me suis rendu compte que justement je les disais pas assez.
- Et comment tu as réalisé ça ?
- J'ai été voir les parents de Ken aujourd'hui.
- Il nous a dit ça, c'était pas la joie.
- Ouais et après ça on c'est embrouillés après.
- On sait, il est dans le mal j'ai cru il allait chialé.
- Je l'aime.
- On le sait aussi, ça se voit comme son front, à dix kilomètres quoi.
Je ris face à cette comparaison il prend vraiment cher son front à chaque fois.
- Va le voir, il est sur le balcon.
Je prends mon courage à deux mains, je sais même pas où je le puise d'ailleurs et rejoins Ken sur le balcon. Il est tout seul, les yeux perdus dans le vide il ne remarque même pas que je suis là. J'en profite pour le regarder rapidement avant de m'installé au sol à ses côtés.
- Tu m'avais jamais dis que tu avais faillit te mettre en l'air à cause d'une meuf.
- Je voulais pas que tu l'apprennes.
- Pourquoi ?
- Je voulais pas te parlé de mon ex alors que je voulais te gérer.
- Tu veux plus maintenant ?
- Je crois qu'on a vu aujourd'hui que je te ferais plus de mal qu'autre chose.
Je préfère me lever et fuir qu'entendre d'autre stupidités de ce genre.
- Pourquoi tu pars ?
- Tu dis de la merde.
Je l'entends soupiré et me suivre au salon. Cette situation me fatigue beaucoup trop, pourquoi c'est si compliqué ? Je retourne à ma place et appui ma tête sur l'épaule de Mo.
- Alors ?
- J'en ai marre.
- Boubou tu fumes ?
- Pourquoi ce surnom Doums ?
-J'voulais t'appeler Boustiflor mais c'est méchant et boubou c'est mignon.
- Tu m'épuise mais sinon ouais.
Faut que j'oublie. Je fume un joint, puis deux pour une fois que Doums fait pas le radin sur sa cons j'en profites. Puis je vois quelques verres et l'état de défonce dans lequel je me trouve me pousse à aller voir Ken qui c'est réfugié dans sa chambre.